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Je ne sais pas comment noter ce livre et pourquoi le noter d'ailleurs.

Venant de le terminer je ne peux pas dire qu'il m'ait déplu, mais je ressens un avis très mitigé quant aux sentiments qui m'envahissent la dernière page tournée.

Ai mis peu de temps à le lire, donc j'en déduis qu'il m'a quand même plu.

Ce petit garçon qui a une imagination débordante et très riche, se voudrait être un tigre et grimpe dans les arbres dès qu'il le peut, pour voir le monde des adultes, qu'il ne comprend pas, un peu moins obscur.

Son père absent, devenu fou apparemment est une ombre toujours présente et un manque à son bonheur.

Sa maman un peu dépassée, mais qui finalement rencontrera "le gros homme" jovial et gentil sera là pour lui et sa petite soeur.

Belles descriptions de la beauté de la savane et de l'obscurité de la jungle mais dans une atmosphère que j'ai trouvé étouffante.

Très particulière l'atmosphère de cette lecture un peu pesante pour moi.
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Voici un livre assez déroutant où un enfant de cinq ans nous décrit sa vie dans ce monde bien étrange et compliqué qu'est celui des adultes.

D'habitude, j'aime bien ce genre de livre où l'histoire nous est contée du point de vue d'un enfant et où l'imagination prend parfois le pas sur le réel mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre... en fait, je crois bien que je n'y suis pas entrée du tout !

Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce petit garçon et à son histoire, laquelle m'a paru complétement décousue tant dans ce qu'elle raconte que dans sa construction. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre car je n'y est rien trouvé de déplaisant mais je n'ai tout simplement pas pu "entrer dedans" et je crains qu'il m'ait laissé complétement indifférente...

Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Surprenant roman que celui d'Antonio Ungar , vibrant hommage à sa Colombie natale. le narrateur, je, est un enfant qui nous "raconte" ses souvenirs; avec son pantalon rouge,ses chaussettes jaunes bien remontées sur le pantalon,ses bretelles en velours et sa tignasse rousse, il fête ses trois ans dans le grand jardin de la maison familiale. Les autres enfants il n'aime pas, il les fuit. lui ce qu'il aime c'est la savane, ses arbres, son ciel , c'est courir à perdre haleine, grimper aux arbres et se transformer en tigre....
Les souvenirs de je ne sont pas toujours très gais, son papa abimé par l'alcool disparait de l'horizon, restent sa maman , sa soeur, le chat , les jours sombres , la misère, le malheur et puis l'éclaircie arrive sa maman se dépatouille des griffes de sa mère, et recommence à vivre ; le soleil entre à nouveau dans la vie de ce petit garçon à l'imagination débordante .Tigre, tigre de papier, vautour, qu'importe si le rire et l'amour l'emportent .
Un court roman qui ne se laisse pas apprivoiser facilement mais qui vous laisse un goût ensoleillé en bouche, des images plein la tête , un univers baroque, magique,, violent, et tendre à la fois.
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"Les oreilles du loup" a pour narrateur un étrange garçon.
Quoique, à la réflexion, il n'est pas si étrange, c'est juste un enfant. Seulement, Antonio Ungar restitue avec tant de justesse l'univers enfantin, que nous avons la sensation, dans un premier temps, d'avoir pénétré sur une autre planète. Il faut alors accepter de se souvenir de ses propres jeunes années. Attention, il ne s'agit pas de se souvenir d'événements alors survenus, mais de la façon dont nous percevions ces événements, dont nous les digérions...
Alors, on réalise que oui, ce que décrit Antonio Ungar, par l'intermédiaire de son narrateur, est bel et bien le reflet de ces fantasmagories, de ces réflexes de défense, de ces émotions brutes, quasiment animales, de cet égocentrisme qui constituent le monde intérieur d'un enfant...

En une succession de tableaux, le héros des "Oreilles du loup" nous fait découvrir ce monde, en évoquant certains épisodes qui marquèrent son existence de quatre à huit ans. L'écriture traduit la maturité de qui a pris du recul, mais le contenu du récit nous immerge sans peine et de façon très crédible dans les pensées et la sensibilité d'un petit garçon.

Enfant intelligent mais solitaire, que l'on imagine souvent silencieux (les dialogues sont quasi inexistants), son imagination profuse et sa richesse émotionnelle l'aident à appréhender et à supporter les agressions du monde extérieur, et ces mystérieuses complications qui semblent régir la vie des adultes.
Avec la logique de ses jeunes années, démuni de certaines des clés qui lui permettraient de comprendre les situations qu'il doit parfois subir, il porte un regard à la fois candide et sincère sur ce qui l'entoure.

Ses souvenirs nous mènent de sa campagne natale à la ville, en passant par la jungle andine, où il séjourne en compagnie d'un parent, et des jours sombres -ainsi qu'il les nomment lui-même-, peuplés par la folie du père, les difficultés de sa mère à assumer financièrement ses deux enfants, aux jours plus heureux, grâce notamment à l'apparition d'un gros homme gentil et attentionné dans la vie de sa maman.

Entretemps, il nous aura imprégné de son amour viscéral pour la nature, de l'attachement profond qui le lie à sa mère et sa petite soeur. Il nous aura également touché par l'ingénuité avec laquelle il analyse la cruauté de certaines grandes personnes, et son refus instinctif de se conformer aux règles imposées, lorsqu'elles vont à l'encontre de ses aspirations naturelles...

Une belle découverte.
Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
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Courir dans la savane, grimper aux arbres, se prendre pour un tigre, un monde moitié réel moitié imaginaire d'un enfant, depuis ces trois ans jusqu'à environ six ans, dont les parents viennent de se séparer. Il a sa façon d'appréhender le monde, ne comprend pas toujours très bien celui des adultes et à un peu du mal à se lier avec les enfants de son âge.

L'histoire c'est lui qui la raconte. On ne connaîtra jamais son prénom ni celui de ses parents, ni de sa soeur, ni de personne. Il ne me semble pas me tromper en disant qu'il n'y a même pas un seul dialogue dans ce roman. Tout est raconté sans savoir vraiment où l'on est, à quel moment, ni où l'on va. Seul des indications comme la maison, la ville du froid, Rio Magdalema, les Llanos Orientales, Tierra Adentro, Panama sont données. Encore un livre que j'ai choisi pour sa couverture et aussi pour la petite note en bas qui nous nous signale "Un petit miracle littéraire". Même la 4e de couverture ne donnait qu'un extrait, j'ai d'ailleurs même cru que son père mourrait car il en parle comme un fantôme, avant d'en trouver une autre plus parlante.

C'est donc avec un mélange de réel et d'imaginaire, sans pouvoir toujours réussir à faire la part des choses, que l'on suit cette nouvelle vie pour ce petit garçon. Les chapitres sont assez irréguliers dans leur longueur mais deux parties distinctes racontent Les jours sombres puis Les jours clairs.

Pas facile pour ce petit bonhomme de se retrouver dans tout ce désordre. Sa mère qui est son repaire et son réconfort ne semble pas allée bien mieux.

Le temps, les distances, les gens, les situations semblent parfois complètement déformés dans les descriptions qu'il en fait. Dans ces moments là il n'hésite d'ailleurs pas à se réfugier dans son univers si particulier pour trouver le courage ou se donner une distance avec son entourage. Les relations avec sa soeur plus jeune sont décrites de façon assez originales. Ils ne semblent ne jamais se parler, ou bien les mots semblent ne pas avoir beaucoup d'importance entre eux, pourtant ils communiquent beaucoup à leur façon.

Tout est chamboulé, son univers de liberté s'écroule, il doit partir, repartir et encore partir. Les adultes qu'il va rencontrer ou retrouver vont être pour lui source de réconfort ou bien au contraire source de perturbation. Il voit finalement sa mère retrouver le sourire et sa joie de vivre et tout semble petit à petit reprendre forme. Et puis il a grandi, sa perception a évolué.

Une lecture qui demande d'accepter ce regard particulier mais aussi le passage sans frontière de la réalité au rêve. Ce regard d'enfant ne m'a pas paru sonné faux même si quelques fois on devine l'écriture d'un adulte. le démarrage de la lecture n'a pas été facile en ce qui me concerne car il n'y a eu aucune préparation sur cette univers particulier. Ce n'est pas une histoire triste, c'est une histoire d'un enfant dans une période plutôt chaotique de sa vie racontée par lui même. En tout cas le style et l'écriture poétique m'a fait passer un bon moment de lecture que je vous recommande.
Lien : http://unepauselivre.over-bl..
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Difficile de mettre un avis sur ce roman. Cette année, j'ai galéré pour trouver un auteur commençant par la lettre « u ». Aussi, je ne connaissais pas du tout cet auteur.
Je trouve que le style d'Antonio Ungar est un condensé de José Emilio Pacheco (batailles dans le désert) et d'Agota Kristoff avec la saga du Grand Cahier.
Le tout servi avec une sauce moins âpre que les oeuvres de Charles Dickens. J'ai surtout apprécié la première partie qui se révèle être plus sombre que la deuxième. Par ailleurs, je ne comprends pas le choix du titre, qui reste un mystère par rapport au contenu du livre. À part l'imagination du petit garçon qui arrive à occulter les mauvais moments, cette histoire m'a laissé complètement indifférente. Cependant, je vous conseille de lire la critique de Sylire dont celle-ci est opposée à la mienne afin de ne pas condamner ce livre. Ainsi, vous pourrez juger vous-même en connaissance de cause si le titre va vous plaire ou pas.
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Ce roman est le monologue intérieur d'un enfant qui subit avec tristesse et incompréhension les réactions des autres. Il est difficile d'imaginer ce que vit un enfant de cinq ans lorsque son père quitte la maison. L'évocation de cette période est réussie, mais cela ne veut pas dire que ce soit captivant. Les chapitres sont décousus et pourraient se lire dans le désordre. À la longue, le récit devient répétitif et confus. Les personnages sont flous, les événements incertains et il est difficile de se situer. Là où Ungar est étonnant, c'est qu'il retranscrit avec justesse le mode de pensée de l'enfant.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
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Et bien, je dois dire que je suis bien déçue par ce livre. Je cherchais un auteur en U, ce qui est déjà assez rare, un Colombien de surcroit……..et j'ai donc trouvé ce Monsieur, et son petit livre, dont la couverture m'a semblé fort sympathique.
Je ne peux pas dire que le livre est mal écrit, bien au contraire. Il est certainement trop bien écrit pour que ce langage imagé, onirique, et finalement abstrait puisse me toucher. J'ai eu beau lire, je n'ai jamais pu m'installer dans l'état d'esprit de ce petit garçon, ni ,m'impliquer dans son voyage à la fois réel et irréel qu'il entame avec sa petite soeur, et sa mère entre la ville et la campagne.
Il fuit le monde réel, et, dans un monologue use d'une symbolique animalière pas très explicite pour moi. Les oreilles du loup, titre de cet ouvrage, restent le mystère du livre.
Un livre qui peut aisément convenir à des personnes ayant une sensibilité et un regard autres que les miens et, qui sont moins en attente d'une histoire, ou d'un scénario que moi.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Les oreilles du loup c'est un roman court dont les chapitres sont des fragments de vie de ce jeune garçon qui parle peu, qui s'invente un imaginaire animalier de tous ces humains. Exempt de dialogue, le roman est le monologue intérieur de cet enfant qui subit avec tristesse, déception, incompréhension, parfois humour, les réactions de ses semblables. Antonio Ungar parvient avec magie à retranscrire des pensées enfantines - mais non naïves - avec une si grande justesse que cela résonne en nous. Il y a de l'universel dans ce regard naissant. (...)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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C'est le deuxième roman d'Antonio Ungar, le premier "Zanahoris voladoras"(les carottes volantes) 2004 n'a pas été traduit en français. Dans les oreilles du loup il a repris le personnage de l'enfance de son premier roman "les carottes volantes". Antonio Ungar a été très marqué par son enfance tragique et douloureuse. Ce livre très poétique car il y a de la beauté dans la tristesse est en parti autobiographie, à caractère intimiste, c'est un long monologue. Pas ou presque de dialogues, des phrases courtes, un style impressionniste par petites touches, les souvenirs sont flous : le rêve ou nets la réalité, elles concernent le quotidien. le petit garçon ainsi que sa soeur et ses parents n'ont pas de prénoms. ce petit livre qui n'est pas vraiment un roman, mais un témoignage sur l'enfance.
Chaque chapitres de ce livre est une nouvelle ou un conte (l'auteur a lui même écrit deux recueils de contes), avec un lien entres elles.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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