Tom était décidé ; il avait essayé d'être sage mais tout le monde lui avait tourné le dos . Il n'avait plus le choix :il allait désormais mener une vie de criminel .
Ses collaborateurs congédiés, Tom se présenta devant tante Polly, qu’il trouva assise dans une salle confortable située sur le derrière de la maison, et qui servait à la fois de parloir et de chambre à coucher. La chaleur, le silence, le parfum des fleurs, le bourdonnement des abeilles avaient produit leur effet habituel, et la vieille dame dodelinait de la tête sur son tricot, car elle n’avait d’autre compagnon que le chat qui dormait sur ses genoux. Convaincue que Tom, selon sa coutume, avait depuis longtemps déserté, elle s’étonna qu’il osât affronter d’une façon aussi intrépide des reproches mérités.
Il en est souvent ainsi des coutumes traditionnelles. Moins elles se justifient, plus on a du mal à s'en débarrasser.
promettre de ne pas faire une chose est le plus sûre moyen au monde pour avoir envie de le faire.
Il avait découvert à son insu l'une des grandes lois qui font agir les hommes, à savoir qu'il suffit de leur faire croire qu'une chose est difficile à obtenir pour allumer leur convoitise
-Nous en aurons besoin quand nous serons des brigands. Laissons les là où ils sont puisque c'est là que nous ferons nos orgies. C'est un joli coin pour faire des orgies!
- Qu'est ce que c'est, des orgies?
- Je ne sais pas, mais les brigands font toujours des orgies et nous en ferons.
L’Ordre des Cadets de la Tempérance avait un uniforme et des insignes si magnifiques que Tom résolut d’y entrer. Il dut promettre de s’abstenir de fumer, de boire, de mâcher de la gomme et de jurer. Il fit alors cette découverte : que promettre de ne pas faire une chose est le plus sûr moyen au monde pour avoir envie de la faire.
Tant qu'il était en classe il avait ardemment désiré être en vacances ; dès lors qu'il était en vacances il ne savait plus quoi faire de son temps.
On les met sous clef ; on ne les tue pas. Elles sont toujours belles et riches, et elles ont une peur bleue. On leur prend leurs montres et tout ce qu’elles ont, mais quand on leur parle, c’est toujours avec la plus exquise politesse et chapeau bas. Il n’y a pas plus poli qu’un brigand ; tous les livres te le diront. Et puis les femmes en pincent pour toi, et quand elles sont restées dans la grotte pendant huit ou quinze jours elles cessent de pleurer, et il n’y a plus moyen de les faire partir. Si on les chasse elles reviennent. C’est comme ça dans les bouquins, mon vieux.
quand on est riche, ce n’est pas aussi drôle que ça devrait être. On n’a que
des embêtements par-dessus la tête et on n’a qu’une idée, c’est
de casser sa pipe le plus tôt possible