L'inconnue du 17 mars

L'inconnue du 17 mars

Un SDF se retrouve embarqué par une jolie fille dans une Jaguar. Objectif : se confiner ensemble dans un château à l'abandon, empli de souvenirs.
Un fond de confinement, de la poésie et une pointe de fantastique.
Didier van Cauwelaert joue de ces 3 notes pour nous offrir une mélodique évasion sur un chemin de traverse que j'ai volontiers emprunté.
C'est un conte, plus censé qu'il n'y parait, posant un regard à la fois naïf, innocent et profond sur la vie. Il se lit très vite, comme une profonde inspiration, un bon bol d'air frais.
Il ramène surtout constamment à la question essentielle : est-il jamais trop tard pour avoir envie ?

Un thé noir bien fort
Nice, promenade des Anglais
Didier van Cauwelaert
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La façon bien à lui de vivre le confinement lié au Covid 19.
Comme toujours Didier van Cauwelaert a une imagination débordante et distille sa petite musique à la fois espiègle, sérieuse et distante par apport aux évènements que nous traversons. L'idée est originale même si les auteurs contemprains l'utilise beaucoup avec plus ou moins de succès.
Un moyen comme un autre de passer le temps agréablement et découvrir qui est cette inconnue qui apparait le 17 mars 2020.
L'avantage avec cette auteur c'est que j'ai envie de croire à ses histoires. Comme il est un peu magicien et qu'il croit aux esprits voyageurs à chaque fois je me fais prendre pour mon plus grand plaisir.
Et si c'était vrai ?

Lucas a tout perdu. Divorcé, il a perdu son emploi suite à un litige avec une de ses élèves, il n'a plus d'appartement et désormais sa résidence est la rue. de Clichy, il est parti s'installer vers la Motte-Piquet près d'une grille d'aération du métro, tant qu'à faire, autant aller dans un quartier chic !

Mais ce mois de mars 2020 va être un nouveau tournant dans sa vie : un virus envahit le monde et la France va se confiner. Lucas est presque joyeux, voir déambuler les gens, pressés de faire des réserves ou/et fuir le fracas des fragments viraux. Il bien décidé à ne pas être confiné dans un centre d'urgence. En traversant la rue en courant, il est renversé par une voiture. Quand il se réveille, il est à l'intérieur du véhicule conduit par une ravissante dame qui ne lui semble pas vraiment inconnue. Une fois arrivés tous les deux dans le domaine qui a été la résidence d'enfance de Lucas avant qu'un drame n'éclate, Audrey – c'est ainsi qu'elle se nomme – lui raconte qu'elle est une « mangeuse d'amour ». tout semble porter à croire qu'elle est effectivement une déesse venue des Pléiades…

Sur fond de crise sanitaire, Didier van Cauwelaert nous plonge dans un conte fantastique – dans toute la polysémie du vocable – où l'humour côtoie une certaine colère face à ce que le monde vit depuis le début de l'année. En France, le 17 mars a marqué un tournant et nous naviguons tous un peu dans l'inconnu. L'écrivain apôtre de la bienveillance – l'une des meilleures solutions pour répondre aux crises de la société – essaie de raison garder et nous incite à évacuer nos peurs, à prendre conscience de préserver au plus vite notre planète, à regarder au-delà de soi ; de se débarrasser de cet « orgueil masochiste » sans oublier l'éternelle richesse de la littérature et de l'amour.

Mais cela n'empêche pas notre écrivain d'envoyer quelques piques mordantes savamment rythmées sur la bureaucratie courtelinesque, sur cet esprit français si attaché au jacobinisme, sur les envolées guerrières des dirigeants souhaitant arborer des casques imaginaires, sur cet esprit morbide qui enveloppe des petits croque-morts en herbe, sur la jouissance des experts manipulant des marionnettes pour répandre peur et confusion, sans oublier la récupération politique et la profusion des adorateurs du complotisme entretenu.

Cet esprit imaginatif et facétieux est un excellent remède contre cette morosité augmentée depuis le 17 mars, ce sont des vitamines livresques qui dopent l'énergie et ouvrent l'espoir du renouveau.

Prenez soin des autres, prenez soin de vous et laissez vous embarquer avec cette inconnue du 17 mars pour retrouver un souffle d'accalmie dans les turpitudes d'une société elle-même virale.
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"L'inconnue du 17 mars" de Didier van Cauwelaert
Cher Vous,
Lucas Norden a été prof... Aujourd'hui, il est SDF... Lucas s'est plutôt bien acclimaté à son nouvel état, finalement. Il a trouvé sa place sur une grille d'aération, les commerçants du coin ont un oeil sur lui et lui donnent ce dont il a besoin.
Lorsque, le 17 mars 2020, le confinement est annoncé pour la France entière, Lucas sait une chose : il refuse de se retrouver en centre de desserrement. Non pas qu'il estime être à l'abri du coronavirus, bien au contraire.
"Nous risquions de choper le coronavirus, comme tout le monde, mais nous avions, habitués à baigner dans les germes, la supériorité de l'expérience et les défenses naturelles du détachement - un système immunitaire comme un autre."
Juste, il veut rester libre de ses mouvements... Alors quand il voit que des contrôles vont être fait dans la rue où il est installé, il s'enfuit.
Malheureusement, ou heureusement, l'avenir le dira, Lucas est percuté par une voiture...
Démarre alors une bien étrange rencontre !
Avec son humour et sa finesse d'écriture habituelle, Didier van Cauwelaert dissèque une période inédite pour le monde entier : un confinement de l'ensemble des populations.
Mais qui a envie de lire une histoire sur cette période dont nous sortons à peine, pouvez-vous vous demander ?
Et bien, chacun de nous... Parce qu'ici, pas de claustrophobie ni de grogne mais bien un conte philosophique drôle, rythmé et bien mené qui reprend l'ensemble des thèses évoquées à l'arrivée du Coronavirus (le complotisme, la 5G, la chloroquine, tout y passe !) pour au final rappeler que deux seules choses peuvent sauver le Monde et l'Humanité : l'Amour et la Bienveillance.
Une histoire d'enfermement qui, au final, n'aura jamais autant rendu sa Liberté à un Homme.
Un tout petit roman par son nombre de pages mais immense par sa finesse, sa fraîcheur, sa drôlerie et surtout par le plaisir de lecture qu'il procure !

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Voilà un récit à la fois philosophique et fantastique très intéressant sur cette période de Covid. Cette créature que rencontre Lucas, interroge le lecteur sur l'humain et oui, elle dit avoir créé le virus pour en quelque sorte nous punir de nos agissements sur la Terre et donc de voir si l'être humain est capable de s'entraider face à cette pandémie.
L'auteur dévoile donc à travers cette intrigue ses convictions et son ressenti face au coronavirus, ce que j'ai donc beaucoup apprécié puisque je partage certaines de ses pensées sur ce sujet. Il a également un franc-parler sur le gouvernement actuel (entre autres) qui m'a plu aussi.
Le fait également que la narration est à la première personne à travers le personnage de Lucas rend également le récit agréable malgré le sujet.
Le seul petit bémol que je peux reprocher à ce roman, c'est le petit côté fantastique qui m'a un peu dérouté mais, dans l'ensemble j'ai bien aimé car la plume de l'auteur est dynamique et surtout ça pousse à la réflexion sur notre comportement.
Pour conclure, c'est un récit véridique bien d'actualité que je suis contente d'avoir lu et donc, un auteur que je continuerai à lire.
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Une étrange histoire qui m'a bien plu par ses côtés métaphysiques et éthiques. Comme d'habitude j'ai apprécié le côté positif des histoires de Didier van Cauwelaert, c'est roboratif à souhait !
Même si j'ai un peu été agacée par le couplet complotiste, j'ai trouvé posées de vraies questions sur notre place dans le monde en proie à cette pandémie.

Au coeur de l'été, plus précisément une nuit du mois d'août, entre deux confinements, j'ai eu le plaisir de me plonger dans la lecture de « L'inconnue du 17 mars », le nouveau roman du célèbre écrivain Didier van Cauwelaert.

Si le titre peut encore laisser un léger doute quant à un lien avec l'actualité de mars 2020, le résumé le fait chuter en annonçant « le 17mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve ».

Un roman sur le confinement. C'était attendu que cela arriverait, qu'un romancier ou qu'une écrivaine se servirait de ce terreau pour tenter quelque chose.

Ma première réaction fut d'avoir un moment d'inquiétude quant au côté casse-gueule de l'exercice. J'espérais ne pas avoir une sorte de journal de confiné, pas plus qu'un ouvrage triste et rigide…

Mais, dès les premières pages, j'ai su que cette lecture allait me plaire, que j'allais m'accrocher à Audrey, Lucas, Amandine, Solange,…

Puis, il y a cette plongée au coeur de l'univers « cauwelartien » fait de bâtisses à l'abandon, de veilles voitures sentant le cuir des banquettes et le bois du tableau de bord, d'arbres ayant traversé les siècles, de mystères,…

Avec ce énième roman, Didier van Cauwelaert prouve une nouvelle fois qu'il est un raconteur d'histoires qui a su conserver en lui l'enfant, l'adolescent, le jeune écrivant, l'auteur primé qu'il fut et qu'il est encore, et que c'est la cohabitation de tous ces états qui lui permet de sortir ces livres si particuliers.En effet, c'est un « vrai » Didier van Cauwelaert. Il en contient les éléments, l'humour, son regard particulier posé sur l'existence.

Par certain aspects, on retrouve sa plume de la fin des années nonante, et plus particulièrement celle de Corps étranger. Mais attention, n'allez pas croire qu'il pratique le recyclage, ce sont simplement ces thèmes qui continuent de l'habiter et qui mûrissent en son for intérieur.

Parler de Audrey, ce serait risquer d'en dévoiler trop, je ne peux donc que vous conseiller la lecture de ce roman. Allez-y, plongez dans ces 168 pages de mystères, de tendresse et d'amour au bout desquelles vous aurez peut-être rencontré Audrey…

Du Champ-de-Mars au château de la Sauvetière, de 1998 à 2020, de la banquette de la Jaguar Mark Ten à celle de la Peugeot 3008, Didier van Cauwelaert nous emmène dans une incroyable balade entre passé, présent et avenir, entre rêves et réalités, nous montrant qu'il est bel et bien l'écrivain de nombreux possibles.

Vous l'aurez compris, je vous conseille la lecture de ce livre et si vous l'achetez, surtout, faîtes le via votre libraire et non une grosse plate-forme !

François-Xavier van Caulaert – Chroniqueur
Lien : https://lesplaisirsdemarcpag..

Coucou mes Mystigris 😉

J'ai lu L'inconnue du 17 mars de Didier van Cauwelaert. Merci encore à @albinmichel pour cet envoi.

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 le virus est parmi nous, Lucas un sans-abri se retrouve confiné avec superbe femme. Qui est-elle ? Que lui veut-elle ? Et si le sort de l'être humain ne dépendait que de cette relation entre ces deux personnes.

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 J'ai beaucoup aimé ce roman que je qualifierais d'OVNI dans le bon sens du terme. Un conte philosophique empreint de poésie, d'amour, c'est un hymne d'espoir dans ce monde qui ne va pas bien. Cette femme qui arrive d'on ne sait où, va redonner à Lucas sa force vitale, son estime de soi et l'envie de redevenir quelqu'un. Elle va réveiller son coeur, son corps et son mental afin d'ouvrir les coeurs et sauver la planète.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 c'était une lecture jolie et originale, qui nous envoie un message d'espoir, d'amour et de renouveau pour la planète et les Hommes, avec une très belle fin.

Voilà un récit à la fois philosophique et fantastique très intéressant sur cette période de Covid.  Lucas par sa rencontre  avec Audrey sa première petite amie qu il n a pas oublié (réelle ou non), interroge le lecteur sur l'humain . Elle lui dit avoir créé le virus pour en quelque sorte nous punir de nos agissements sur la Terre et donc de voir si l'être humain est capable de s'entraider face à cette pandémie.

L'auteur dévoile donc à travers cette intrigue ses convictions et son ressenti face au coronavirus, ce que j'ai beaucoup apprécié puisque je partage certaines de ses pensées à ce sujet. Il souligne également le comportement du gouvernement face à ce fléaux

Le fait également que la narration est à la première personne à travers le personnage de Lucas rend également le récit agréable malgré le sujet.

Ce roman a un  petit côté fantastique qui m'a un peu dérouté mais, dans l'ensemble j'ai bien aimé car la plume de l'auteur est dynamique et surtout ça pousse à la réflexion sur notre comportement.

Ah ! ce Didier VAN CAUWELAERT...6 mois seulement sont passés entre ce "17 Mars 2020... et la parution de ce roman... L'air de rien, l'auteur se sert du contexte dans lequel nous étions mondialement "embarqué" pour mettre à nu les vérités de cette actualité et plus ....mais sous forme de conte philosophique ! It's so fantastique...Quel bateleur ! Et puis cette fiction fait du bien, elle transpire de tendresse, d'émotion, d'espoir et d'amour...