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La série en 8 tomes de Pluto est un vrai régal ! Difficile de s'arrêter de lire tellement l'histoire est passionnante. le style d'enquête et ses différents rebondissements donnent une histoire canon ! Très belle découverte qui a sa place dans toute bonne bibliothèque.
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📚Dans un futur lointain, les hommes et les robots essaient de vivre en harmonie mais les différences restent prégnantes. Dans ce contexte, le corps du puissant robot Mont-Blanc a été retrouvé, affublé de cornes en bois sur son crâne.Le géant de fer était aimé de tous, ce qui rend ce crime encore plus inexplicable. Au même moment, un des cadres du groupe de défense des lois sur les robots est assassiné. On retrouve sur son cadavre les mêmes ornements.Est-ce que ces deux actes criminels sont liés ? Est-ce un mouvement global à l'encontre des robots ? Qui est Pluto

🖊Pluto de Naoki Urasawa et Tagashi Nagasaki est une réécriture magistrale d'un arc majeur du Astro d'Osamu Tezuka. Reprenant l'idée de base de l'élimination des 7 robots les plus puissants du monde, les mangakas font de ce simple récit d'action, un pur polar psychologique et politique qui nous permet de réfléchir autant sur notre nature humaine que sur les répercussions d'un conflit armé. Tout en gardant en tête l'oeuvre d'Osamu Tezuka, Naoki Urasawa se l'approprie par le biais un immense travail de réadaptation graphique. Astro et tous les robots qui l'entourent ne seront jamais paru aussi humains et attachants que sous les trait du mangaka. A noter que Netflix diffuse à partir du 26 octobre, une adaptation animé en 8 épisodes, fidèle mais techniquement un peu faiblarde.

🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/pluto-n..
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Avis global : Si on m'avait dit qu'un jour je lirais un polar dystopique avec des robots, je dirais que vous avez lu beaucoup de SF !
Et pourtant, c'était sans compter sur le génie de Naoki Urasawa, mon mangaka préféré ! Ma fille m'a apporté les 2 premiers tomes l'autre jour. Quoi ? Des robots ?! Pas intéressée, je passe mon tour ! Puis, comme feuilleter ça ne coûte rien, ma curiosité a voulu en savoir plus. Et une fois le premier tome entamé, impossible de lâcher !

De quoi ça parle ? Dans un futur proche, dans un monde où robots et humains vivent ensemble, une série de meurtres humains se produit, ainsi que la destruction des robots les plus puissants de la planète. L'inspecteur Gesicht d'Europol enquête. Lui aussi fait partie des robots les plus puissants et alerte les survivants, comme Astroboy. Gesicht craint que le mobile des crimes ait un rapport avec une récente guerre entre 2 puissances mondiale, conflit auquel ils ont participé et mis fin.

Mon avis ? C'est génial !! Ce manga est une réussite, un exemple de comment un génie peut s'inspirer d'un chef d'oeuvre pour en créér un autre sans dénaturer le premier. Naoki Urasawa s'est inspiré d'une histoire d'Astroboy d'Izamu Tezuka et l'a réécrite à sa sauce et le résultat est WOW ! L'auteur a voulu faire du robot Gesicht son héros, ce qui permet de suivre l'enquête où tous les codes du polar sont savamment respectés. À cela s'ajoutent des problématiques telles que le racisme, la discrimation, ou les ambitions politiques des uns qui conduisent à des guerres destructrices.

L'histoire se déroule en 8 tomes passionnants où l'on présente en filigrane les autres robots surpuissants et on découvre que derrière les vis et les écrous pointe beaucoup d'humanité, ce qui les rend attachants.

Cerise sur le gâteau, l'animé arrive bientôt sur Netflix (octobre).
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Cette critique porte sur l'ensemble de la série.

Un manga absolument prodigieux qui, en s'inscrivant dans la continuité d'Astro Boy et en admiration pour le travail de Tezuka atteint son but : l'envie de faire découvrir le plus grand mangaka à une génération comme la mienne qui ne l'a pas connu.


On retrouve les ingrédients essentiels à une bonne histoire d'Urazawa : une grande conspiration, les craintes eschatologiques et un sens subtil de l'accalmie, de l'émotion. Même si tous les éléments de l'intrigue sont difficiles à saisir, la brièveté de l'histoire permet de regarder comme d'un bref coup d'oeil tout le talent pour Urazawa à fasciner et à émouvoir tout humain, ou tout robot, sur les questions fondamentales qui sont l'acte de naissance de notre siècle: comment notre fleur peut-elle pousser sur le terreau de la haine ?


J'ai été parfois presque ému aux larmes devant des passages extraordinaires que je tairai ici pour ne spoiler personne. En plus de ce questionnement se retrouvent également les limites infinies de l'intelligence artificielle et des problématiques qu'elle soulève: qu'est-ce que la vie ? Ne pourrait-elle pas, poussée à son paroxysme, constituer un être suprême? Comment la froideur de la machine peut-elle surpasser le brûlant coeur de l"homme ? Qu'est-ce qu'une émotion, sinon un influx nerveux qui passe par notre système biologique ? En quoi cet influx est-il moins signifiant s'il se produit dans une machine ?


Pluto va jusqu'à introduire la thématique du double (chère à Urazawa) au service d'une réécriture du lien entre la créature et le créateur (jusqu'à ce que la créature se crée elle même), qui rappelle les conjectures les plus dingues que l'on peut avoir sur la profondeur d'un personnage comme le Christ. Dépassant la condition humaine, qu'est-ce qui pourrait caractériser sa condition d'homme divin ? Est-ce pure folie que de se dire fils de Dieu ? Élection divine ? Toujours est-il que la thématique de la résurrection, fascinante, est ici abordée à plusieurs reprises : que deviendrait une machine qui pourrait fonctionner sans carte mémoire, ou qui renaîtrait en utilisant celle d'un autre ?
Évidemment, une lecture de la culture occidentale toute nippone et pleine de personnalité, avec ses propres traumatismes et obsessions récurrents (la catastrophe nucléaire notamment, que l'on retrouve dans le nom de certains personnages comme "Goji")


Je lirai et relirai ce manga dans ma vie, pour déceler toute la substance de ce que je ne peux que balbutier ici. Urazawa, par son admiration pour Tezuka, nous pousse à réaffirmer notre admiration pour lui, dans la manière avec laquelle en réécrivant une autre oeuvre, il parvient également à réécrire la sienne.
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L'impatience était au rendez-vous pour dévorer ce dernier tome. On sait qu'Astro s'est réveillé mais quel rôle allait-il jouer? Bien entendu, on aurait pu croire tout simplement qu'il allait tuer Pluto. Mais cela serait vraiment trop simple pour Naoki Urasawa et le co-auteur Takashi Nagasaki. D'autant plus qu'ils revisitent "Astro boy" d'Osamu Tezuka, jamais ils ne se permettraient de ne pas rendre homme au maître du manga. La réponse ne pouvait pas être, il suffit de tuer tout le monde et hop le problème est résolu. le fil conducteur repose sur la notion de la haine et surtout celle cultivée par les hommes. Ils sont obnubilés par la guerre, les cadavres, les armes... le prétexte de la paix et d'enjeux financiers sont les vrais prétextes des conflits. Un sujet très sensible et qui tient à coeur aussi bien à Naoki Urasawa et Osamu Tezuka qui ont été touchés par les bombardements nucléaires américains. Ils savent le coup humain de telles actions et les conséquences sur le long terme. Il était impossible de faire une fin facile et sans nuance. Même si, à la fin il ne reste plus qu'un seul robot le plus fort au monde. C'est surtout le premier robot qui se rend compte de l'inutilité de la guerre. Cette phrase est bien lourde de sens : « La haine est un sentiment… stérile… dont rien ne peut naître… » et elle perdure encore de nos jours. Outre l'absurdité de la guerre, de la colère, ils abordent un thème important avec l'écologie. Ces robots avaient pour but de lutter contre les désastres écologiques pour la survie de l'humain et non la destruction. Un objectif assez noble détourné sans scrupule pour un sombre destin. L'autre propos est la force de l'IA qui dépasse la création basique avec des émotions, de l'empathie, des larmes... Jusqu'à la peur qui hante les technophobes avec des IA qui créent seules des IA. Et si en plus, les robots ignoraient qu'ils en étaient, qu'est-ce que cela voudrait dire? Une fin des plus audacieuses et brillantes que l'on pouvait avoir.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Un grand Pluto chez les petits miquets

Bien sûr, il faut accepter l'inévitable humanisme un peu naïf, de Tezuka. Ce côté "fleur bleue" qui imprègne son Astro et qui explique que, pour ma part, je lui ai toujours préféré l' "Histoire des 3 Adolf", "Blackjack", "Ayako" ou le formidable "Arbre au soleil".

C'est donc plutôt la caution Urusawa qui m'a attirée vers Pluto.

A la fin de cette série, il faut se rendre à l'évidence : quel bel hommage !

Une formidable histoire qui combine la "vision" du monde de l'immense Tezuka et le talent hors norme de l'auteur de "Monster". le dessin de ce dernier ne semble plus tellement évoluer, mais on se demande bien comment il pourrait s'améliorer encore. Ses visages qui manquaient parfois de signes distinctifs, sont désormais tous clairement typés. Son sens du cadrage et du découpage reste exemplaire (si Madhouse cherche un prochain thème d'animation...) et la longueur raisonnable (8 volumes) de cette relecture finissent d'en faire une des meilleures BD de ces dernières années.
Les larmes de Pluto, la révélation du mystère Gesicht sont autant de moments forts auxquels seuls les ours en peluche diaboliques peuvent résister.
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Ce dernier tome clos en apothéose cette sublime série. Que dire de plus sinon que chaque question trouve une réponse et que ce manga finit sur un espoir infini pour l'espèce humaine.
Urasawa est vraiment un mangaka à suivre tant il arrive à insuffler à ses oeuvres une originalité flagrante (même en reprenant un classique tel qu'Astro Boy).

Lien : http://boumabib.fr
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Arrivé au dernier tome de cette brillante revisite de l'univers d'Osamu Tezuka, avec la disparition émouvante d'Epsilon lors du volet précédent, tous les robots les plus puissants de la Terre sont maintenant morts. C'est dans un climat de fin de monde, rythmé par le compte à rebours d'une bombe à anti-protons, que Naoki Urasawa (Monster, 20th Century Boys, Happy!) et son co-auteur Takashi Nagasaki se lancent donc dans ce sprint final.

Heureusement, tout espoir n'est pas perdu, car Astro s'est réveillé. Mais, en lui injectant la puce contenant les émotions que l'inspecteur Gesicht a ressenties au moment de sa mort, les scientifiques ont pris le risque de le faire sombrer dans la haine et dans la violence. Ce come-back permet donc tout d'abord de raviver la mémoire de l'inspecteur Gesicht, rendant ainsi une sorte de dernier hommage à ce robot qui a servi de fil rouge tout au long de cette enquête policière immergée dans la SF. Mais il permet surtout d'offrir un dernier adversaire de taille aux plans destructeurs des commanditaires de Pluto, ainsi qu'une ultime lueur d'espoir aux habitants de la Terre.

Le combat entre Pluto en Astro s'inscrit d'ailleurs dans la lignée du précédent. Tout comme Epsilon, Astro va tenter d'opposer autre chose que de la haine à la violence de Pluto, proposant donc également une alternative mêlant compréhension et compassion. Si l'affrontement final est particulièrement réussi, on notera également que, contrairement à la fin ouverte de « Monster » ou à la fin quelque peu controversée de « 20th Century Boys », Naoki Urasawa ne loupe pas sa sortie. Ce tome riche en révélations apporte en effet toutes les réponses nécessaires, tout en respectant le message d'espoir distillé par Osamu Tezuka lors de l'une des histoires les plus populaires d' »Astro Boy » : «Le robot le plus fort du monde».

S'il faut retenir la narration exemplaire de cette saga par un maître en la matière, ainsi que le développement psychologique particulièrement réussi d'androïdes que l'auteur est parvenu à rendre extrêmement humains et attachants, il serait déjà bien de ne retenir qu'une seule chose :

« La haine est un sentiment… stérile… dont rien ne peut naître… »

Retrouvez ce manga dans mon Best Of 2011 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Dernier tome oblige avec Urasawa, on verse un peu trop dans le mélo. Tant de grandes interrogations pour un enjeu aussi classique a de décevoir. Mais le tout est bien fait et accrocheur. On se retrouve avec un mix de Monster et 20th century Boys par endroit et ça marche plutôt bien.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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"Voilà, c'est fini
On a tant ressassé les mêmes théories
On a tellement tiré chacun de notre côté
Que voilà c'est fini
Trouve un autre rocher petite huître perlée
Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez
Car c'est fini...c'est fini"

Oui, Pluto, c'est fini avec ce tome 8.
C'est court me direz-vous mais ce n'est pas plus mal car parfois des séries plus longues ont tendance à s'essouffler au milieu.

Ici, c'est loin d'être le cas. Pluto a été un régal à suivre jusqu'à...ce tome- ci.
Attention, je ne dis pas que je suis déçue maiiiiis...mais je trouve cela un peu rapide, un peu facile.
Peut-être que je m'attendais à trop, peut-être qu'aucune fin finalement ne m'aurait plu.
Peut-être, mais voilà, j'ai refermé ce dernier tome un peu sur ma faim sans éprouver d'émotions hormis un peu de frustration.
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