C'est le monde à l'envers !

Bon roman qui nous remet en question quant à notre comportement dans cette société de consommation à outrance. Les dérives de l'homme par rapport au réchauffement climatique et à la surproduction mène la planète à sa perte et quand rien ne va plus , celui-ci est bien obligé de revenir aux anciennes valeurs de base et de se rendre compte de ce qui est vraiment primordial pour survivre. J'aurais cependant apprécié que l'auteur aille encore plus loin et de savoir comment il voyait la suite des événements .

Nicolas Vanier, tout le monde connait même sans le savoir. C'est lui qui a fait le Grand Nord d'abord avec ses chiens, puis avec sa famille, femme et enfants en bas âge. C'est aussi à lui qu'on doit les films Belle et Sébastien, Poly ou l'école Buissonnière.

Pour ma part, je lisais pas mal de livres de lui quand j'étais plus jeune. D'ailleurs le 1er chat que j'ai eu seule s'appelait Otchoum (du nom de son chien de tête de meute de l'époque). Je l'ai gardé 17 ans!

En prenant ce livre, je m'attendais à un peu d'humour mais en fait, il m'a fait peur: parce que tout cela peut arriver un jour et d'ailleurs c'est bien le but de ce roman, faire réagir avant qu'il ne soit trop tard. Par contre, N. Vanier va plus loin que ce à quoi j'avais pensé en m'imaginant ce que pourrait devenir notre quotidien. Parce qu'avec un grand jardin, un grand potager et des arbres fruitiers, je me suis toujours dit que si un jour nous n'avions plus rien, nous pourrions toujours faire pousser nos légumes, nos fruits et vivre de notre récolte. Mais le problème est qu'alors ce jardin deviendrait un luxe, une convoitise qu'il faudrait protéger... et jusqu'où l'homme peut aller quand il a faim? En tout cas ce livre est un beau plaidoyer pour l'écologie et apparemment il devrait sortir en film l'année prochaine.

Une fiction qui pourrez devenir réalité..... vaut mieux pas .....

Dans la famille Tremont, Stan le père est un trader plein aux as, la mère dépense et le fils est écolo aux antipodes des parents.

Dans la famille Bouillot, le père Patrick est agriculteur de père en fils, sa femme Joëlle et leurs 3 enfants , il a dû vendre sa ferme.

La France a chaud, très chaud, trop chaud qu'une coupure générale d'électricité met le pays KO.

C'est l'exode rurale pour avoir à manger.

Alors quand Stan quitte la capitale à vélo avec femme et enfant et un fond du coffre fort pour aller dans le Morvan où il a acquis très récemment une ferme et qu'il est accueilli par Patrick ....

C'est le monde à l'envers !!!!

S'il ne faut pas oublier que le sujet est «  la fin du monde » , faut reconnaître que nous maltraitons notre planète mais je ne vais pas entrer dans ce sujet épineux , mais l'auteur nous narre le conflit Parigot - Pequenaud, même si les éternels clichés du paysan et du parisien plein aux as sont relatés, j'ai passé une agréable lecture auprès de ces personnages que l'on voit évoluer et sortir de leur zone de confort.

Une lecture qui m'a fait sourire et honnêtement ....
Ça fait du bien !!!!!

Note : 4 /5

Lecture fort agréable,
Des personnages attachants, une écriture fluide .
Un scénario un peu apocalyptique,mais....
Un livre sans doute un peu naïf, mais, au final, une réflexion pleine de bon sens .
Et ce n'est que le bon sens qui sauvera notre planète et...nous avec !

Nouveau genre pour Vanier, avec cet excellent roman d'anticipation. Il a une bonne connaissance du monde agricole, ce roman m'a touché en tant que femme d'agriculteur... Peut-etre que finalement, un jour, on relira cela d'un autre oeil, surtout à l'heure actuelle, où l'on parle de sécheresse mondiale, on ne tourne plus son robinet sans penser à ce livre .

Un roman que j'ai vraiment beaucoup aimé ! le thème m'avait interpelée puisque, forcément, avec la crise de l'énergie qui n'en est qu'à ses début, à un moment, il sera inévitable de devoir renoncer à certaines utilisations de l'électricité. Mais à quel point ? et quand ?
Dans C'est le monde à l'envers, c'est brutalement que tout s'arrête et que nos personnages, pas forcément sympathiques, se retrouvent de "riches" à "plus rien". Une situation qui révèle les personnages, de Sophie, oisive qui s'ennuie et doit se prendre en main pour bouger sa famille, à son mari, peu sympathique, qui se retrouve en état de choc. Avec l'aide de Dédé, un drôle de personnage, ils vont partir à vélo dans le Morvan où Stanislas a acheté une ferme juste avant que tout s'effondre. Mais le propriétaire de la ferme n'est pas ravi de les voir arriver ...
Des problématiques actuelles, des personnages bien décrits, loin d'être parfaits, de l'aventure mais aussi de l'humanité et beaucoup d'humour pour un retour à la terre pas rose du tout.
Un bon roman qui se lit tout seul et qui continue à trotter dans la tête une fois terminé. Et nous, comment réagirions-nous ?
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..

Voici un livre catastrophe prémonitoire, dans un autre style que le naufrage de Venise, mais tirant les mêmes sonnettes d'alarme.
Ici tout s'effondre et le manque de ressources provoque un exode où chacun cherche à survivre.
Tout est très crédible dans ce scénario de blackout : nos dépendances aux ressources, l'absurdité de nos économies de profit, les comportements humains en temps de pénurie, les réalités du monde agricole.
Les personnages frôlent parfois la caricature mais peuvent aussi surprendre, et j'ai bien aimé les discours du fils et du SDF.
Le récit est efficace, bien construit, avec un savant dosage de situations angoissantes, de sagesse écologique et d'humour qui nous secoue et nous sort du déni.
En terminant ma lecture, trois souhaits me viennent à l'esprit :
Premièrement- Effacer mes réactions consternantes lors d'une récente panne de courant où je me revois piaffant pour un thé chaud, empotée dans les ténèbres des toilettes ou encore agacée par le sèche-cheveux amorphe…
Deuxièmement- Me procurer de toute urgence une chèvre, un petit lopin de terre et un bon guide de survie.
Troisièmement- Offrir ce roman à tous mes proches en ces temps de surconsommation frénétique pré-Noël !

L'idée est excellente mais tout est écrit de façon trop caricaturale. Dommage parce que chaque personnage a une vraie personnalité qui a été négligée. Pourtant on a envie de tourner les pages pour savoir comment les fermiers aventuriers vont s'en sortir.
Il est fort probable que prochainement ce récit sera d'actualité…
Où est l'éditeur qui aurait pu en faire un vrai chef d'oeuvre en proposant quelques corrections ?