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Les loups du tsar tome 1 sur 6
EAN : 9782895493747
Éditions Les Intouchables (01/04/2011)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Au coeur de la Russie du début du vingtième siècle, des personnages créent la frayeur dans les petits villages en enlevant des nouveaux-nés pour renflouer leur armée. Ces personnages, les Loups du tsar, se dévouent entièrement à la tâche de protéger le tsar Nicolas II et élisent chaque année de nouveaux membres. Dirigée par le Grand Maître Grégori, la communauté des Loups remplit bien sa mission jusqu'à la mort de celui-ci, immédiatement remplacé par Raspoutine, un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Roman historique fort intéressant puisqu'il nous plonge dans l'univers des Tsars et de la Russie.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le vieillard le fixa en fronçant les sourcils. De sa main osseuse, il tapa l’épaule de l’aubergiste, qui devait faire deux fois son poids.
– Tu es un brave garçon Lev... Écoute-moi bien, murmura-t-il en jetant un coup d’œil aux alentours. Prends grand soin de ta femme, car je crois deviner qu’elle donnera très bientôt naissance à votre nouvel enfant.
L’aubergiste opina de la tête, le sourire aux lèvres et la fierté au front.
– Je te le répète, prends grand soin d’elle, elle aura peut-être besoin de ta force et de ton soutien. Les Loups sont tapis dans l’ombre, dit-il en fixant la forêt aux limites du village. Ils attendent, mais ça ne saurait être long! Ils viennent... Ils nous guettent! Le jour de la naissance de l’enfant, barricadez-vous et n’ouvrez à personne...
[...]
Le vieux fou salua la bête d’un signe de tête, comme on salue son adversaire, ou encore comme on capitule devant sa force absolue, acceptant l’inévitable issue d’un duel perdu d’avance. Les pensées du père Droski s’effaçaient, son esprit ne pouvait plus se projeter dans l’avenir, même proche. C’était la fin.
– Nous nous retrouvons enfin... Je t’attendais depuis si longtemps, en réalité! Toutes ces années depuis notre dernière rencontre... Tu aurais dû me prendre il y a longtemps de cela, sur cette ferme isolée dans les Carpates... Je suis prêt, marmonna le vieil homme en fermant les yeux.
Le loup le fixa avec attention, immobile et puissant, jusqu’au moment où il s’élança.
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L'inconnu plaça l'enfant contre lui dans son manteau de fourrure qu'il referma soigneusement. Il fit un signe à ses acolytes et aussitôt les trois hommes sur leur cheval disparurent dans la nuit tombante. En quelques secondes, un calme oppressant vint se glisser dans la petite clairière où se trouvait la ferme des Baranov. Quelque chose dans ce décor bucolique avait changé. Une empreinte invisible avaut marqué le paysage qui ne serait plus jamais le même. Des flocons de neige commencèrent à voltiger autour des arbres, recouvrant le sol d'un léger duvet. La pénombre engouffrait les pas des chevaux et un fin tapis blanc couvrait leurs traces, comme pour effacer l'horrible scène qui venait de se jouer. L'hiver s'installait et, avec son arrivée, s'annonçaient de longues nuits de froidure.
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Le comte revenait de sa promenade quotidienne à
cheval, habitude qu’il avait prise lorsqu’il n’était
encore qu’un enfant et qu’il vivait en Inde. Il aimait ce
moment d’évasion, qui lui offrait l’occasion de réfléchir
et de prendre du recul face aux événements, surtout
lorsqu’il avait des décisions à prendre. En tous
lieux où il avait vécu, il ne s’était jamais départi de
cette activité, et même les caprices des saisons ne
pouvaient contrevenir à ce rituel.
L’automne avait commencé son travail, parsemant
le paysage campagnard de teintes dorées et de rouille.
Le cavalier aimait particulièrement la lumière de ces
derniers jours de septembre, et même si les saisons ne
changeaient guère en Inde et que l’automne n’y existait
pas à proprement parler, malgré les pluies torrentielles
de la mousson, quelque chose dans la pureté de
cette lumière couleur ambrée lui rappelait le pays où
il avait vécu ses années de jeunesse.
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L’homme le regarda en souriant, découvrant des
dents d’une blancheur surprenante. Il arborait le
sourire
niais de celui qui pense avoir le dessus sur
quelqu’un. Ce sourire stupide qu’offre parfois l’avantage,
mais qui s’efface sitôt que la situation se renverse.
— Ben, pour commencer, monseigneur, vot’pécule,
ensuite… vos bottes.
Le comte le regarda d’un air malicieux, se retenant
de sourire. Il entreprit de détacher sa bourse avant de
la tendre au malfaiteur. L’homme la prit avec plaisir,
conforté dans l’idée qu’il contrôlait parfaitement la
situation et que le petit aristocrate lui obéirait au doigt
et à l’oeil. Persuadé que ces gens de la noblesse ne
savaient pas se défendre, il l’imaginait à sa merci,
croyait posséder un droit de vie ou de mort sur lui, et
cela l’amusait beaucoup. Bien que le comte ne semblât
pas effrayé, le bandit ne douta pas un instant de ses
chances de réussir cette affaire.
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Il était plus qu’évident que ces hommes n’étaient
pas là pour braconner, encore moins pour se balader.
Ils venaient de l’appeler comte, ce qui signifiait qu’ils
savaient qui il était. C’était certainement à lui qu’ils
souhaitaient avoir affaire. Sur ses gardes, Henri-
Philippe dit avec autorité :
— Vous savez que vous êtes sur un terrain privé, et
que ces bois sont la propriété du roi. À moins d’y être
conviés, vous n’avez aucun droit de vous trouver ici.
— P’t’être bien qu’c’est nous qui l’avons tuée,
p’t’être bien aussi qu’on est sur une terre privée, et
p’t’être bien qu’on a une bonne raison de s’trouver là !
Mais tout ça, ça vous r’garde pas !
Sans tergiverser plus longtemps, l’homme fit glisser
un couteau de sa manche et le pointa vers le promeneur,
qui eut un léger mouvement de surprise.
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