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3,29

sur 224 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le 17 mars 2020. Je pense que ni vous ni moi n'oublierons cette date de sitôt… Ce fameux mardi matin marquait ces derniers instants de préparation au confinement – jusque là vaste concept encore non expérimenté. Une nouvelle organisation dans l'appartement pour que chacun puisse télétravailler à son poste sans gêner l'autre. Une propulsion vers l'inconnu: finalement, nous n'avons jamais le temps de prendre le temps d'être à la maison… Ce roman est un écho au confinement et son histoire relate ces derniers évènements que nous avons tous connus. J'avais hâte de lire ce livre, si proche de nous par cette situation…

Lucas était prof, avait une femme. Mais ça, c'était avant. Aujourd'hui il est SDF et apprend comme tous les français qu'à partir du 17 mars, il sera confiné. Un paradoxe alors qu'il vit dehors toute l'année. Mais un accident va bouleverser cette nouvelle période. Il se fait renverser par une voiture, et se retrouve avec son amour de jeunesse dans sa maison d'enfance… Comment est-ce possible ? Quelle tournure va prendre le confinement ?

Un roman qui vous replonge à la fois dans cette période de confinement, et qui vous permet de prendre le recul nécessaire sur son origine. Entre réalité et science-fiction, l'auteur nous engage à repenser notre façon de vivre et de consommer.
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Embarquez dans ce conte philosophique, actuel plus que jamais, aux côtés de Lucas, sans-abri, qui, le 17 mars 2020, se retrouvera confiné dans une maison abandonnée avec ce qui ressemble à son premier amour. Imposture ou manipulation ? Qui est réellement cette femme ?

Etrange, fut mon premier sentiment. N'y voyez rien de négatif, loin de là. J'aime beaucoup.

Ce livre me permet de voir la pandémie et le confinement autrement, de pousser ma réflexion. Je sors de ma zone de confort.

Je n'aurais pas voulu que ce conte soit plus long ou même plus court. 170 pages, c'est ce qu'il fallait.

Je suis agréablement surprise par la chute ! Elle me plaît vraiment, l'auteur a visé juste.

Au départ un peu sceptique d'arriver dans un roman axé pandémie et confinement, je ressors de ma lecture ravie. Il se lit en une fois, sans temps mort.

Je vous conseille ce livre, j'ai passé un agréable moment parfois surréaliste !

Lien : https://livresquement-djusti..
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Un petit roman lu en une après-midi (170 pages) le narrateur est un sans-abri, l'action se passe le 17 mars 2020 le jour du confinement.
Ce livre m'a beaucoup fait rire puisqu'il mélange sur un ton ironique (à moins que ce ne soit que moi qui ai vu de l'ironie) toutes les croyances qui existe autour de, en vrac, le coronavirus, la chloroquine, la 5G, les extraterrestres,…
Tour à tour le narrateur croit revivre son adolescence (à la Ddass à partir de ses 16 ans suite à la mort de ses parents), son mariage avec Amandine, ses difficultés avec l'éducation nationale (il est prof de collège pendant 10 ans)
Un roman donc pas sérieux du tout mais qui m'a énormément fait rire (les théories du complot me font rire)
Je me demande si c'était vraiment le but de l'auteur : faire rire ?
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Pandémie, philosophie, fantasy.. voilà les ingrédients de ce court récit que Didier van Cauwelaert réussit à combiner pour former une fable intéressante et divertissante malgré la thématique.

Lorsque le 17 mars 2020, le confinement généralisé est déclaré, quelle est la situation des SDF face à cette situation inédite ? Lucas, SDF, depuis quelques mois seulement ne veut pas se laisser enfermer. Ainsi, lorsqu'il aperçoit un véhicule de police faisant le recensement des sans abris, il fuit, et se fait percuter par un véhicule.
La conductrice le récupère et l'emmène étrangement sur les lieux de son enfance.
Il n'y est pas revenu depuis de nombreuses années, depuis la mort violente de ses parents.
Lucas comprend vite que cette inconnue connaît beaucoup de choses de son passé, elle ne s'en cache pas. D'ailleurs son étrange ressemblance avec son amour de jeunesse est troublante.

Cette inconnue venue d'un autre espace temps, d'une autre civilisation compte sur Lucas pour sauver le monde. le virus est en réalité une opportunité pour que les hommes prennent enfin conscience du danger que représente leur mode de vie, la croissance et leurs effets dévastateurs sur la planète.

Lucas va devoir affronter ses souvenirs et son traumatisme.
L'écriture de Didier van Cauwelaert est toujours un régal !
Un bon moment de lecture.



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Didier VAN CAUWELAERT. L'inconnue du 17 mars.

Un roman sur le Covid-19, publié en plein confinement. Un moyen de nous distraire et de nous présenter de façon humoristique la mise en quarantaine, non seulement de la France mais du monde entier. Alors que la population est soumise à des restrictions sévères et contrôlées, seuls les SDF ont la possibilité d'aller et venir selon leurs habitudes. Les parisiens ont fui, dès l'annonce présidentielle leurs appartements et se sont réfugiés, qui à la campagne, qui au bord de la mer, ou à la montagne, dans leurs résidences secondaires. Oui, mais celui qui ne possède rien ne peut rien abandonner. Il n'est privé de peu de choses. La roue continue à tourner....

Sous la forme de ce conte philosophique, Didier décrit les affres subis par un professeur devenu SDF et le rêve qui l'occupe nous plonge dans son passé. Il revit son adolescence, son amour perdu et sa descente aux enfers. Grâce à cette mise entre parenthèse, retrouvera-t-il sa vie d'antan, son travail, l'amour ? Pourra-t-il se réinsérer dans la vie sociale ? Nous devrions tous réfléchir à notre façon de vivre, non seulement avec nous-mêmes mais surtout avec les autres. ( 03/07/2021).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Émouvant, drôle, et surtout beaucoup plus profond qu'on pourrait le croire au premier abord.
Lire Didier van Cauwelaert c'est toujours une petite aventure, et c'est, bien souvent, aussi une expérience originale.
Avec son nouveau roman, L'Inconnue du 17 Mars, il le démontre une nouvelle fois.

S'attaquer au problème de la Covid-19, pas mal d'auteurs l'ont tenté ces derniers mois. Avec un sujet aussi actuel, et surtout toujours aussi présent dans nos vies, ce n'est pas forcément un exercice facile, puisqu'il faut bien admettre que nous tous notre avis bien personnel sur la question.

Mais l'auteur parvient tout de même, une fois de plus, à nous raconter une histoire aussi extraordinaire (au premier sens du terme) que profondément originale.
Et, par dessus tout, à nous proposer une approche différente non pas de la maladie en elle-même, mais de sa cause.

Lucas est devenu sans-abri suite à un désastreux concours de circonstances. Au matin du 17 mars, ce SDF amoureux des livres attend calmement la mise en place du confinement. Que compte t-on faire pour les gens « comme lui » ?
Ce questionnement va être, par la force des choses, remis à plus tard, puisqu'en traversant la rue, il va se faire renverser.
Mais le plus étonnent l'attend quand il reprend ses esprits à l'intérieur du véhicule : la personne qui l'a renversé n'est autre que son ex petite amie, perdue de vue depuis 20 ans.
Alors qu'ils se retrouvent tous les deux à aller dans son ancienne maison de famille, où un drame affreux s'est déroulé, Lucas commence à comprendre que le hasard n'est pour rien dans la subite réapparition d'Audrey.
Mais pourquoi ? Qu'est-ce que lui, l'ancien prof jeté en pâture à la vindicte populaire, pourrait bien faire pour elle et pour... le monde ?

Il est noté, sur la quatrième de couverture, que nous sommes ici devant un conte philosophique, et c'est exactement ça.
Didier van Cauwelaert va loin, et nous y amène avec lui.

Pour le suivre, et apprécier le voyage, il va cependant falloir que lecteur accepte d'ouvrir son imagination, d'élargir le champ des possibles communément admis.

Et parfois, ça fait furieusement du bien, de regarder plus loin, et autrement.
À découvrir !
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De Didier van Cauwelaert je n'ai lu que Jules et sa suite (Le Retour de Jules), je n'aurai donc pas la prétention de connaître l'auteur qui a déjà signé plus d'une trentaine de romans (auxquels on peut ajouter notamment six pièces de théâtre et huit essais) ; il n'en reste pas moins que je trouve sa plume très agréable à lire.

Ajoutez à cela une intrigue qui se déroule alors que les français doivent composer avec un confinement imposé par le gouvernement afin de freiner la propagation de l'épidémie de Covid-19.

Ce bouquin tient davantage du conte ou de la fable philosophique que du roman à proprement parler, de fait la longueur du récit est parfaitement adaptée au format choisi. Davantage de pages auraient fini par rendre l'ensemble indigeste ; en effet le premier jugement de Lucas sur sa partenaire de confinement peut parfaitement s'appliquer au roman dans son ensemble :

Tout son discours est à dormir debout, certes, mais il se greffe sur une situation planétaire tellement surréaliste qu'il en devient, sinon crédible, du moins conforme à la folie ambiante.

Dans le même état d'esprit si je reconnais ne pas forcément être en total désaccord avec l'avis d'Audrey / Pléiade concernant certains aspects du complotisme, il ne faut pas non plus que ça serve de prétexte à un grand déballage de portnawak :

C'est très commode, le complotisme. C'est une vaste décharge à ciel ouvert, où il est difficile de pratiquer le tri sélectif. L'hystérie des extrémistes et les élucubrations paranos y neutralisent par contagion les alertes dérangeantes, les vérités illicites, les arguments trop convaincants pour être réfutés autrement que par l'opprobre et l'amalgame.

En l'occurrence Didier van Cauwelaert ne nous épargne aucun poncif du genre quand il s'agit d'alimenter son fourre-tout complotiste, tout y passe, de la nocivité d'un déploiement massif de la 5G jusqu'au futur vaccin « pucé » (et obligatoire cela va de soi) afin d'assurer la traçabilité des futurs inoculés… Il y a un gouffre entre gober toutes les couleuvres que nos têtes pensantes voudraient nous faire avaler et la paranoïa complotiste ; une fois encore c'est le nombre de pages plutôt réduit qui sauve (in extremis) le bouquin du naufrage.

Je ne vous dirai pas que « l'explication rationnelle » de l'expérience vécue par Lucas m'a pris de court, elle s'imposait comme l'unique porte de sortie possible. J'avoue toutefois avoir apprécié le petit clin d'oeil final qui ne ferme pas toutes les portes à une approche moins cartésienne des choses.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Il s'agit d'un conte philosophique sur fond d'actualité: le Coronavirus. Mais pas que...
J'aime assez ces romans où la fin nous laisse sur une interrogation, et sur deux explications possibles pour ceux qui ne veulent pas admettre l'irrationnel ; un peu comme dans "La Vénus d'Ille" , de Mérimée.
Encore que, ici, l'aspect est plus tranché, car il n'est pas évoqué de réponse rationnelle.

A lire ; ce n'est pas du temps perdu.
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De Didier, j'ai lu plusieurs romans, mais je dois dire que celui-ci est un peu particulier.
Il nous replonge dans l'enfer du premier confinement, là où nous devions signer nos attestations pour sortir, le télétravail ,ect...
Il fallait oser et Didier la fait.
Nous nous souvenons tous ou nous étions ce fameux 17 mars 2020.

Dans ce roman, nous suivons Lucas SDF et il apprend comme nous tous que nous devons nous confiner ,comble pour lui qui vit dehors à l'année.
Mais un événement va venir faire basculer sa petite vie, il va se faire renverser par une voiture et retrouvé son amour de jeunesse , mais comble de l'ironie, elle est décédé.
Comment cela est-il possible?

Entre la réalité et la fiction,Didier nous replonge dans cette sombre période de Mars 2020

Une lecture agréable qui clôture mon mois de juillet
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« Il faut bien mourir de quelque chose, et l'ironie de la situation me remontait plutôt le moral. »
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« le 17 mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve. Est-ce la femme qui jadis enflamma son adolescence, une mythomane, une perverse manipulatrice, ou une ultime chance de survie ? Et si le sort du genre humain dépendait de la relation qui va se nouer, dans une maison à l'abandon, entre un ancien prof de 38 ans brisé par l'injustice et une exilée en manque d'amour ? »
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Ce fut une lecture étrange, un peu spooky ce qui me direz-vous colle plutôt bien avec ce mois dédié aux cucurbitacées en tout genre. Je ne lis jamais en fonction des saisons je me suis fait bien avoir. Je pensais me plonger dans une sorte de polar soft et j'étais très pressée mais pour le coup j'ai été complètement prise dans le sens inverse de ce que je croyais lire. C'est un livre déjà au contexte intéressant car cela se déroule pendant le confinement, en pleine crise de COVID-19. le livre se lit tout seul et il est très court. du coup avec cette analyse très poussée je peux dire que j'aime bien la plume de l'auteur. Pour le coup l'intrigue est bien originale et pourtant contemporaine. On s'attache facilement au personnage de Lucas, sur qui j'ai toujours eu un doute comme si on ne pouvait pas compter sur lui et vous verrez bien comment cela se termine. L'auteur dépeint un confinement onirique, où j'avais deviné où il nous emmenait et j'ai pourtant adhéré au roman. Je l'ai lu en 3 heures. Ce fut une belle parenthèse sur des sujets d'actualités et dans un contexte contemporain. En bref j'ai adoré cette lecture qui sort totalement de ce que j'ai l'habitude de lire. Encore merci @editionsalbinmichel pour l'envoi !
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