AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 20 notes
5
1 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
4 avis
1
1 avis
Surprenant roman que celui d'Antonio Ungar , vibrant hommage à sa Colombie natale. le narrateur, je, est un enfant qui nous "raconte" ses souvenirs; avec son pantalon rouge,ses chaussettes jaunes bien remontées sur le pantalon,ses bretelles en velours et sa tignasse rousse, il fête ses trois ans dans le grand jardin de la maison familiale. Les autres enfants il n'aime pas, il les fuit. lui ce qu'il aime c'est la savane, ses arbres, son ciel , c'est courir à perdre haleine, grimper aux arbres et se transformer en tigre....
Les souvenirs de je ne sont pas toujours très gais, son papa abimé par l'alcool disparait de l'horizon, restent sa maman , sa soeur, le chat , les jours sombres , la misère, le malheur et puis l'éclaircie arrive sa maman se dépatouille des griffes de sa mère, et recommence à vivre ; le soleil entre à nouveau dans la vie de ce petit garçon à l'imagination débordante .Tigre, tigre de papier, vautour, qu'importe si le rire et l'amour l'emportent .
Un court roman qui ne se laisse pas apprivoiser facilement mais qui vous laisse un goût ensoleillé en bouche, des images plein la tête , un univers baroque, magique,, violent, et tendre à la fois.
Commenter  J’apprécie          280
Je ne sais pas comment noter ce livre et pourquoi le noter d'ailleurs.

Venant de le terminer je ne peux pas dire qu'il m'ait déplu, mais je ressens un avis très mitigé quant aux sentiments qui m'envahissent la dernière page tournée.

Ai mis peu de temps à le lire, donc j'en déduis qu'il m'a quand même plu.

Ce petit garçon qui a une imagination débordante et très riche, se voudrait être un tigre et grimpe dans les arbres dès qu'il le peut, pour voir le monde des adultes, qu'il ne comprend pas, un peu moins obscur.

Son père absent, devenu fou apparemment est une ombre toujours présente et un manque à son bonheur.

Sa maman un peu dépassée, mais qui finalement rencontrera "le gros homme" jovial et gentil sera là pour lui et sa petite soeur.

Belles descriptions de la beauté de la savane et de l'obscurité de la jungle mais dans une atmosphère que j'ai trouvé étouffante.

Très particulière l'atmosphère de cette lecture un peu pesante pour moi.
Commenter  J’apprécie          150
"Les oreilles du loup" a pour narrateur un étrange garçon.
Quoique, à la réflexion, il n'est pas si étrange, c'est juste un enfant. Seulement, Antonio Ungar restitue avec tant de justesse l'univers enfantin, que nous avons la sensation, dans un premier temps, d'avoir pénétré sur une autre planète. Il faut alors accepter de se souvenir de ses propres jeunes années. Attention, il ne s'agit pas de se souvenir d'événements alors survenus, mais de la façon dont nous percevions ces événements, dont nous les digérions...
Alors, on réalise que oui, ce que décrit Antonio Ungar, par l'intermédiaire de son narrateur, est bel et bien le reflet de ces fantasmagories, de ces réflexes de défense, de ces émotions brutes, quasiment animales, de cet égocentrisme qui constituent le monde intérieur d'un enfant...

En une succession de tableaux, le héros des "Oreilles du loup" nous fait découvrir ce monde, en évoquant certains épisodes qui marquèrent son existence de quatre à huit ans. L'écriture traduit la maturité de qui a pris du recul, mais le contenu du récit nous immerge sans peine et de façon très crédible dans les pensées et la sensibilité d'un petit garçon.

Enfant intelligent mais solitaire, que l'on imagine souvent silencieux (les dialogues sont quasi inexistants), son imagination profuse et sa richesse émotionnelle l'aident à appréhender et à supporter les agressions du monde extérieur, et ces mystérieuses complications qui semblent régir la vie des adultes.
Avec la logique de ses jeunes années, démuni de certaines des clés qui lui permettraient de comprendre les situations qu'il doit parfois subir, il porte un regard à la fois candide et sincère sur ce qui l'entoure.

Ses souvenirs nous mènent de sa campagne natale à la ville, en passant par la jungle andine, où il séjourne en compagnie d'un parent, et des jours sombres -ainsi qu'il les nomment lui-même-, peuplés par la folie du père, les difficultés de sa mère à assumer financièrement ses deux enfants, aux jours plus heureux, grâce notamment à l'apparition d'un gros homme gentil et attentionné dans la vie de sa maman.

Entretemps, il nous aura imprégné de son amour viscéral pour la nature, de l'attachement profond qui le lie à sa mère et sa petite soeur. Il nous aura également touché par l'ingénuité avec laquelle il analyse la cruauté de certaines grandes personnes, et son refus instinctif de se conformer aux règles imposées, lorsqu'elles vont à l'encontre de ses aspirations naturelles...

Une belle découverte.
Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Bienvenue dans le monde fantasmagorique et onirique d'un enfant pas tout à fait comme les autres, à l'imagination débordante. Libre comme l'air ou comme le vent dans les arbres qu'il habite volontiers. du haut de son très jeune âge - à trois et à six ans - et de la cîme des arbres sur lesquels il se juche, il observe le monde qui l'entoure, le sien et celui des adultes, de son oeil acéré. Parce que cet enfant se voit, s'incarne en tigre. La ville est tout à la fois la jungle ou la savane, le chaud ou le froid, au gré de son humeur et de sa fantaisie.

Cet enfant à la crinière rousse, portant bretelles et chaussettes jaunes, est un vrai petit rebelle qui refuse la réalité des choses de la vie, à commencer par l'évidence de l'école. Pour être sûr de ne pas y revenir, il est prêt à mettre le feu à une poubelle. Dans ses rêves éveillés d'enfant, il revoit l'ombre de son père. Il le retrouve courant dans le jardin, de nuit, frappant sur les vitres. le fantôme fou de son père réapparaît par instant, images de plus en plus éphémères, jusqu'à disparaître complètement de la vie de l'enfant. Et puis, il y a la mère de cet enfant sauvage et libre. Cette mère qui n'en peut plus de cette vie et tente de fuir la tristesse de son existence, d'oublier la séparation d'avec le père de cet enfant. Sa mère qui porte sa vie comme un seau d'ordures trop lourd pour elle.

Sa mère retrouvera le goût de vivre, de rire, de se métamorphoser et même de rajeunir, avec le retour des éclaircies. Ces embellies qui arrivent avec l'homme gros qui remplacera le fantôme son père, qui rit de tout et tout le temps, même quand il semble pleurer. Et cet enfant qui aime sa mère et sa petite soeur qu'il compare à un petit chat, sait et sent qu'à eux trois en se serrant très forts, ils deviendront un rocher indestructible, magique, d'une force incroyable et capable de résister à toutes les tempêtes de la vie et de la nature.

C'est une vie d'errance pour cet enfant, faite d'une alternance de jours sombres, mornes et tristes succédant à des éclaircies parcellaires. Cette errance pour trouver la paix - dans tous les sens du terme - se poursuivra entre la savane et la jungle, les villes, la campagne et la cordillère des Andes.

"Les oreilles du loup" d'Antonio Ungar nous invite à un voyage pour le moins surprenant, onirique et pas toujours merveilleux au pays de l'enfance et de son imaginaire. Drôle d'histoire que celle-ci qui s'assemble à la manière d'un puzzle, au gré des souvenirs de cet enfant. Cet enfant, comme sa petite soeur, sa mère ne sont jamais nommés par leur prénom. Ils ne possèdent aucune identité, comme si cela pouvait être l'auteur lui-même qui raconte son histoire personnelle.

Cet enfant, par son regard de fauve et son esprit aiguisé et cynique n'est pas très éloigné du personnage d'Oscar Matzerath dans "Le tambour" de Günter Grass. Comme lui, il semble refuser de grandir pour ne pas entrer dans le monde des adultes ; comme lui, il décrit un monde déshumanisé et violent ; (presque) comme lui, il se sert d'un artifice - ici animalier, là instrumental - pour dénoncer les travers d'une société meurtrie par la dictature. Paradoxalement, c'est une livre tout en finesse, à l'écriture aérienne et poétique. C'est ce qui fait toute l'originalité de cette très belle histoire, celle de pouvoir raconter la douleur, la souffrance, la peine, mais aussi la joie, le bonheur, l'espérance dans une seule et même langue, celle de l'enfance retrouvée et tout en légèreté.
Commenter  J’apprécie          40
http://bartlebylesyeuxouverts.blogspot.com/2008/07/lenfant-est-un-animal-comme-les-autres.html

Extrait :

Né en 1974, Antonio Ungar est un journaliste et écrivain colombien figurant dans la liste « Bogotá 39 » qui regroupe les trente-neuf auteurs les plus prometteurs d'Amérique Latine. Antonio Ungar est un grand voyageur qui, après avoir vécu en Angleterre, au Mexique et en Espagne, est pour le moment installé en Palestine. Mais le voyage décisif est celui qu'il fit dans son pays lorsqu'il partit vivre dans la jungle avec les Indiens de l'Orinoquie. Cette expérience fut décisive puisqu'elle lui donna l'envie d'écrire. Des réminiscences de ce voyage imprègnent ce petit roman récemment traduit par Robert Amutio (le traducteur de Roberto Bolaño) chez Les Allusifs.

L'une des plus grandes réussites de Flaubert dans Madame Bovary est d'avoir mieux décrit la psychologie féminine qu'une femme n'aurait pu le faire. C'est une performance de ce genre que réalise Ungar avec Les oreilles du loup. le narrateur est un enfant et ce roman est écrit comme l'aurait écrit un enfant si un enfant savait écrire. Dans l'histoire littéraire, l'enfant est une figure incertaine, soit parce qu'il n'a qu'un rôle mineur, soit parce qu'il n'est qu'une reconstruction artificielle, comme c'est le cas par exemple dans l'autobiographie où l'enfant n'est que le porte-parole de ce dont l'adulte se souvient de son enfance. L'enfant est alors intellectualisé ; il n'est que le masque de l'auteur. Or, étymologiquement, l'enfant, c'est l'infans, c'est-à-dire celui qui ne parle pas, qui est privé du langage et donc de la raison ; il est encore animal, son rapport aux choses n'est pas médiatisé par le langage (lorsque je m'approche d'une chaise, j'identifie l'objet au concept de chaise, le mot prime sur l'objet), il est direct, la sensation prime sur le discours qui, chez l'enfant de trois ans, l'âge du narrateur, est encore balbutiant. Cela explique aussi l'absence de continuité logique entre les événements. L'enfant, de ce petit roman, nous fait part de son ressenti, mais comme il ne sait pas la raison des choses, celle-ci reste inconnue. le père est là, ensuite il n'est plus là. Il y a des déménagements par manque d'argent, puis de la stabilité, mais c'est juste “comme ça”. Ce que fait la mère, comment elle rencontre des gens qui entrent dans leur vie (l'homme gros), qui sont-ils ? D'où viennent-ils ?, tout cela reste ignoré parce que le point de vue du lecteur est celui de l'enfant et qu'il ne fait que subir sans comprendre et sans s'en préoccuper les contingences de la vie des adultes. le coup de maître d'Ungar est d'écrire une langue qui nous fait oublier qu'elle est une langue, une langue qui est d'abord sensation.

Tout commence par une fête dans la propriété familiale. Au milieu de l'agitation et des cris, un petit rouquin de trois ans avec des chaussures rouges se tient immobile. Ce n'est que pour chasser un petit garçon de son tricycle que l'enfant se met en mouvement. La mère intervient, l'incident est clos, l'enfant retourne dans son coin pendant que les autres gamins reprennent leurs jeux :

« A présent ils m'ont tous oublié et je regarde la scène comme si je pouvais sortir de moi-même. Je continue à ne pas être là. Je fais demi-tour. Celui que je suis marche vers les buissons, s'approche d'un immense eucalyptus, regarde les feuilles bleutées qui se balancent au vent de la savane. Il les observe et grimpe facilement, comme si ses muscles se mettaient en mouvement, sans aucun effort, j'imagine, plantant ses griffes dans l'écorce. Une fois en haut, toujours absent, il refuse de regarder le jardin et les enfants habillés et les éclats de rire et l'agave inutile. Il leur tourne le dos. Il regarde, je regarde de l'autre côté de la grille, sous le soleil, la ville infinie qui s'étend à mes pieds. Et je m'enferme. En moi-même, dans mon corps de grand tigre, dans mon silence, dans la ville qui existe malgré moi, très loin et vaste dans la savane. le vent glacé frôle mes oreilles. Et comme un grand tigre je pose ma grosse tête sur mes avant-bras et attends que les autres, comme le gros, comme la ville et le vent froid, se taisent aussi. »
Commenter  J’apprécie          40
Du haut de ses arbres et de ses cinq ans, un garçon farouchement libre, crinière rousse au vent et ses chaussettes jaunes bien remontées sur son pantalon rouge, guette les ombres du monde des adultes et le fantôme fou de son père. Bringuebalés dans la tourmente de la séparation de leurs parents, sa petite soeur et lui entament avec leur mère une errance entre la savane et la ville, la jungle et les plateaux de la cordillère des Andes, en quête de survie, d'une éclaircie. Les sensations et images isolées qu'il perçoit avec ses yeux de tigre, la force de la violence et du malheur, mais surtout celle de l'amour et de la beauté, composent le portrait impressionniste d'une Colombie sensuelle et meurtrie. (quatrième de couverture)

La présentation éditeur, ci-dessus, résume au mieux la teneur du roman, composé de réminiscences, celles d'un petit garçon attentif et imaginatif qui vit les évènements de son enfance comme un jeu dans lequel il serait tigre et le monde une savane.
J'ai aimé cette lecture, ce style, sans doute bien rendu par la traduction, qui m'a fait penser à de très bons auteurs américains lus autrefois, Faulkner par exemple. Les personnages sont attachants, l'amour du petit garçon pour les membres de sa famille (sa mère, sa soeur, sa si belle cousine) très touchante et la vision partielle d'un enfant particulièrement bien retranscrite.
A travers les yeux du jeune narrateur, on suit surtout le parcours d'une mère en quête de bonheur, traînant dans son sillage deux enfants en bas âge. On l'imagine avoir quitté un homme brûlé par l'alcool, avoir fui une mère froide et autoritaire, et chercher dans son errance un lieu où se poser avec ses petits, et un amour doux sur lequel simplement se reposer. Un très beau roman écrit par un auteur de grand talent !!!

Commenter  J’apprécie          40
Difficile de mettre un avis sur ce roman. Cette année, j'ai galéré pour trouver un auteur commençant par la lettre « u ». Aussi, je ne connaissais pas du tout cet auteur.
Je trouve que le style d'Antonio Ungar est un condensé de José Emilio Pacheco (batailles dans le désert) et d'Agota Kristoff avec la saga du Grand Cahier.
Le tout servi avec une sauce moins âpre que les oeuvres de Charles Dickens. J'ai surtout apprécié la première partie qui se révèle être plus sombre que la deuxième. Par ailleurs, je ne comprends pas le choix du titre, qui reste un mystère par rapport au contenu du livre. À part l'imagination du petit garçon qui arrive à occulter les mauvais moments, cette histoire m'a laissé complètement indifférente. Cependant, je vous conseille de lire la critique de Sylire dont celle-ci est opposée à la mienne afin de ne pas condamner ce livre. Ainsi, vous pourrez juger vous-même en connaissance de cause si le titre va vous plaire ou pas.
Commenter  J’apprécie          20
On peut difficilement imaginer ce que vit un enfant de cinq ans dans sa tête lorsque son père quitte la maison, et qu'il se retrouve avec sa mère et sa soeur. Or avec la séparation viennent la débrouille et l'errance, sorte de traversée du désert pendant laquelle notre héros se regarde vivre plus qu'il ne vit vraiment.

Tout change autour de lui. Son père d'abord, qu'il ne parvient plus à regarder comme tel. Puis le décor, car il faut louer la maison à la campagne. Il y a aussi l'entrée à l'école, contrainte supplémentaire qu'il n'aura de cesse de défier jusqu'au renvoi définitif. La petite famille s'enlise, s'enfonce, jusqu'à finir dans la maison de la grand-mère, dans la ville du grand froid. Ce grand froid qui se répand, glacial, jusque dans les veines de ses habitants pétris de préjugés. Point de réconfort maternel pour la mère délaissée, mais l'humiliation et la honte jusqu'à la rupture, sèche, brutale. Et à nouveau la séparation, d'avec la mère, cette fois, et l'éloignement.

Cette rupture, malgré sa dureté, signera le début de la rémission. Nous n'en pouvons plus de supporter et de subir, alors agissons... La vengeance des enfants est totale (à leur niveau, mais quand même) et la mère en tire une nouvelle détermination, qui marquera la fin des "jours sombres".

Les pérégrinations continuent, mais le paysage a changé. Une lueur d'espoir vient éclairer la vie de notre héros en la personne d'une douce cousine aux mains fraîches, dont la beauté fait redécouvrir la vie au jeune héros. de même que l'oncle qui les accueille à bras ouverts. Peu à peu, notre héros grandit, connaît ses premiers émois (un peu précoces, certes), se sent à nouveau capable d'éprouver du bonheur, de rêver et de vivre son enfance , jusqu'à la délivrance finale de l'ombre du père qui n'a jamais cessé de le guetter.

Un livre très émouvant, au ton dérangeant. On découvre notre héros de cinq ans à travers sa propre voix "off". Ce n'est pourtant pas une réminiscence, mais plutôt une sorte de voix désincarnée, la voix de quelqu'un qui n'arrive pas à vivre ce qui arrive à sa vie. le style est saccadé, plein de phrases courtes et de chapitres plus courts encore, avec beaucoup de non-dits qu'il revient au lecteur de percer à jour. Tout se passe dans l'immédiat, c'est le présent qui prime (et Dieu sait si moi aussi j'ai du mal avec ce temps), mais dans le cas précis, ça sert parfaitement bien l'intention de l'auteur

C'est dur, je trouve, de voir ce petit garçon perdre ses rêves, se transformer en un tigre de papier tout froissé. Et je n'ai pas manqué d'essuyer une larmichette lors de certains passages cruciaux, lorsque l'enfance reprend ses droits: une enfance beaucoup plus lucide, toutefois.

Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est le monologue intérieur d'un enfant qui subit avec tristesse et incompréhension les réactions des autres. Il est difficile d'imaginer ce que vit un enfant de cinq ans lorsque son père quitte la maison. L'évocation de cette période est réussie, mais cela ne veut pas dire que ce soit captivant. Les chapitres sont décousus et pourraient se lire dans le désordre. À la longue, le récit devient répétitif et confus. Les personnages sont flous, les événements incertains et il est difficile de se situer. Là où Ungar est étonnant, c'est qu'il retranscrit avec justesse le mode de pensée de l'enfant.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Et bien, je dois dire que je suis bien déçue par ce livre. Je cherchais un auteur en U, ce qui est déjà assez rare, un Colombien de surcroit……..et j'ai donc trouvé ce Monsieur, et son petit livre, dont la couverture m'a semblé fort sympathique.
Je ne peux pas dire que le livre est mal écrit, bien au contraire. Il est certainement trop bien écrit pour que ce langage imagé, onirique, et finalement abstrait puisse me toucher. J'ai eu beau lire, je n'ai jamais pu m'installer dans l'état d'esprit de ce petit garçon, ni ,m'impliquer dans son voyage à la fois réel et irréel qu'il entame avec sa petite soeur, et sa mère entre la ville et la campagne.
Il fuit le monde réel, et, dans un monologue use d'une symbolique animalière pas très explicite pour moi. Les oreilles du loup, titre de cet ouvrage, restent le mystère du livre.
Un livre qui peut aisément convenir à des personnes ayant une sensibilité et un regard autres que les miens et, qui sont moins en attente d'une histoire, ou d'un scénario que moi.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (33) Voir plus



Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature sud-américaine

Quel est l'écrivain colombien associé au "réalisme magique"

Gabriel Garcia Marquez
Luis Sepulveda
Alvaro Mutis
Santiago Gamboa

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaine , latino-américain , amérique du sudCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..