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L'impatience était au rendez-vous pour dévorer ce dernier tome. On sait qu'Astro s'est réveillé mais quel rôle allait-il jouer? Bien entendu, on aurait pu croire tout simplement qu'il allait tuer Pluto. Mais cela serait vraiment trop simple pour Naoki Urasawa et le co-auteur Takashi Nagasaki. D'autant plus qu'ils revisitent "Astro boy" d'Osamu Tezuka, jamais ils ne se permettraient de ne pas rendre homme au maître du manga. La réponse ne pouvait pas être, il suffit de tuer tout le monde et hop le problème est résolu. le fil conducteur repose sur la notion de la haine et surtout celle cultivée par les hommes. Ils sont obnubilés par la guerre, les cadavres, les armes... le prétexte de la paix et d'enjeux financiers sont les vrais prétextes des conflits. Un sujet très sensible et qui tient à coeur aussi bien à Naoki Urasawa et Osamu Tezuka qui ont été touchés par les bombardements nucléaires américains. Ils savent le coup humain de telles actions et les conséquences sur le long terme. Il était impossible de faire une fin facile et sans nuance. Même si, à la fin il ne reste plus qu'un seul robot le plus fort au monde. C'est surtout le premier robot qui se rend compte de l'inutilité de la guerre. Cette phrase est bien lourde de sens : « La haine est un sentiment… stérile… dont rien ne peut naître… » et elle perdure encore de nos jours. Outre l'absurdité de la guerre, de la colère, ils abordent un thème important avec l'écologie. Ces robots avaient pour but de lutter contre les désastres écologiques pour la survie de l'humain et non la destruction. Un objectif assez noble détourné sans scrupule pour un sombre destin. L'autre propos est la force de l'IA qui dépasse la création basique avec des émotions, de l'empathie, des larmes... Jusqu'à la peur qui hante les technophobes avec des IA qui créent seules des IA. Et si en plus, les robots ignoraient qu'ils en étaient, qu'est-ce que cela voudrait dire? Une fin des plus audacieuses et brillantes que l'on pouvait avoir.
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Un grand Pluto chez les petits miquets

Bien sûr, il faut accepter l'inévitable humanisme un peu naïf, de Tezuka. Ce côté "fleur bleue" qui imprègne son Astro et qui explique que, pour ma part, je lui ai toujours préféré l' "Histoire des 3 Adolf", "Blackjack", "Ayako" ou le formidable "Arbre au soleil".

C'est donc plutôt la caution Urusawa qui m'a attirée vers Pluto.

A la fin de cette série, il faut se rendre à l'évidence : quel bel hommage !

Une formidable histoire qui combine la "vision" du monde de l'immense Tezuka et le talent hors norme de l'auteur de "Monster". le dessin de ce dernier ne semble plus tellement évoluer, mais on se demande bien comment il pourrait s'améliorer encore. Ses visages qui manquaient parfois de signes distinctifs, sont désormais tous clairement typés. Son sens du cadrage et du découpage reste exemplaire (si Madhouse cherche un prochain thème d'animation...) et la longueur raisonnable (8 volumes) de cette relecture finissent d'en faire une des meilleures BD de ces dernières années.
Les larmes de Pluto, la révélation du mystère Gesicht sont autant de moments forts auxquels seuls les ours en peluche diaboliques peuvent résister.
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Arrivé au dernier tome de cette brillante revisite de l'univers d'Osamu Tezuka, avec la disparition émouvante d'Epsilon lors du volet précédent, tous les robots les plus puissants de la Terre sont maintenant morts. C'est dans un climat de fin de monde, rythmé par le compte à rebours d'une bombe à anti-protons, que Naoki Urasawa (Monster, 20th Century Boys, Happy!) et son co-auteur Takashi Nagasaki se lancent donc dans ce sprint final.

Heureusement, tout espoir n'est pas perdu, car Astro s'est réveillé. Mais, en lui injectant la puce contenant les émotions que l'inspecteur Gesicht a ressenties au moment de sa mort, les scientifiques ont pris le risque de le faire sombrer dans la haine et dans la violence. Ce come-back permet donc tout d'abord de raviver la mémoire de l'inspecteur Gesicht, rendant ainsi une sorte de dernier hommage à ce robot qui a servi de fil rouge tout au long de cette enquête policière immergée dans la SF. Mais il permet surtout d'offrir un dernier adversaire de taille aux plans destructeurs des commanditaires de Pluto, ainsi qu'une ultime lueur d'espoir aux habitants de la Terre.

Le combat entre Pluto en Astro s'inscrit d'ailleurs dans la lignée du précédent. Tout comme Epsilon, Astro va tenter d'opposer autre chose que de la haine à la violence de Pluto, proposant donc également une alternative mêlant compréhension et compassion. Si l'affrontement final est particulièrement réussi, on notera également que, contrairement à la fin ouverte de « Monster » ou à la fin quelque peu controversée de « 20th Century Boys », Naoki Urasawa ne loupe pas sa sortie. Ce tome riche en révélations apporte en effet toutes les réponses nécessaires, tout en respectant le message d'espoir distillé par Osamu Tezuka lors de l'une des histoires les plus populaires d' »Astro Boy » : «Le robot le plus fort du monde».

S'il faut retenir la narration exemplaire de cette saga par un maître en la matière, ainsi que le développement psychologique particulièrement réussi d'androïdes que l'auteur est parvenu à rendre extrêmement humains et attachants, il serait déjà bien de ne retenir qu'une seule chose :

« La haine est un sentiment… stérile… dont rien ne peut naître… »

Retrouvez ce manga dans mon Best Of 2011 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Dernier tome de cette saga ô combien palpitante et émouvante. Comme on pouvait s'y attendre, c'est une nouvelle fois la vanité de l'homme et son goût surdimensionné pour le pouvoir qui sont mis en cause. L'être humain ne peut pas jouer indéfiniment avec la technologie sans recevoir le retour de flamme en pleine face. Les robots nous donnent au final une belle leçon, que ce soit en nous faisant comprendre qu'une existence commune est possible, ou en essayant de nous dominer et nous faire disparaitre.

Une histoire magnifique, développée d'une main de maitre par ses auteurs et que tout le monde devrait découvrir!
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La conclusion de toute cette histoire était incertaine et j'ai bien aimé la situation finale.
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Une fin très forte très émouvante qui nous renvoie notre propre nature
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C'est du très lourd. le style Urasawa permet de multiplier les pistes, densifier l'enquête et relancer l'intrigue plusieurs fois tout en questionnant régulièrement les protagonistes sur la notion même d'Humanité. On sent par moments qu'il se force à intégrer des éléments entiers de l'oeuvre de Tezuka, mais l'ensemble, bien que parfois confus, se tient remarquablement et les deux derniers tomes sont tout en accélération tandis que l'étau se resserre autour du coupable - qui n'est peut-être pas le bon - et que les robots les plus puissants du monde continuent de tomber...
Du très haut niveau.
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Suite et fin de la saga Pluto, un des plus beaux mangas que j'ai pu lire cette année. Je vous rappelle l'histoire : les plus grands robots de la planète se font buter les uns après les autres. C'est un d'eux, Gesicht qui est chargé de l'enquête.

Comme pour le tome 1, les autres tomes se terminent en cliff hanger. Impossible pour moi de ne pas enchaîner donc ! C'est pourquoi j'ai pris plaisir à dévorer les volumes les uns après les autres et ai terminé la saga en 3 jours seulement.
Lien : http://iluze.wordpress.com/2..
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La série en 8 tomes de Pluto est un vrai régal ! Difficile de s'arrêter de lire tellement l'histoire est passionnante. le style d'enquête et ses différents rebondissements donnent une histoire canon ! Très belle découverte qui a sa place dans toute bonne bibliothèque.
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Dès les premières pages, cette histoire m'a touchée. Je me suis rapidement attachée aux protagonistes. Je partageais avec eux leur désarroi et leur tristesse. Pourtant, ces personnages si attachants sont en fait des robots, des machines supposément incapables de ressentir la moindre émotion.
Lien : http://librairievaugeois.blo..
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