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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'aventure, l'au-delà, l'obscurité de l'univers, les personnages qui veulent chacun accomplir leurs aspirations profondes... Un tome de Thorgal parmi les plus marginaux, mais aussi les plus intéressants, ceux où l'on ressent le plus d'émotion à la lecture. Certes le twist de "Aaricia n'est pas morte" (bien qu'on s'en soit douté un peu) aurait pu paraître digne d'un mauvais roman-feuilleton, mais il est tellement bien employé qu'il n'y a rien à redire. Sans être ma BD préférée, ça valait bien un 5/5.
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Mes amis, voici pour moi, l'un des meilleurs albums de la série.

Thorgal pensant Aaricia morte n'est plus qu'une loque humaine, accompagné par Shania qui veille sur lui. Mais grace au révélations d'un vieux magicien, il apprend que son épouse est encore en vie, mais pour la ramener, il devra voyager entre les mondes, jusqu'à la mort elle même....

On a la clairement une adaptation du mythe d'Orphée et d'Eurydice. Car comme le musicien de la mythologie grecque,qui s'enfonce dans le royaume d'Hadès, le dieu des morts, Thorgal va a son tour se rendre au royaume des ombres pour réclamer la vie de sa bien aimée. Et les pièges seront nombreux. Et les dessins... a l'époque Rosinski faisait du bon boulot ce qui n'est malheureusement plus le cas maintenant .
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Au début du tome, on retrouve un Thorgal usé et clochard au début de cette aventure, un Thorgal brisé par la mort de sa douce Aaricia. On retrouve également la jeune Shania, qui est responsable des maux de Thorgal et qui va l'aider dans sa nouvelle quête.

Car dans sa quête pour sauver son épouse mourante, Thorgal devra aller là où aucun mortel n'est allé : "au-delà des ombres"... Mais pourra-t-il payer le prix que réclameront les forces dont dépend le sort d'Aaricia ?
Nous somme ici au beau milieu du deuxième cycle, qui est vraiment passionnant, et qui donne de plus en plus de profondeurs aux divers personnages, mais surtout à notre héros. J'ai hate de lire le dénouement dans le sixième tome.
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Aaricia est morte, Thorgal est anéanti. Il se retrouve à errer comme un zombie accompagné de Shaniah par qui le malheur est arrivé. Mais un sage le retrouve et lui propose de réaliser son rêve, ramener Aaricia. Pour cela Thorgal part dans le monde des morts.
Cet album propose un récit ici très structuré ayant beaucoup de références à la mythologie européenne, où se mélange contes, réalité et imagination. Les auteurs décrivent un univers au-delà du monde connu, où seul un personnage comme Thorgal peut se rendre, car même les Dieux en sont interdits.
Au niveau du graphisme, l'amélioration du dessin est flagrante. le personnage de Thorgal est de plus en plus réaliste dans ses postures, et ses expressions. Cet album propose aussi un peu plus de glamour avec des personnages féminins plus dénudés. Les décors sont bien travaillés et présentent tout au long de l'histoire plusieurs ambiances, sombres, gaies ou glauque.
Le dénouement est, bien que prévisible, une moralité honorable puisque c'est l'amour qui triomphe finalement.
Un très bon album qui fait de cette saga de Thorgal l'une des meilleurs de la bande dessinée.
Bande d
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Suite directe de la Galère noire, cet opus renoue avec le côté fantastique et mythologique de Thorgal: puisque notre héros va explorer le royaume des ombres, lieux où, de memoire de dieu, jamais aucun mortel ne s est fait de vieux os.

Excellent album à tout point de vue.
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L'arc de Brek Zarith est l'un de mes préférés de la saga Thorgal.
Au sein de cet arc, c'est cet album que je préfère.
Vous pouvez je pense deviner la conclusion de ce syllogisme : je ne déteste plutôt pas cet album !

Thorgal est devenu un déchet que l'on confond avec les rats crevés du caniveau. Déchet ou prince, ça n'a plus aucune importance pour lui : son baby d'amour tout blond Aaricia est morte. A quoi ça sert le monde du coup hein ?
Mais voilà qu'un savant qui semble tout savoir sur lui (même que c'est un fils des étoiles, je savais pas que les albums de Thorgal paraissaient aussi dans son univers) accompagné d'un prince en manque de sa dose de royaume à gouverner le retrouvent et déclarent : « Mais non, mon gars, elle est pas tout à fait clamsée ta copine ! Si tu vas gentiment demander à la Mort de te la rendre, moyennant une féroce négociation, elle peut la relâcher, si, si ! »
Ni une ni deux, Thorgal emprunte la potion magique d'Astérix et il y va. Bon, il est accompagné de la gamine qui l'a quand même un peu fichu dans le caca dans le tome 4. Qu'est-ce que vous voulez, les filles, les déesses, les lectrices, vous craquez toutes pour ce beau gosse ! Non mais qu'est-ce qu'il a de plus que moi, hein ? A part tout ?

Bon, je la présente version cool, là. Mais c'est vraiment trop bien. L'univers franchi est féérique, voire fracassé, surtout l'antre de la Mort particulièrement réussi. J'ai adoré le design de certaines scènes comme la mort provoquée par le contact avec la clé - on a l'impression que le gars se transforme en vitrail multicolore disloqué – ainsi que les splendides anges aveugles (sans oublier le « design » de la gardienne des clés, je m'en remettrai jamais).

Un petit regret ? Oui un tout petit : ne pas avoir fait intervenir Hel, la déesse des morts de la mythologie nordique. Remarquez, celle-ci n'est pas mal non plus. C'est un mélange de Hel et des Parques (plutôt des Nornes, restons nordiques) à tendance grosse cynique. Mais la mythologie nordique de la Mort n'est pas entièrement absente : on nous parle du Niflheim et de son chien gardien Garm.

Stop la leçon de choses. C'est génial et pis c'est tout ! Vivement la fin de l'arc.
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Chez ma grand-mère, il y avait un numéro du journal de Tintin de 1977. J'avais huit ans et il était déjà défraichi.
Après l'éblouissement Tintin, un nouveau héros arrivait.
Il commençait en fort mauvaise posture condamné à mourir gelé, enchainé dans la marée montante et enneigée du grand nord pour avoir osé aimer la fille du chef de son clan. Les vikings. Sauvé in extrémis par une intrigante borgne à la chevelure de feu qui exige de lui obéissance et service pendant un an.
L'extrait s'arrête là et j'étais ferré de manière irrémédiable.

Thorgal entame alors une étonnante succession d'aventures de héros malgré lui. Parce qu'il ne souhaite rien tant que de vivre auprès des siens, mais sa naissance et son ascendance en font un paria pour les hommes et les dieux, Thorgal subit la haine des uns et le courroux des autres. En effet les dieux ne peuvent tolérer qu'un homme ne soit pas de ce monde, qu'il ne soit pas inscrit dans les lignes de la destinée. Thorgal un Ulysse moderne.
Alors qu'il croit sa femme Aaricia disparue par la jalousie d'une adolescente amoureuse (La galère noire) Thorgal n'est plus que l'ombre de lui-même. La seule solution consiste pour lui à aller réclamer sa vie auprès de la Mort elle-même. Lui seul le peut car il détient la clé du deuxième monde...
Fabuleuse réécriture de l'histoire d'Orphée et Eurydice, Rosinsky et Van Hamme composent avec Au delà des Ombres un album mythique et poignant, probablement le meilleur de la série.

D'autres très grands albums suivront, tels le Pays Qa (en fait tout le cycle "américain" du tome 9 au tome 13, mais ce tome d'exposition est tout simplement magnifique tant par de la beauté vénéneuse de Kriss de Valnor que par celle des sublimes pueblos - mais c'est toute la mécanique du récit qui est formidable), ou encore La forteresse invisible, fascinante introspection psychanalytique et pivot de toute la série...
Tenant tour à tour de l'épopée, du récit mythologique, de la science-fiction, de la fantasy, la série Thorgal revisite de nombreuses figures de la notre culture : Thorgal est un moderne Ulysse, on l'a vu, la mythologie scandinave est un moteur récurrent de l'histoire, Alinoë renvoie au poltergeist mais aussi aux films de dépossession (Le village des Damnés, L'invasion des profanateurs de sépultures), le cycle "américain" ainsi que le royaume sous le sable aux hypothèses de l'archéologie fantastique (mythe de l'Atlantide, R. Charroux and Co), le Saxegaard du Maitre des Montagnes à la figure de Dorian Gray, La forteresse invisible est une psychanalyse en acte, Arachnéa touche explicitement à la mythologie grecque, le bossu vengeur de Louve au monstre de Frankenstein, le guérisseur du Mal bleu à Léonard de Vinci... Plus toutes les références qui m'ont échappé...


Alors il est sûr que l'accumulation des avanies qui touchent ce pauvre Thorgal et les siens a, au bout du trente-troisième tome (sur une durée d'une quinzaine d'années d'histoire), un petit côté Rémi sans famille.
N'en jetez plus ! C'est d'ailleurs ce qu'on fait Rosinsky et Van Hamme abandonnant Thorgal pour suivre son fils Jolan à partir du trentième album. le problème c'est que Jolan a le charisme d'une moule et Thorgal est de nouveau le personnage principal du Bateau-sabre (album scénaristiquement dispensable, l'aventure racontée aurait tenu sur quelques pages du Pays Qa par exemple...). Et même avant de lâcher Thorgal au trentième tome, on pouvait vraiment avoir l'impression que les auteurs tiraient à la ligne.

Mais quel sens de l'épopée !

Le dessin de Rosinsky a vraiment évolué durant toute la saga et si, comme dans toute série, les premiers tomes sont hésitants je ne suis pas sûr d'accrocher sur l'évolution graphique (réduction de la tendance "ligne claire" pour un travail sur les couleurs juxtaposées, floutage des visages et élongation de ceux-ci). Par ailleurs le principe des spin-off et des préquelles a envahi la série (comme dans la série XIII du même Van Hamme) : des séries dérivées sont apparues qui permettent de mieux découvrir des personnages secondaires. Les Mondes de Thorgal lancent ainsi deux séries concomitantes, Louve et Kriss de Valnor. Cette dernière a un potentiel narratif évident mais finalement je ne suis pas sûr de vouloir lever le mystère qui l'entoure... et puis le dessin de Rosinsky la rendait plus sexy...

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WAOUH !!!! Une vie pour une vie , tel est la loi de l'éternelle. Fort, beau et émouvant. Tout bonnement FAN-TAS-TI-QUE
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Au-delà des ombres – Thorgal a perdu Aaricia et il erre comme une ombre, accompagné de Shaniah, responsable du désastre qui a clôt l'album précédent. Voilà qu'un sombre vieillard et Galathorn lui offrent de retrouver Aaricia. Pour cela, il doit s'aventurer dans un univers terrifiant. « Ce n'est donc pas dans le deuxième monde que Thorgal devra aller pour sauver Aaricia, mais au-delà, jusqu'à la mort elle-même. » (p. 16) Au-delà des frontières de la vie, Thorgal apprendra que l'existence est fragile, mais que certains jouent avec elle comme avec une pelote de fils.

Voilà le premier album de Thorgal qui m'enthousiasme vraiment : le héros y apparaît torturé, sans cesse déchiré entre deux mondes et deux volontés. le ténébreux Thorgal n'a jamais tant de puissance que quand il est séparé de sa famille, luttant contre les puissances éternelles.
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Ce livre est un des plus sombres et des plus touchant de Thorgal je trouve.
On y sent toute l'intensité de drame qu'il vit, l'espoir, et la tristesse alors qu'il s'achève.
On est emmené, vraiment, avec lui, à travers le mot renaissance.
Avec toutes les conséquences que cela implique.
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