Il a dit ne pas te vouloir de mal, mais qu'il souhaitait t'aider à te dépasser. Je lui ai répondu qu'on ne peut pas dépasser ses propres limites. Il a ri, il a répondu que parfois ce qu'on croit être une limite infranchissable peut en réalité être franchie, mais que même lorsqu'on ne peut pas dépasser certaines limites, il est très important d'essayer d'y parvenir malgré tout, parce que c'est ce qu'on appelle vivre, que sinon on n'a plus qu'à s'assoir et à attendre la mort.
Je suis alors parti à la recherche d'esclaves à entraîner. Pas de ces piliers de bar qui croient être nés pour servir, juste parce qu'il sont désireux de vous laisser prendre les rennes pendant la baise. Ce que je voulais, c'était quelqu'un qui, comme moi, avait le goût du défi, quelqu'un qui avait besoin d'un guide, d'un maître. Je l'ai trouvé. Il ne se savait pas esclave, il craignait la souffrance plus que tout, mais ce dont il souffrait le plus, c'était de l'existence absurde, parce que vide de sens, qu'il menait.
Je ne savais pas si j'été vraiment gay. Le corps des hommes me troublait plus que celui des femmes, certes. Mais le cœur des femmes et leur bon sens m'attiraient davantage.
« Car si on est né pour la servitude, jamais on ne connaîtra le vrai bonheur, le réel contentement, la paix du cœur et de l’esprit qui auraient été les nôtres si l’on avait suivi notre propre voie, celle du don de soi, celle du dépassement, de l’abandon et du renoncement. »