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3,45

sur 669 notes
Je sais que je suis moi mais toi tu dis que tu es moi alors qui de toi ou de moi est vraiment toi ?
Avec Didier van Cauwelaert...
On est toujours un peu en alerte...
Il cache plus d'un truc dans sa veste....
Et le paranormal n'est jamais en reste.
Ici ...coma dépassé...
Comment ça s'est passé ?
Expérience de mort imminente ?
Télépathie entre arbres et plantes?
Botanique inconnue pour moi quand je découvre une orchidée rare et ingénue, qui ne pouvant se reproduire comme les autres , se pare des atours d'un bel insecte. Imitation de ses phéromones. Étreinte subtile mais le pauvre berné n'en répandra pas moins le pollen chez les copines et le tour est joué. Très très subtil Mademoiselle !
Entre romance et infos réelles, il en profite pour assainer un coup de griffe aux Lobbies. Monsanto…mon sang tourne...OGM:
Organisme
Grandement
Maléfique.
Pour la suite...l'avenir nous le dira.
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Après Jules et son retour, je repique chez Didier van Cauwelaert avec Martin, le botaniste américain que même son épouse ne reconnait plus!
Y'a un truc, bien sûr, mais lequel? Que s'est-il passé pendant le coma de Martin? Est-il lui, ou a-t-il piraté la mémoire de quelqu'un d'autre?
Qui est l'imposteur? lui? l'autre? les deux?
Qu'est-ce que les synapses traumatisés ont bien pu faire?
C'est sidérant, captivant.
La mémoire de martin est pourtant bien là: précise, profonde, évocatrice de sa vie et de tous ces détails qui ne s'inventent pas.
Les preuves se dérobent, des espoirs s'allument et une histoire naît.
Van Cauwelaert me ballade jusqu'au dernier chapitre, avec de belle échappées sur cette science séduisante qu'est la botanique, puisque Martin est un botaniste émérite.
... On a beau freiner plus ou moins consciemment, la fin du livre arrive; Elle ne m'a pas trop déçue, la chute... Puisque Hors de moi reste une histoire d'homme, humaine et que je recommande sans restriction.
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Pendant quelques jours de vacance en Bourgogne j'ai porté mon choix dans la bibliothèque des amis chez qui je logeais sur un Van Cauwelaert. Et c'est ainsi que j'ai avalé avec autant de plaisir qu'un gouleyant pinot noir sur le fruit ce court thriller d'environ 200 pages. J'ai beaucoup aimé les deux sans modération. Au point d'embrasser les arbres ? Non pas tout à fait.


J'ai honte car c'est un des écrivains que j'ai le plus lu, toujours avec facilité et avec admiration pour sa belle imagination, sa touche de fantastique et puis sans m'en lasser j'en apprends toujours un peu plus sur les arbres. Je ne lui ai dédié aucune chronique et celle-ci pour une rentrée de vacance j'éprouve bien des difficultés à la sortir hors de moi.


Alley il mériterait d'être Belge, une fois ; surtout après avoir fait vivre un tableau de Magritte. Je ne pourrais faire plus beau compliment, il me semble.


Pour l'emballage final, je dirai sans divulgâcher que c'est une époustouflante histoire de conditionnement : Jason Bourne sans Jason Bourne mais avec Taxi. ^^
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C'est l'histoire d'un mec hors de lui, tellement hors de lui qu'il est devenu triste, triste à en pleurer, petite chose devenu sans défense, genoux pliés il s'affaisse, comme l'oiseau tombé du nid il cuite-cuite sa détresse, les ailes affolés, il se prend la tête entre ses mimines et il laisse couler l'adversité, le sel qui se goutte sur ses lèvres qui tremblotent, la honte empourpre ses joues d'un égo blessé…

Dans sa tête il rumine la douleur, se laisse bercer par la déchéance qui l'enveloppe de tout son pathétique, il a soif, sa gorge qui hoquette, il se précipité sur l'oubli d'une bouteille de Rhum, vapeurs exotiques qui s'Antilles d'une chaleur d'ébène, souvenirs qui font remonter l'amertume d'un passé révolue au nom d'une bite dans le cul, jusqu'à l'orgasme à gorge qui se brûle sous l'excès d'un breuvage à l'eau pimentée, il grimace son dégout devant le miroir à honte, il ne se reconnait plus, sans rire son visage n'a plus le même charme, son sourire a déserté au prix d'une moue dégueulasse qui lui déforme le bonheur…

Mais soudain, il y une petit chose qui tire sur son pantalon, et qui lui dit :

« Papa, papa… »

Surpris par ce tirage de pantalon, il se baisse et la petite fille l'encercle de ses petits bras, alors à son tour il la protège de ses bras à lui, et tous deux se serrent forts dans un torrent d'émotions, les bisous s'invitent à l'innocence de cet acte d'amour à l'altruisme infantile, alors l'homme puis le papa, relève un peu la tête, sèche son passé d'un revers de manche… La petit fille est conquise, elle sourie, elle est heureuse, il se redresse, soulève son petit cul de môme, embrasse son visage de bisous, colle sa tête sur la sienne et se dandine dans une danse improvisée, la petit fille rigole, et cri :

"encore, encore papa, vole papa, vole… "

Il y des choses dans la vie qui foutent la misère dans la tête, un KO pleine gueule, alors tu as le choix d'un naufrage à la con, à voiles en berne, ou tu te tripotes un peu la raison d'une vie qui vaut peut-être la peine d'être affrontée comme elle vient, des fois tu passes le cap, des fois tu dérives dans la solitude sordide et égoïste, mais à quoi bon, à quoi bon se foutre minable dans le calebute, bordel de chiotte, colles toi le nez dans ta connerie, inspire, l'odeur de merde va passer, et tourne la tête sur la misère du monde, et regarde toutes ces femmes, regardes les bien, dans les yeux, pense avec le cerveau du haut, réfléchis un peu : leurs courbes délicieuses, leurs yeux, leurs regards, leurs rondeurs, leur grâce méritent de te tripoter l'envie de tout niquer, de les déshabiller d'un respect obsédé par tant de nichons, regarde comme elles te sourient, leurs lèvres s'astiqueraient bien sur ta lubricité de branleur aguerri , sous tes mains tu sentirais leur peau douce, imagine toutes les saveurs aromatisées à la passion de deux corps enlacés dans la lubricité perverse, sans tabou, on s'en cogne que ça coule, redresse ta tête de con pauvre mec, accorde un peu ton sourire à tes rires, prépare la bonne blague, dans leurs yeux tu y verras des étoiles, regardes comme ils brillent leurs yeux, ça donne envie d'y crever de perversité romantique comme dans un comte de fée la robe en moins, caresse et écoute comme elles respirent sous tes doigts, profite de ces moments innocents ou l'on oublie tout…

allez il est temps que tu profites, que tu arrêtes de perdre ce temps précieux qui finira par te crever, bouffer par les vers dans une boite en bois veiné au chêne teinté, et que tu aimes tant travailler, oublie les futilités qui te plombent la joie de vivre dans la luxure exubérante, la poésie de pacotille, écris à en perdre la raison dans l'incompréhension la plus totale, ne donne pas de sens à l'insensé, compose un bouquet de mots à la con entre enculé et amour, tu peux marier les odes musicales à la vulgarité mal baisée dans un déluge de n'importe quoi dont tu es le seul à détenir la clef de ton délire qui s'effluve de cette bouteille à moitié vide qu'il est grand temps de refermer, que tu maudits de ta déchéance, oublie ce passé, avance droit dans le minou tout trempée d'un présent qui se compose dans la joie et la baise…

Bonne fin de journée

PS : Bouquin bof, du déjà vu quoi mais ça se lit vite hein
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Martin Harris, un Américain fraîchement débarqué à Paris pour commencer une nouvelle vie, sort d'un coma suite à un accident de voiture et rentre chez lui, tandis qu'il n'a aucune nouvelle de sa femme Liz. Lorsqu'il arrive à leur appartement, c'est un homme du même nom que lui qui lui ouvre, et sa femme ne semble pas le reconnaître, tout comme ses nouveaux voisins non plus. Qui est cet homme qui lui a volé sa vie ? Pourquoi Liz ne le reconnaît-elle pas ? Martin va chercher à savoir la vérité...

Peu de pages, en deux heures c'est réglé, car c'est haletant. On veut savoir ce qui est arrivé à Martin, on s'imagine mille et une explications, on attend le gros boom final. Mais à force de voir des films et séries très bien construits, on essaie dès les premières pages d'imaginer le destin du personnage principal, de résoudre l'énigme par nous-mêmes. Et à fortiori, on finit par trouver la solution (ou à s'en approcher fortement) tout seul comme un grand, avant la fin.
Ainsi en conclusion, c'est un thriller très honnêtement écrit, qui laisse pas mal sur sa faim au final, vu qu'au lieu de l'explosion ultime on obtient uniquement un petit "pouf".
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un bon roman, divertissant qui se lit d'une seule traite. Sans doute pas de la grande littérature mais un texte bien mené et plaisant. Un bon livre de Cauwelaert.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Poussée par la soif de découvrir qui des deux Martin Harris est le vrai, j'ai finalement lu ce petit roman en moins de deux heures. Puis à la fin je me suis dit il m'a bien eu cet auteur! Comment est-ce qu'on est arrivé au service secret? C'est ça le mystère conduit par Didier van Cauwelaert , l'auteur dont la plume, la profondeur des intrigues et le goût aux phénomènes mystérieux ont du mérite...
Entre thriller et espionnage, Hors de moi est un petit voyage dans l'âme humaine troublée, et on passe un petit moment agréable, l'attention reste en alerte du début jusqu'à la fin.
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Dans un style drôle et emprunt d'émotion, Cauwelaert aborde ici un de ses thèmes préférés qu'est la recherche d'identité. Ce court roman se lit d'une traite et le dénouement nous prend au dépourvu, mais est bien dans la lignée de ce que cet auteur nous réserve habituellement.
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Encore un auteur que je découvre, j'ai pris ce livre dans une bouquinerie, un peu au hasard, mon choix s'étant fait surtout dans le but de découvrir le style, la plume, l'univers.

Alors je dois avouer que le sujet de la perte d'identité mais surtout l'usurpation par un autre de celle-ci, jusqu'à perdre sa femme, son travail est prenante. L'histoire est menée tambour battant, l'écriture fluide le permettant et l'on se met, tout en lisant à échafauder des hypothèses mais l'auteur au fur et à mesure les démonte une à une.

Cet homme si sûr de lui, ce Martin Harris, botaniste américain débarquant en France avec sa femme Liz pour occuper un poste à l'INRA, va devoir prouver à tous qu'il est le véritable Martin Harris alors que tout prouve le contraire, qu'il est un autre, étant aidé en cela de Muriel, une chauffeuse de taxi bienveillante, la seule qui portera crédit à son histoire et lui viendra en aide....

La mécanique fonctionne, j'ai voulu savoir le fin mot de l'histoire et puis le dénouement dans la toute fin est digne d'un ....... (oh je ne vais rien vous dire) univers littéraire dans lequel je me plonge rarement. A la fois une sorte de thriller, policier (par l'enquête) mais aussi, au final, sur la personnalité, qui est vraiment cet homme, est-il vraiment celui qu'il dit être ou un autre totalement différent ? Et les deux questions ont peut-être une réponse qui combinent les deux..... En tout cas sa quête à retrouver son nom, son poste, sa femme, sa vie va le porter à se poser des questions sur sa propre existence.

Toute la partie des plantes et insectes qui font partie de son domaine professionnel est, certes, instructive, formant une sorte de pause dans le récit mais j'ai eu parfois du mal à comprendre tous les sens, parfois très scientifiques et j'ai trouvé que cela "cassait" un peu le rythme du récit comme l'intervention d'un neuropsychiatre, qui tente de donner des explications et implications sur la mémoire, le coma et les EMI (Expériences de Mort Imminente) mais qui apparaît puis disparaît sans autre explication et moi ce personnage me plaisait bien.

Cela se lit bien, un livre de détente, les pages se tournent vite, c'est un page-turner avant tout, posant les indices et les démontant au fur et à mesure, quant à la crédibilité, pourquoi pas, mais je laisse à des spécialistes du genre le soin de répondre.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Dès les premières lignes,je savais que j'avais déjà lu ce livre de Didier van Cauwerlaert, mais ne me souvenant plus de la fin j'ai persisté par à-coups.
Beaucoup de temps pour en venir à bout non par difficulté d'écriture il est très bien écrit, mais pour cause de journées trop remplies( jardinage,confection de masques,reprise du travail très tôt le matin etc.....),qui ont fait que le soir ,il ne fallait pas me chanter de berceuse pour sombrer dans les bras de Morphée !! J'essaie difficilement de reprendre ,à présent malgré le confinement ,un rythme normal,mais qu'est-ce qui est normal tout de suite??
Une histoire de dédoublement de personnalité, le suspense y est présent,la fin surprenante,qui aurait dû m'accrocher,mais que je n ai pu apprécier à sa juste valeur ,trop préoccupée par ce que nous vivons actuellement.
Je viens de reprendre un Sorj Chalandon: une joie féroce en souhaitant pouvoir le lire " à tête plus reposée ".⭐⭐⭐
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