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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce que je retiendrai de ce livre c'est avant tout la qualité de l'écriture, le style et la poésie qui font que je lirai encore cet auteur. Quand à l'histoire, elle est dantesque, à la façon de Kafka, Hitonari Tsuji ne donne pas de nom à ses personnages, ils les nomment par leur statut dans la famille. le vieil homme, le grand-père, vit plus avec sa femme et ses amis morts que dans le présent, il attend le jour où il les rejoindra. La mère de famille s'ennuie mortellement, tous les jours elle conduit et va rechercher son plus jeune garçon à l'école en promenant son chien lorsqu'elle rencontre Dahlia, un beau jeune homme basané qui va la soumettre totalement à un tel point que dépendante, elle l'amènera chez elle en le faisant passer pour le fils d'une amie. Dahlia c'est une forme humaine du diable, sous son emprise,toute la famille, à l'exception du grand-père, va connaître les tréfonds de son âme. La quatrième de couverture qualifie l'histoire d'une brillante allégorie à mi-chemin entre Poe et Pasolini. Un roman que je n'ai pas aimé mais lu jusqu'au bout pour les raisons évoquées ci-avant. **** pour l'écriture.
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Un livre bien étrange que celui là, dans un style poétique très travaillé. L'histoire d'une famille disloquée, entre le grand père qui perd les pédales, la mère au foyer qui fuit sa propre réalité, une jeune adolescente qui se cherche, un père absent ....
Un étrange garçon (?) va alors s'inviter chez eux et leur vie bascule

Un récit envoûtant, poétique, étrange où la réalité est perçue par les primes de chaque membre très différent de cette famille, dont le modèle est malheureusement de plus en plus répandu
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Les premières pages de ce livre m'ont beaucoup intriguée, c'est une certaine curiosité littéraire qui m'a donné envie de poursuivre ce roman. La construction de cette histoire n'est pas linéaire. le premier chapitre raconte une histoire qui semble décousue, désarticulée pourtant peu à peu les éléments dispersés se mettent en place pour s'emboîter et donner un ensemble "relativement cohérent". Écrire est un espace de liberté où tout est possible, il n'y a pas de règles établies et c'est ce que ce roman nous propose : raconter une histoire qui bouscule les codes habituels de la narration mais aussi les codes sociaux et moraux d'un pays à l' image plutôt lisse et parfaite.

La ligne directrice de ce roman est très simple, c'est l'histoire d'un intellectuel bourgeois qui décide d'emménager chez son père devenu sénile avec sa femme et ses deux enfants.

L'aïeul vit dans une maison de la banlieue de Tokyo devenue peu à peu un quartier de seconde zone, habité en partie par des immigrés. Deux classes sociales se côtoient, l'une est considérée comme légitime et l'autre composée d'êtres à la peau basanée tout juste tolérés. le vieillard vit à la lisière des vivants et des morts, il voit des fantômes et revit des scènes de violentes disputes avec sa défunte femme, il semble vouloir se libérer d'un secret. Sa belle fille s'ennuie et fuit le plus possible la maison. C'est en promenant son chien qu'elle va rencontrer l'énigmatique Dahlia, un beau jeune homme à la peau basanée. Dahlia est un être solaire, il va devenir peu à peu le personnage central de cette famille et l'élément déclencheur d'un déséquilibre latent. Dahlia va révéler les fantasmes de chacun et la sexualité va devenir la préoccupation première de cette famille irréprochable. Dahlia semble être à la fois un homme et une femme, mais qui est-t il vraiment : un être démoniaque, une allégorie ou tout simplement la part sombre de l'âme humaine, qui s'oppose à l'image bien lisse que l'on s'oblige à montrer ?
Ce roman aborde d'une façon tout à fait originale des thèmes cruciaux comme la condition féminine, la vie de couple, la sexualité, la vie de famille mais aussi l'étranger et la différence.
J'ai trouvé ce roman effronté ! Hitonari Tsuji a écrit "le Bouddha blanc" un roman apaisant à l'âme spirituel, il fait de "Dalhia" un roman énigmatique à l'âme démoniaque !
Hitonari Tsuji est un écrivain dont le talent littéraire est indéniable. C'est un auteur à découvrir.
Lien : http://de-page-en-page.over-..
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