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EAN : 978B003MWQA02
Editions l'Amitié par le livre. (30/11/-1)
3.88/5   8 notes
Résumé :
Un jeune artiste-peintre Delvart et son ami le docteur Alburtin recueillent une jeune astronaute, Aurore Lescure, tombée avec sa fusée près de chez eux. Elle a ramené des météorites que, durant son évanouissement, le docteur a mis en observation sous rayons X. C’est le début d’une aventure amoureuse, et de l’invasion des météorites… Les rebondissements seront nombreux.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Et le premier Homme à aller dans l'espace est ...
Une femme !
(...qui ouvre la boite de Pandore !)

Une femme forte, qui est plus forte que ses sentiments,
Un artiste peintre fou amoureux et désespéré de ne pas être aimé,
Voilà un début qui tranche avec la vision des genres de l'époque. Malheureusement, cela n'ira pas plus loin contre les stéréotypes, mais ce n'est pas si mal pour l'époque.

Nous sommes dans un classique du roman catastrophe : après avoir recueilli dans l'espace des roches, il s'avère que des germes de vivant y étaient présents et vont occasionner une Grande Panne. le roman vaut surtout par son traitement très réaliste et assez moderne. Même si la science de l'époque peut, parfois, prêter à rire pour un lecteur d'aujourd'hui, l'auteur n'hésite pas à argumenter ses théories et les conséquences qui en découlent. On a là, à mon avis, un des précurseurs de la Hard SF, mais cela reste très digeste.

Un roman qui s'interroge sur le progrès et de sa possible utilisation à des fins peu recommandables, alors qu'aux Etats Unis, bon nombre de pulps à la même époque se font les chantres de l'énergie atomique, Théo Varlet en mesure les dangers à sa juste valeur.
Ses analyses sont assez justes pour un texte de près d'un siècle, que ce soit dans la gestion de la catastrophe par le politique et les médias. Ou comme dans les préparatifs de la conquête spatiale.
Le roman a surtout résonné pour moi sur le parallèle avec notre crise covidienne et son traitement. Et c'est là qu'on réalise la justesse du propos. Il y a même une carte des zones contaminées et un olibrius , car il y est même question d'un savant marseillais qui aurait découvert un produit miracle !

Le texte est préfacé de belle manière par Xavier Dollo/Thomas Geha.
C'est gratuit et c'est disponible sur le site de Epagine.
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De retour d'un voyage dans l'espace, Aurore Lescure, spationaute, revient avec une substance cosmique dans ses bagages. Une fois sur Terre, la substance en question se développe, mute et, ne se contentant pas de ça, elle échappe rapidement à tout contrôle et perturbe profondément la société. Heureusement, avec l'aide de Gaston Delvart, artiste peintre, Aurore va tout mettre en oeuvre pour rectifier la situation.
Lisez la suite sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Lendor-J. Cheyne, lui aussi, est persuadé que le génie de mon père vaincra les derniers obstacles qui nous séparent encore du succès définitif ; que, d’ici deux, trois, quatre ans au plus, quelqu’un, moi ou un autre pilote, débarquera sur le sol lunaire et en rapportera des échantillons de l’or dont le spectroscope y a révélé l’indiscutable présence. Ce n’est qu’une question d’argent, déclare-t-il ; et les faits jusqu’ici lui ont donné raison. C’est à coups de dollars, en prodiguant les expériences et les essais coûteux, que nous avons déjà réalisé l’envol d’hier jusqu’au vingtième du trajet : 18 000 kilomètres sur 380 000. Secondées par des ressources financières suffisantes, la science et la volonté peuvent tout. Mais la foi du public qui fournit ces ressources a besoin d’amorces plus grossières qu’une certitude rationnelle. Pour obtenir de lui ce crédit indispensable, il faut nourrir sa foi par des illusions, des anticipations. On a le droit de le tromper, dans son propre intérêt. Voilà la thèse de Lendor-J. Cheyne, la justification qu’il m’a donnée de son projet, lorsqu’il m’en a fait part.
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« La situation actuelle. En France. » Carte avec, teintées en grisaille, les régions contaminées… Tiens ! ça n’a pas beaucoup changé. Le décret a donc servi à quelque chose ?… Paris et la Seine, avec un bout de Seine-et-Oise, font toujours, posée de biais, une espèce de demi-lune. La tache grise de la région sud-est a gagné Sète et Carcassonne. Au sud-ouest, Bordeaux et Bayonne, comme précédemment. C’est au nord que cela s’est le plus étendu : la zone figure maintenant un triangle irrégulier, de Dunkerque au Havre et du Havre à Amiens…
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Et il m’exposait ses doutes. J’avais beau lui rappeler le principe qu’il m’avait inculqué : « Trouver, seul, importe ; le savant n’a pas à s’inquiéter des applications qu’on fera de sa science ». Il hochait la tête sans répondre. Un article que je lui lus, dans L’Orléans Républicain, l’affecta profondément. C’était signé d’un certain lieutenant-colonel Verdier, qui prônait l’utilisation guerrière de l’énergie intra-atomique pour construire des engins destructeurs capables d’anéantir des armées entières, 100 000 hommes en dix secondes. « Il n’y a pas de doute, voilà à quoi servira ma découverte ! » dit mon père tristement.
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Le décret, appelé par les vœux de tous, fut accueilli dans Paris comme un mal nécessaire. On se résignait à une obéissance inévitable… ainsi qu’il arrive dans les nombreux cas où la docilité aux lois résulte beaucoup moins de leur respect réel et d’un consentement volontaire que la simple inertie, qui serre d’un cran sans mot dire à chaque nouveau règlement, fût-il absurde et incompréhensible, la boucle des contraintes sociales ceinturant tout citoyen d’un État civilisé.
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C’était très joli, d’arrêter la machinerie civilisée, pour enrayer le développement du Lichen ; mais comment allait-on détruire tous les foyers de contamination ? L’eau de javel paraissait bien peu efficace, à en juger par le métro, où elle n’avait pu empêcher le développement foudroyant du Lichen. Même si les autres procédés valaient mieux, il faudrait des semaines et des mois pour assainir Paris tout entier.
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