La Demi-pensionnaire

Un livre inconnu découvert dans une brocante et me voilà lancé dans une nouvelle lecture de Didier van Cauwelaert, un livre écrit il y a plus de 20 ans.

Ce livre démarre lentement, il ne se passe pas grand-chose, on pourrait même le qualifier de loufoque. Puis, petit à petit, on se prend au jeu pour lire de plus en plus vite afin de savoir ce qui va arriver aux protagonistes.

Thomas vit seul avec son chat, il travaille à la Sacem, sa vie a peu d'intérêt. Un jour, il est interpellé par une vieille dame, Edmée. Elle dit qu'il ressemble très fort à un soldat mort au combat, un type qui manque beaucoup à Hélène, sa... - comment l'appeler? - disons, sa fille choisie. Elle lui demande de jouer un rôle, de remplacer l'amant perdu auprès de la jeune femme.

Par gentillesse? Par désoeuvrement peut-être, Thomas accepte et se rend chez la vieille dame chez qui habite Hélène, une jeune femme handicapée suite à un accident et qui se déplace dans un fauteuil roulant.

Le lecteur est en droit de se demander qui est la plus folle des deux et où le jeune homme a mis les pieds.

Très vite, Thomas va s'attacher à ses deux femmes qui ont chacune une histoire touchante à raconter.

C'est un livre optimiste que nous livre ici Didier van Cauwelaert malgré les difficultés que vit chacun des personnages. Chacun va jouer un rôle dans la vie des autres et les aider à s'en sortir. Un roman que j'ai finalement beaucoup aimé, une fois l'histoire bien installée.

Une jolie histoire malheureusement hautement improbable, et cela encore davantage dans sa conclusion.

L'écriture est simple et plutôt agréable mais manque de relief et d'envolées.

L'ensemble est sympathique mais ne m'a pas vraiment transporté.

Thomas qui a quitté son grand bornand pour la capitale suite à la disparition de son père , vit dans un petit appartement loin de la nature, travail à la sacem sans ambitions particulières et multiplie les conquêtes d'un soir en évitant tout engagement !

Lors d'un repas assez particulier, il tombe fou amoureux de la belle Hélène, paraplégique.
Cette dernière est la joie de vivre, profite de l'instant présent sans se préoccupé de son handicap et de ce que pense autrui.
Elle va lui redonner goût à la vie et de se battre pour quelqu'un.

J'ai vraiment aimé mon deuxième roman de cet auteur, une belle rencontre entre deux personnages totalement différents que l'amour va rassembler avec la plume de Cauwelaert mêlant tendresse et humour.

Un livre court, plaisant à lire, avec du drame, du comique, du tendre.
C'est vrai que dans la vie, il ne faut pas s'arrêter à l'enveloppe des gens, mais plutôt à leur âme. Car Hélène, bien que sur fauteuil roulant, est certainement plus joyeuse que Thomas, qui est tombé amoureux d'elle, et qui changera sa façon de voir.

Thomas est "recruté" par Edmée une vielle femme pour jouer le rôle du petit ami disparu de sa fille lors d'un déjeuner un peu original.
C'est lors de ce déjeuner qu'il va tombé amoureux de Hélène, la fille de Edmée, celle-ci est en fauteuil roulant mais celui ci ne saura pas un obstacle à leur passion bien au contraire. Thomas envouté par la belle Hélène va découvrir grâce à elle que la vie est belle.

Je ne sais pas quoi trop penser de cette lecture...

J'ai trouvé l'histoire sympa parfois un peu loufoque et peu réaliste mais j'ai passer un bon moment avec ce trio attachant et quelque fois un peu barré.

L'auteur parle d'handicap mais surtout d'amour sous plusieurs forme: la passion, l'amour filiale, l'amour propre, l'amitié...

C'est un roman très positif qui se lit assez rapidement avec une jolie fin un peu "feel good" .

Thomas travaille à la réception de la Sacem, où il passe ses journées à donner des renseignements à autrui. Sa vie est morne et triste. Il fait un jour la connaissance d'une vieille dame qui l'invite chez elle pour déjeuner en l'obligeant à jouer le rôle d'un mort afin de faire plaisir à sa fille, Hélène. La vie de Thomas chavire après sa rencontre avec cette dernière. Hélène va repeupler son quotidien de petits riens, d'instants de joie intense, d'un grain de folie et de malice nécessaires en plus de lui redonner foi en l'amour.

Un roman d'une fraîcheur inouïe qui fait du bien au moral. Une belle relecture de cette histoire que j'avais lue durant mon adolescence pour le cours de français.

Pour ceux et celles qui trouvent invraisemblable le personnage d'Hélène (paraplégique pétante de vie), sachez que j'en ai rencontré pas mal du même tonneau...
A Tignes par exemple, je me fais régulièrement laisser sur place par des fous furieux en ski-coquille, et pas sur des pistes bleues...
"On est déjà tout cassés, on ne risque plus grand-chose..." Ben voyons !
Les handicapés, je les range dans deux catégories:
- les aigris, qui voudraient voir tout le monde dans leur état et dont la seule raison de vivre est de balancer des vacheries..
- ceux qui trouvent plus sain de "faire avec leurs misères", et sont de vraies fontaines d'optimisme et d'entrain...
Ceux-là, ce n'est pas par pitié qu'on recherche leur compagnie: on n'a pas un instant d'ennui avec eux...
Outre qu'on peut prendre un sacré plaisir à regarder (et plus si affinités) une nana en fauteuil..

Histoire un peu décalée, une histoire d'amour sous fond de démence sénile, d'handicap et de solitude.
Très mignon, plein de bons sentiments .

Mme Germain-Lamart propose à Thomas Vincent d'intégrer une mise en scène où il doit se glisser dans la peau du lieutenant Charles Aymon, Chef d'escadrille de l'OTAN, mort en Bosnie et chercher à rencontrer Hélène... C'est le début d'une histoire d'amour malgré l'infirmité d'Hélène....
Alors le personnage d'Hélène est épatant et très attachant! Elle exprime une joie de vivre qui contamine tous ceux qui' s'approchent d'elle brouillant ainsi leur regard qui est au départ celui de la pitié...
Un petit roman avec lequel on passe un petit moment agréable!

J'ai trouvé l'histoire plutôt sympathique, un côté "ensemble et c'est tout" optimiste et joyeux, qui se lit vite.

Mais j'ai deux problèmes.

Le premier la temporalité, l'histoire file vite, en quelques jours, le narrateur bouleverse sa vie et celles de plein de personnes de son entourage proche ou éloigné.

Et le second c'est le personnage masculin, j'ai trouvé Thomas immature et auto centré.
J'ai particulièrement été crispée quand il évoque le fait qu'il fréquente des prostituées quand il a de l'argent, sans état d'âme et qu'il glisse qu'il met sur le même plan les filles en boîte à qui il doit payer un verre pour les séduire.
Ca me crispe parce que je pense fondamentalement que le corps des humains n'est pas une marchandise. Je n'épiloguerai pas plus.
Et ça me crispe aussi parce que ça montre un rapport du narrateur aux femmes qui m'interroge, surtout qu'il se vante ensuite d'être physiquement ému par une femme qui a l'âge d'être sa grand mère...et qu'il redoute que Hélène ne remarche et le quitte...