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Des questionnements intéressants sur la foi, le clonage, le rôle de l'Eglise, les sectes etc. Qu'est ce qui fait le Christ ? un ADN et un corps physique ou les miracles et la Foi ?
L'écriture est simple mais pas désagréable. L'histoire est crédible. Mais je me suis ennuyée. le suspens ne m'a jamais vraiment tenu en haleine.
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Il s'appelle Jimmy. C'est un américain de trente-deux ans. Il vient de se faire plaquer. Il est fauché, nettoie et répare des piscines pour pouvoir vivre dans un studio miteux. On vient de lui annoncer qu'il est le clone du Christ.

Roman iconoclaste nous présentant une Amérique futuriste, qui traque l'obésité et cherche à augmenter la fertilité de ses citoyens, une Amérique dans laquelle Jimmy a pu naître, manipulation génétique issue du suaire de Turin, sous l'administration Clinton, « L'évangile de Jimmy » nous fait le rencontrer à l'âge adulte où, ignorant tout de ses gênes, Jimmy se languit de son ancienne maîtresse et répare la piscine d'une gentille vieille dame. Un clone du Christ, le seul qui soit parvenu à maturité, et que l'on a « égaré » dans un incendie à la fin des années 90. A trente-deux ans, Jimmy est juste un américain comme les autres. Jusqu'à ce que la Maison Blanche parvienne à lui remettre la main dessus.

De l'eau chlorée à l'eau bénite. Ce récit, c'est avant tout celui de la transformation d'un homme. Comment réagiriez-vous si aujourd'hui, on vous apprenait que vous êtes issu des gènes de Jésus lui-même ? Cette question, le lecteur est amené à se la poser en même temps que le héros. Suivriez-vous votre « destin » ou tourneriez-vous le dos à vos origines ?

Le roman alterne deux voix : celle de Jimmy, et celle des « autres ». Etonnant procédé, qui nous permet une vision globale de l'histoire. A la fois drôle et émouvant, improbable mais réaliste, c'est une histoire de révélation et de manipulation, basée sur le conditionnement et ses effets, sur la foi. C'est un questionnement sur les miracles, les dérives de la génétique, l'éternel débat religion/science. Sorti de tout cela, c'est avant tout un très bon roman que l'on prend grand plaisir à lire : le style est des plus agréables. La chute de l'ouverture est jouissive et donne le ton. le début est des plus drôles, et malheureusement, j'ai tout de même eu la sensation que la fin ne tenait pas les promesses du début. Dommage.

Jimmy est un personnage foncièrement bon, sympathique : au début, on le plaint, quand on l'entend évoquer sa peine d'amour récente, son enfance sans amour, sa vie sans attrait, puis on s'exalte en même temps que lui. Puis, soudainement, on le perd : conditionné, il perd de son humanité, et, quelque part, de son humanité.

Lien : http://well-read-kid.over-bl..
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amusant, pas le meilleur
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Bouquin passionnant, dévoré en quelques jours. Incroyablement documenté et étayé, au point d'en donner la nausée, c'est certainement un des ouvrages les plus subversifs que j'ai lu sur le traitement religieux par la société et l'Eglise contemporaine...
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Je viens de terminer ce récit grâce à la recommandation d'un ami. Je n'avais jamais lu du DVC dont, dans mon inculture crasse, je ne connaissais même pas l'existence. Quel découverte, quel coup de poing rafraîchissant ! J'ai trouvé ce bouquin fantastique. L'humour y est décapant, j'ai souvent éclaté de rire. Profondeur, audace, liberté de ton, imagination, verve et quelle subtilité d'écriture ! DVC est une plume 18 carats.
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Je me suis laissée agréablement surprendre par cette lecture, d'autant plus que les autres livres lu de cet auteur sont d'un genre bien différent !!
L'histoire n'est finalement pas trop tiré par les cheveux (faire un clone du christ à partir de l'ADN prélevé sur le fameux drap qui enveloppait Jésus) et en tout les cas ça se tient.
J'ai donc une fois de plus passé un bon moment de lecture grâce à Monsieur van Cauwelaert !!

lu en 2008.
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reflexion sur les mysticismes et les médias intéressante mais une fin un peu bâclée a mon gout
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Le Jésus des mobylettes...

Ce livre part d'une fausse idée géniale.

Et si on clonait Jésus à partir de l'ADN des cellules sanguines à noyau, retrouvé sur le suaire de Turin ?

Le clonage, en tant que "résurrection" d'une personne morte n'étant qu'un bon gros vieux fantasme. Il doit y avoir un principe supplémentaire à l'ADN qui donne la personnalité, car sinon, 2 vrais jumeaux seraient la même personne.

Un clone n'étant pas plus la "réincarnation" d'une personne qu'un "vulgaire" frère jumeau. On peut penser que la différence de personnalité est liée à des facteurs physiques et chimiques pendant la grossesse, pas le même ovule d'accueil, pas les mêmes facteurs de croissance pendant la grossesse, pas le même ADN mitochondrial, pas la même expression épigénétique, car environnement différent, etc... etc... et beaucoup d'autres choses qu'on n'a pas encore trouvé, sans parler du problème de l'existence ou non d'une âme, ce qui, quand on parle de "cloner" le Christ est une question centrale. Soit on croit en l'existence de l'âme, on croit à une après-vie et la personne du Christ peut avoir un intérêt, soit on s'y refuse, et du même coup la question n'a plus aucun sens.

Cloner le christ, ça donnerait quoi? A part avoir, au mieux, une sorte de peinture vivante du Christ, avec un luxe de détails incroyable, mieux qu'une photo 3D, comme le fait de connaître sa vraie couleur de cheveux ou d'yeux,son grain de peau, la vraie longueur de son nez, la courbure de ses lèvres, s'amuser à le comparer aux peintures, aux icônes, aux statues, intérêt limité encore une fois, à part la curiosité.

Donc, je n'arrive pas à voir l'intérêt du fait de cloner Jésus, hormis la récupération à des fins néo-messianiques dont parle le livre. J'ai l'impression qu'il y avait une autre démonstration derrière, plus théologique, mais le livre part tellement dans tous les sens, tout et son contraire, qu'à part le premier niveau d'analyse, c'est difficile à trouver.

Faisons abstraction des incohérences qu'on retrouve souvent dans les films, et dont les spectateurs semblent croire qu'il y a un intérêt quelconque à cloner quelqu'un, à part d'un point de vue esthétique, et voyons le reste.

Le livre pose la question:

Et si demain, Jésus revenait, et qu'il était américain ?

Ne lisez pas ce qui suit si vous voulez garder le mystère entier.

Nous sommes dans un futur proche, en 2026, le "frère jumeau" du Christ, manque de bol, est athée. le livre est bourré de petites tentatives d'humour, clins d'oeil aux lecteurs, mais avec de grosses bourrades de coude, comme lorsqu'un juge demande à "Jésus" de jurer sur une Bible (il n'y a pas tant de gens à qui on demande de jurer sur leur biographie), des jeux de mots, et plusieurs allusions bibliques ou théologiques sous forme de boutades.

C'est un livre facile et agréable à lire, comme souvent chez Van Cauwelaert, mais il n'a rien d'un beau style, et trop de rebondissements successifs qui à chaque fois partent dans l'autre sens, comme s'il avait voulu faire un Da Vinci Code parodique et décalé, mais au moins, c'est rythmé, à part quand le protagoniste nous décrit de long en large sa vie sexuelle et sentimentale, là c'est à mourir d'ennui. Un 5ème évangile à la sauce new age.

Les histoires d'amour du héros ne sont que des histoires de sexe glauques, avec des femmes superficielles et idiotes pendant les 3/4 du livres c'est lourd, ça n'apporte rien, à part essayer de décrire le protagoniste comme un beauf moyen américain, relativement porté sur la gaudriole, et surtout, paumé et mourir en se décrochant la mâchoire.

En ouvrant le livre, je m'attendais soit à une sorte de thriller mystico-religieux, soit à un Jésus loubard jeté dans le monde d'aujourd'hui. le ton est plutôt à la parodie, et c'est peut-être pour ça que rien n'est vraiment crédible, ni les services secrets, ni les lobbies scientifico-industriels, ni les manoeuvres politiciennes, tout est traité sur le mode de la parodie, ce qui n'apporte pas grand chose à part un nouveau coup de coude de l'auteur, tu as vu les manoeuvres présidentielles qui savent retourner l'opinion selon leur agenda, et qui ne connaissent rien aux dossiers, hein? T'as vu Bush?

Le personnage du 2nd Jésus, sorte de caricature prolo mais super gentil, le Jésus des mobylettes de Jésus Super Star, est au départ un athée, puis on le nourrit à toutes les spiritualités possibles et imaginables, avec toutes leurs contradictions, dont ne parle pas le livre. Il y a de quoi avoir la tête qui explose. Peut-être que c'est ce que fait ce roman, à force de partir dans toutes les directions, avec ses grosses incohérences brouillonnes, comme le président des Etats-Unis, gay, qui est tellement catho tradi qu'il veut obtenir l'annulation du premier mariage gay de son petit ami, pour avoir un vrai mariage catholique romain gay, et naturellement, la Maison Blanche, prend un conseiller aux affaires religieuses catholique, mais bien sûr! Ce dernier point n'étant pas du tout incohérent, n'est-ce pas?
La scène finale atteint le point G du ridicule ça va beaucoup trop loin dans la caricature pour moi..

Si, le livre a quand même un intérêt: comme toujours, Van Cauwelaert a bien étudié son sujet avant de prendre la plume. Il y a de très bonne infos concernant les études portant sur le Linge dit de Turin. Qui, contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, sans s'être jamais attachée à étudier le sujet, être soit un peinture faite à la peinture, soit une peinture faite avec du sang. Van Cauwelaert a raison, toutes les études sont formelles: il n'y a pas une molécules de pigment utilisées comme peinture dans le linge (on se demande pourquoi certains médias véhiculent toujours ces contre-vérités). Des études approfondies ont montré qu'absolument tout indique que le linge a servi a envelopper un supplicié, et que cet homme a subi au détail près tous les supplices décrits dans les Évangiles. Que l'homme était de type sémite, et que ce linge a été utilisé, à la mode juive, dans du tissu brodé selon la technique juive de l'époque (qui a pu être datée approximativement), pour envelopper un mort quelque part en Palestine, le pollen inclue étant endémique à la Palestine.

Ensuite, on n'est pas obligé de croire que cet homme soit le Jésus historique, ou l'homme qui aurait donné naissance à une légende nommée Jésus, n'empêche que de tout ce qui a été dit dans les médias, pratiquement rien n'est authentique quand on procède à une étude contradictoire des sources. le linge a bien été daté au carbone 14, mais étant donné que de nombreuses parties du linge ne sont pas d'origine, le suaire ayant subi d'importants dommages dans un incendie, il y a une grosse polémique sur la nature des morceaux prélevés...

Si son idée était de présenter une fiction autour du "personnage" qu'est le linceul, je trouve que c'est raté, et si c'était une réflexion métaphysique, ça l'est encore plus, je n'ai vu que le récit de la Passion d'un Christ d'opérette. La seule vérité est que la majorité de l'humanité attend aujourd'hui un Messie, pas forcément le même.. Alors l'avenir n'est pas forcément très rose, il y a une possibilité de manipulation des masses JAMAIS ENCORE ATTEINTE AU COURS DE L'HISTOIRE.

"La position du Saint-Siège n'a pas changé, (...) officiellement le linge est qualifié d'icône, non de relique".
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Mon premier van Cauwelart et je dois l'avouer, pas très accrocheur. Je me suis dis finalement, comment peut-on en arriver là? Magouilles 'religio politiques' ou l'inverse, oui ça se tient. Mais pourquoi lui, pourquoi cette traque, cet engouement, ces mystères...pour alimenter le quotidien des humains 'communs'.
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Chouette titre - à mon goût.
Excellent 4ème de couverture - 4 lignes suffisent.
Mais la lecture ne fut pas aussi enchantée.
L'auteur ne va pas assez loin dans la parodie et manque d'humour.
Donc pas un souvenir impérissable, même si je suis content d'enfin avoir lu un DVC.
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