L'arc de Brek Zarith est l'un de mes préférés de la saga Thorgal.
Au sein de cet arc, c'est cet album que je préfère.
Vous pouvez je pense deviner la conclusion de ce syllogisme : je ne déteste plutôt pas cet album !
Thorgal est devenu un déchet que l'on confond avec les rats crevés du caniveau. Déchet ou prince, ça n'a plus aucune importance pour lui : son baby d'amour tout blond Aaricia est morte. A quoi ça sert le monde du coup hein ?
Mais voilà qu'un savant qui semble tout savoir sur lui (même que c'est un fils des étoiles, je savais pas que les albums de Thorgal paraissaient aussi dans son univers) accompagné d'un prince en manque de sa dose de royaume à gouverner le retrouvent et déclarent : « Mais non, mon gars, elle est pas tout à fait clamsée ta copine ! Si tu vas gentiment demander à la Mort de te la rendre, moyennant une féroce négociation, elle peut la relâcher, si, si ! »
Ni une ni deux, Thorgal emprunte la potion magique d'Astérix et il y va. Bon, il est accompagné de la gamine qui l'a quand même un peu fichu dans le caca dans le tome 4. Qu'est-ce que vous voulez, les filles, les déesses, les lectrices, vous craquez toutes pour ce beau gosse ! Non mais qu'est-ce qu'il a de plus que moi, hein ? A part tout ?
Bon, je la présente version cool, là. Mais c'est vraiment trop bien. L'univers franchi est féérique, voire fracassé, surtout l'antre de la Mort particulièrement réussi. J'ai adoré le design de certaines scènes comme la mort provoquée par le contact avec la clé - on a l'impression que le gars se transforme en vitrail multicolore disloqué – ainsi que les splendides anges aveugles (sans oublier le « design » de la gardienne des clés, je m'en remettrai jamais).
Un petit regret ? Oui un tout petit : ne pas avoir fait intervenir Hel, la déesse des morts de la mythologie nordique. Remarquez, celle-ci n'est pas mal non plus. C'est un mélange de Hel et des Parques (plutôt des Nornes, restons nordiques) à tendance grosse cynique. Mais la mythologie nordique de la Mort n'est pas entièrement absente : on nous parle du Niflheim et de son chien gardien Garm.
Stop la leçon de choses. C'est génial et pis c'est tout ! Vivement la fin de l'arc.
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« Au-delà des ombres » qui fait suite à « la galère noire » est tout simplement un des meilleurs tomes de la série. le dénouement sombre et tragique du précédent tome se retrouve dans la tonalité de ce 5ème volet. L'histoire est parfaitement construite et menée et s'avère prenante et également très émouvante. L'influence est sans doute à chercher du côté d'Orphée allant aux Enfers pour rechercher sa bien-aimée, un thème toujours très efficace. le traitement des personnages est particulièrement soigné, ce qui renforce l'émotion du lecteur. La relation entre Thorgal et Shaniah est particulièrement réussie et trouve un dénouement vraiment bouleversant.
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Suite directe de la Galère noire, cet opus renoue avec le côté fantastique et mythologique de Thorgal: puisque notre héros va explorer le royaume des ombres, lieux où, de memoire de dieu, jamais aucun mortel ne s est fait de vieux os.
Excellent album à tout point de vue.
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Sur les traces d'Orphée.
Un magnifique album de Thorgal, certes plutôt sombre, mais à l'intrigue prenante, voire surprenante !
Où on retrouve notre héro qui, après avoir appris la disparition de son épouse Aaricia, a sombré dans un état apathique, vivant en être pitoyable et subissant la risée de ses congénères. Mais c'est sans compter avec la jeunette Shaniah qui, toujours amoureuse de lui, le protège et lui permet de survivre dans ce monde sans pitié.
Apparait alors un mage et l'héritier de Brek Zarith, Galathorn, qui souhaitent obtenir son aide pour reconquérir le trône. Mais l'état de décrépitude mentale de Thorgal ne le permet pas et il lui faut un déclic fort pour le sortir de sa léthargie. Notre drôle de mage, un peu sorcier, le mène alors sur un site ressemblant étrangement à Stonehenge...où lui est révélé qu'Aaricia est bien vivante, mais gravement affaiblie après son accouchement! Thorgal retrouve alors la raison et doit se rendre de nouveau dans le deuxième monde et affronter la Mort elle-même pour sauver sa bien-aimée !
On renoue alors avec un fantastique aux accents mythologiques qui nous mènera malheureusement à un dénouement cruel, mais où Thorgal reprend goût avec la vie, avec la vie aventureuse...!
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Au-delà des ombres – Thorgal a perdu Aaricia et il erre comme une ombre, accompagné de Shaniah, responsable du désastre qui a clôt l'album précédent. Voilà qu'un sombre vieillard et Galathorn lui offrent de retrouver Aaricia. Pour cela, il doit s'aventurer dans un univers terrifiant. « Ce n'est donc pas dans le deuxième monde que Thorgal devra aller pour sauver Aaricia, mais au-delà, jusqu'à la mort elle-même. » (p. 16) Au-delà des frontières de la vie, Thorgal apprendra que l'existence est fragile, mais que certains jouent avec elle comme avec une pelote de fils.
Voilà le premier album de Thorgal qui m'enthousiasme vraiment : le héros y apparaît torturé, sans cesse déchiré entre deux mondes et deux volontés. le ténébreux Thorgal n'a jamais tant de puissance que quand il est séparé de sa famille, luttant contre les puissances éternelles.
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Au début du tome, on retrouve un Thorgal usé et clochard au début de cette aventure, un Thorgal brisé par la mort de sa douce Aaricia. On retrouve également la jeune Shania, qui est responsable des maux de Thorgal et qui va l'aider dans sa nouvelle quête.
Car dans sa quête pour sauver son épouse mourante, Thorgal devra aller là où aucun mortel n'est allé : "au-delà des ombres"... Mais pourra-t-il payer le prix que réclameront les forces dont dépend le sort d'Aaricia ?
Nous somme ici au beau milieu du deuxième cycle, qui est vraiment passionnant, et qui donne de plus en plus de profondeurs aux divers personnages, mais surtout à notre héros. J'ai hate de lire le dénouement dans le sixième tome.
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L'aventure, l'au-delà, l'obscurité de l'univers, les personnages qui veulent chacun accomplir leurs aspirations profondes... Un tome de Thorgal parmi les plus marginaux, mais aussi les plus intéressants, ceux où l'on ressent le plus d'émotion à la lecture. Certes le twist de "Aaricia n'est pas morte" (bien qu'on s'en soit douté un peu) aurait pu paraître digne d'un mauvais roman-feuilleton, mais il est tellement bien employé qu'il n'y a rien à redire. Sans être ma BD préférée, ça valait bien un 5/5.
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