Dahlia

Je n'étais pas allée à la bibliothèque pour « Dahlia » de Hitonari Tsuji, le livre que j'allais chercher n'était pas disponible.
C'est « Dahlia » qui est venu à moi en me faisant de l'oeil sur l'étagère « Coups de Coeur » à l'entrée de la salle de lecture. 130 pages écrites « gros ,voilà ce qu'il me fallait. le 4ème de couverture se finit par « Un intrus dans une famille bouleverse toute la vie quotidienne. Une troublante allégorie, à mi-chemin entre Poe et Pasolini. »

Mes souvenirs nébuleux de Poe et ceux aussi précis de « Les Ragazzi » de Pasolini m'ont laissé à penser qu'un peu de mystère et de sexe ne peuvent pas nuire…J'avais oublié la dimension fantastique de Poe.

« Dahlia » est un roman japonais, le style typique de cette littérature est respecté : des phrases denses, courtes avec un choix précis du vocabulaire qui ne laisse aucune ambiguïté quant à l'émotion recherchée chez le lecteur. Et des émotions dans ce roman , il y a en ; pas tout à fait celles qu'on pourrait attendre mais celles qui relèvent du romantisme pur entre souffrance et volupté…

L'histoire commence dans un pavillon de banlieue, n'importe qu'elle banlieue urbaine où le vieux centre-ville s'est fait happé par la nécessité d'extension des logements pour accueillir de nouvelles populations.

Un homme vieux, tente de fuir la réalité en ayant des visions d'Autres. Morts ou Vivants, réels ou irréels ?

Une famille, 6 membres. Un amant qui se faufile dans le quotidien en répondant aux désirs des habitants de ce pavillon…

Imposteur ou Diable ? Mort ou Vivant ? Réel ou Irréel ? L'intrus devient l'acteur principal et nous balade d'un monde à l'autre en nous faisant voyeur de ses frasques.

Quelque fois au bord du déséquilibre, parfois laissant le lecteur errer dans un couloir à la recherche d'un trou de serrure…On a le sentiment d'être une âme dans cette maison dotée d'une vison circulaire. Sensation bizarre mais une fois encore aucune envie de fermer le livre.

J'ai été déstabilisée par l'absence de transition et de lien entre le premier chapitre et le second. J'ai eu un instant l'impression de lire des saynètes. Puis les chapitres suivants s'enchaînant, je me suis dit que je comprendrai sans doute le premier à la fin du livre. Ce ne fut pas une évidence, il a fallu que je le relise après avoir fermer le roman . Et j'hésite encore quant à ma compréhension.

Je dirais donc que « Dahlia » est un roman à découvrir si on veut faire une expérience de lecture décalée. Il s'agit bien d'une allégorie, j'aurai du ma concentrer sur le terme à la lecture du 4ème de couverture. Une lecture avec une approche plus philosophique le rendrait peut-être plus limpide. Je me demande bien , encore, pourquoi « Dahlia » m'a fait de l'oeil depuis son étagère « Coup de Coeur » de la bibliothèque municipale. Peut-être se demandait-il lui même ce qu'il y faisait…

J'avais lu "En attendant le soleil "de Hitonari Tsuji mais Dahlia j'ai du mal à le qualifier: est ce un roman fantastique, sexuel, mystique?
Dahlia c'est le prénom du jeune garçon, un être démoniaque, qui s'introduit dans une famille et la trouble.
Il devient l'amant de la mère.
Il prend la forme d'une masse gélatineuse et réveille la virilité du père.
Il pousse le fils ainé à la violence, éveille un désir sexuel irrépressible et insatiable chez la fille,commence une initiation du cadet aux mystères de la vie et de la mort.
L'histoire se déroule dans une ville à l'abandon, longtemps terre d'accueil pour des immigrés, maintenant en proie à des affrontements racistes.
On a l'impression en lisant ce livre que nos repères habituels paraissent se désintégrer, que l'équilibre de la famille se dissout. Certaines scènes à la fois fluides et dérangeantes nous conduisent vers l'angoisse. On a tendance à confondre les vivants et les morts, à opposer l'idée de mort à la lumière du soleil, à lier l'envie de comprendre et celle impossible de croire en quoique ce soit. Ce livre est troublant, lié à la lumière très présente, au rêve éveillé, au diable, au sexe et à la mort, à la réincarnation et à l'au- delà.

le Japonais Hitonari Tsuji, cinéaste, rockeur et auteur de plusieurs romans dont Bouddha blanc, manipule ses personnages et son lecteur en abolissant les frontières entre l'au-delà et le monde des vivants, entre les chimères et le réel.

D'un chapitre à l'autre, le point de vue change, la réalité mute et les repères se désintègrent, engloutis dans une sorte de trou noir, tout comme l'équilibre de la famille se dissout dans les yeux sombres de Dahlia.

Les scènes s'enchaînent, à la fois fluides et désarticulées, comme une succession de tableaux entre extase et angoisse

Un livre à lire si on aime les livres décalés.

Alors qu'elle s'ennuie dans son quotidien d'épouse délaissée et de mère, une femme va faire la connaissance de Dahlia, un jeune androgyne énigmatique avec lequel elle va entretenir une passion sadomasochiste brutale et humiliante, et qu'elle va inviter dans l'intimité de son foyer… Dahlia se révèle alors être une incarnation du mal et du péché, apparut pour détruire le bonheur de cette famille aseptisée et inconsciente de sa chance. Il est venu punir ces individus dominés par le désespoir et l'ennui, quitte à leur faire regretter leur quotidien rassurant…
« Dahlia » est un texte étrange et dérangeant qui avance entre rêve et réalité, monstruosité et sensualité. Tous les sentiments y sont exacerbés, désirs et colère s'expriment avec violence comme si, pour se sentir vivants, les personnages avaient besoin de se perdre d'abord. Certaines scènes sont complètement surréalistes et se fondent dans l'onirisme pour permettre à chacun de libérer ses pulsions. Un roman court mais troublant.

Je voulais faire changement de mes livres habituel et j'ai pensé que prendre un roman étranger japonais serais l'idéal.
Mais en écrivant cette critique j'ai encore la tête à pensé à ce livre en me disant... C'est tout🤨🤨?? À mon avis ça aurais pu être mieux et c'étais même très bien partit comme histoire.. Pourtant la fin à été beaucoup trop vite et laisse sur notre faim. L'auteur aurais pu écrire encore plusieurs autres chapitres sans problème ou faire un 2e tomes.
Je ne s'aurais pas vraiment comment décrire ce livre tellement il est inhabituel pour moi xD. L'univers où les personnages gravitent est à la fois sombre, et mélancolique. On ne connais pas les noms des personnages, se ne sont que la femme, la jeune fille, le garçon, etc. Il n'y a que l'étranger (Dahlia) qui a un nom. Malgré tout j'ai quand même aimé. le style d'écriture est rafraichissant et unique en son genre.

Tout débute par l'arrivé de Dahlia dans la vie monotone de la famille. Bien vite toute la famille est sous son charme sauf le grand-père qui est de toute façon depuis longtemps sénile. Malgré sa beauté, son éloquence et son intelligence il y a quelque chose de bien malsain en Dahlia. Chaque personnage de la famille qui a pourtant l'air si banal a en fait un côté assez... Interdit et malsain je dirais. Et si Dahlia en étais la cause ou l'accentuait?

Auteur: Hitonari Tsuji née à tokyo le 4 octobre 1959, est un poète, écrivain, réalisateur, compositeur et chanteur de rock japonais. Depuis les année 2000 il réside en france. Il a publié plusieurs autres histoires dans le même style que Dahlia. Il fonde le groupe de rock ECHOES où il chante et créé son personnage de rock-star romantique. le groupe se sépare après quelques années et il débute alors sa carrière de chanteur solo.
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On craint tous cette mauvaise rencontre, celle qui ns ferait faire n'importe quoi ... celle qu'on ne maitriserait pas.... celle qui ns rendrait jaloux, et méchant.
Pas tjs facile de suivre le narrateur, mais ..la fin ....quel feu d'artifice !