Flow, tome 2

Ce tome 2 suit la même trame que le premier : une affaire de « flow » différente à chaque chapitre. J'avais peur de me lasser mais force est de constater que j'ai d'avantage apprécié cette suite comparé à l'opus précédent.

Certains thèmes brièvement effleurés m'ont touchés comme le fait de se comparer aux autres, de ne pas savoir ce qu'on a envie de faire de son avenir, entre autres choses. Cela peut sembler peu original mais j'ai trouvé chaque affaire agréable à suivre, le tout traité avec simplicité. C'était tendre, émouvant, j'irai même jusqu'à dire poétique avec cette brume mystérieuse qui accompagne l'apparition et la disparition des « flows »... de plus, j'ai aimé avoir un chapitre entier sur le personnage principal féminin, Chima. Cela nous permet de mieux la comprendre, et ainsi avoir des pistes quant à l'origine du phénomène qui la touche (aurons-nous toutes les réponses au tome 3?).

Il m'est difficile d'en dire davantage sans spoiler, ce qui est certain c'est qu'il me tarde maintenant de lire le dernier de la série !

Sur le même principe que le premier tome, Yuki Urushibara nous régale de petites histoires où quotidien et fantastique se mélange le temps pour les personnages d'échanger sur leurs regrets. Touchant et émouvant, assurément singulier.

Si le concept des Flows vous avez séduit dans le premier tome, ça devrait être le cas ici également. A l'inverse, si vous y étiez hermétique, je ne pense pas que ce deuxième tome calqué sur le premier vous convaincra. Faisant partie de la première catégorie, j'ai beaucoup aimé retrouver les deux héros spécialistes de Flow qui sont appelés à chaque fois qu'un nouveau phénomène apparaît.

Les histoires sont peut-être banales. On est avec un couple de retraités qui ne savent plus communiquer, une adolescente qui en a marre d'avoir une mère étouffante, un petit garçon à qui son meilleur ami manque, un jeune homme qui regarde de haut son voisin et un jeune papa qui a négligé sa femme. Encore beaucoup de regrets à traiter et de Flow à annihiler, mais cela a un charme certain. Chacune de ces histoires est banale mais émouvante, chaque personnage étant bien croqué et surtout les décors jouant un vrai rôle dans l'histoire. J'aime beaucoup l'ambiance qui en découle, mélancolique et intimiste à souhait avec une touche d'humour pince sans rire qui m'amuse toujours.

J'ai adoré les dessins de Yuki Urushibara pour capturer ces moments. le brouillard du Flow est à l'aune de celui qui recouvre les sentiments perturbés des personnages. C'est du coup plein d'une poésie aérienne entachée de floue. Les paysages et autres décors ruraux sont magiques. Ils dégagent quelque chose de singulier. Il en va de même pour les décors urbains, qui sont au final ceux de petites villes et qui ont un côté très nostalgique, rappelant un Japon d'autrefois et non celui de la course à la technologie de nos jours. C'est reposant.

En plus, l'autrice n'oublie pas son fil rouge et nous offre également au milieu de ces chapitres un peu pépère, un chapitre consacré à Chima, l'assistante d'Hirota, qui a rajeuni pour vivre désormais dans le corps de ces 12 ans. C'était un chapitre plein de joie de vivre, qui donnait l'impression de vivre dans un rêve, et qui m'a permis de cerner un peu plus ce personnage qui ne faisait que passer dans les autres chapitres et qu'on ne caractérisait que par son opposition tout feu tout flamme au caractère mollasson du héros. Ici, on comprend un peu mieux ses aspirations et à l'inverse ses craintes qui la pousse peut-être à être à la naissance de ce Flow. Mais nous en reparlerons probablement dans le prochain et dernier tome.

Flow est donc une charmante lecture mélancolique et reposante où l'âpreté des regrets se mélange à la poésie très intime du travail que chacun fait sur soi pour mettre fin à ces phénomènes. Une belle façon pour travailler sur la psyché de personnages banals et d'un quotidien passe partout qui pourtant recèle de pépites de vie !
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Ce tome est un véritable coup de coeur ! Il se distingue par une finesse remarquable dans la manière dont il entrelace des éléments de mystère autour des flows, de drame humain et d'humour. L'humour dans ce tome est, pour ma part, joliment intégré à l'histoire à travers des situations comiques, telles que les actions du chat Shachô (dessiné en arrière-plan ou intégré dans l'histoire), le comportement parfois immature que peut avoir Hirota vis-à-vis de certaines situations, ou encore la tournure inattendue à la fin du chapitre final de ce tome. En parallèle, le récit met habilement en lumière comment les "flows" viennent perturber et/ou tristement bouleverser le quotidien des personnages, les plongeant dans des situations hors du commun qui révèlent leurs tourments intérieurs. Ce mélange habile de ces quatre thématiques (avec l'enquête et le fantastique) fait que j'ai fortement apprécié la lecture de ce tome.
En effet, chaque histoire est une fenêtre ouverte sur des problématiques humaines profondes. le tome aborde des sujets allant des tensions au sein d'un couple âgé et de la prise de conscience tardive de la vie et des actions menées, à une relation mère-fille caractérisée par une surprotection maternelle qui empêche à l'une d'entre elles de vivre sa propre vie et d'exprimer ses goûts, en passant par les regrets liés à l'incapacité de dire au revoir à quelqu'un, soulignant que la vie est éphémère et qu'il faut profiter de chaque instant, jusqu'aux relations entre voisins et aux comportements nés d'un manque de connaissance mutuelle, avant de finir ce tome par la douleur liée à un amour évanoui.

Avec ces thématiques joliment illustrées, la mangaka "URUSHIBARA Yuki" excelle, selon moi, à capturer ces dilemmes humains avec une grande efficacité narrative, nous faisant réfléchir sur la complexité des relations humaines et sur notre propre vie. Personnellement, j'ai été profondément marqué par ce tome pour sa capacité à aborder avec tant de justesse et de sensibilité une variété de thèmes de vie. Il s'agit donc clairement de l'un de mes coups de coeur de lecture de ce début d'année 2024. Les différentes petites histoires, illustrant différents dilemmes humains, m'ont personnellement touché par leur résonance avec les réalités complexes et souvent contradictoires qui peuvent affecter notre existence, dont certains font fortement écho à la mienne...
Ce volume restera dans ma mémoire comme un exemple éloquent de la manière dont les mangas peuvent sonder et éclairer les facettes multiples de la psychologie humaine et de nos vies. Je le conseille donc très fortement !

Le premier tome, lu en début d'année, avait été une véritable belle surprise. On a un univers particulier mais qui est vraiment fascinant. J'avais beaucoup aimé le premier tome, l'intrigue, les personnages etc. C'était une belle lecture et je dois avouer que j'étais assez impatience de découvrir le second tome. Et bien, je trouve que ça reste dans la lignée du premier et que ça m'a vraiment beaucoup plu. Je suis impatiente de découvrir la suite de ce manga.

Dans ce second tome, on retrouve Hirata spécialiste en flow, ces phénomènes bizarres qui déforment l'environnement. Il traque leur source pour essayer de les faire stopper au plus vite avec l'aide de son assistante Chima et son chat Shachô. Chima a toujours la même apparence. Victime d'un flow, elle a beau avoir 35 ans elle a en vérité l'apparence d'une jeune adolescente de 12 ans! Et elle espère que son travail pourra l'aider à régler les conséquences de ce flow.

J'ai bien cru que Chima allait enfin pouvoir retrouver sa véritable apparence. Mais il semblerait qu'il faille attendre le troisième et dernier tome pour être véritablement fixé sur son cas. Elle n'a pas une vie facile à cause de ça justement. Avoir l'apparence d'une enfant de douze ans alors que vous en avez 35… Elle a du quitter son emploi, elle doit toujours prouver qu'elle a vraiment l'âge qu'elle dit, elle galère à trouver des habits qui lui plaise sans que ça fasse vraiment enfant. Bref, sa vie n'est clairement pas la meilleure vie que l'on puisse avoir. Mais c'est aux côtés de Hirata, elle arrive tout de même à s'épanouir un peu. Combattre les flows est loin d'être de tout repos.

Il me tarde vraiment de découvrir le troisième et dernier tome. Je me demande si Chima va enfin pouvoir reprendre sa vie normale. Si elle va enfin pouvoir reprendre son apparence de femme de 35 ans. J'adore le personnage de Hirata, il me fait beaucoup rire et forme un très bon duo avec Chima. L'univers de ce manga est vraiment très plaisant, j'aime beaucoup le côté fantastique de l'histoire. J'aime surtout le fait que les flows prennent vie souvent grâce aux sentiments des personnes. Je trouve ça plutôt chouette! Il me tarde vraiment de découvrir le dénouement de cette histoire.
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Les flows apparaissent suite des émotions fortes de certains individus. Un homme qui se sent supérieur à son voisin, un conflit dans un couple marié suite à la retraite de l'époux, la séparation d'un couple à cause du travail... le choix ne manque pas. Yuki Urushibara aborde aussi bien l'amour que l'amitié. Il n'est pas question de classe sociale ou de valeur humaine. Chacun vit des contrariété forte qui donne naissance à un phénomène surnaturel. Hirota et Chima interviennent pour que les choses redeviennent comme avant. Il faut trouver qui est à l'origine et pourquoi cela a généré une chose magique. La mangaka dévoile des soucis intimes dont lesquelles bien des lecteurs pourront se reconnaître. Comment faire face quand on perd son meilleur ami? Comment savoir ce que l'on veut vraiment? le travail a t'il plus de valeur que la famille? Ainsi, les pages se tournent simplement avec le sourire. Il y a un rebondissement de taille puisque Chima pendant un bref instant prendra de l'âge. Pourquoi ce changement si court? Y a t'il un sens caché? Nous en saurons plus dans la suite des épisodes. Nous découvrons son inquiétude rester dans un corps d'enfant quand on a 40 balais. Comment sortir avec ces amies? Comment boire sans être saoule au premier verre? Comment rencontrer l'amour? se projeter dans l'avenir? Un personnage n'est pas à négliger avec Shachô le chat. Son instinct le mène toujours à celui à l'origine du problème. Impossible de résister à la représentation de l'animal avec son trou du cul. Les propriétaires de félin savent bien que leur compagnon adore le montrer. Tout est bien amené pour nous inciter à poursuivre l'aventure.
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