Saga, tome 10

Saga est de retour après son hiatus de quelques années et...

Wow!

Quelques années se sont déroulées dans l'histoire aussi. Hazel est maintenant quelque part entre l'enfance et l'adolescence. Sa mère leur permet de survivre tant bien que mal en vendeuse ambulance. Son frère adoptif robot est muet par traumatisme, et leur employé est un sympathique vétéran qui n'a probablement rien à cacher.

Comme d'habitude, on aime et comprend les antagonistes autant que les protagonistes.

Mais surtout, on y retrouve l'humour, la folie, la profondeur de la réflexion, l'empathie et... les magnifiques scènes de sexe torrides auxquels la série nous avait habitués.

5/5, et ce n'est pas qu'une note de nostalgie.

Depuis la mort de Marko, Alana continue son voyage spatial en tentant d'éduquer sa fille ainsi que le jeune robot orphelin.

Plusieurs années se sont passées depuis l'assassinat de Marko et sa famille peine à trouver un équilibre tout comme l'histoire peine à trouver un nouveau souffle. Les vieux ennemis relancent la traque, Alana est aimante envers ses enfants mais toujours aussi irresponsable, Hazel est une peste tout autant instable que sa mère...
Marko était un personnage qui apportait un équilibre dans cet univers, quelque chose de solaire et d'honnête dans un monde brutal. Sans lui le récit semble gratuitement vulgaire et sanglant. Maintenant l'image du parent n'est plus qu'Alana qui éduque ses enfants en dealant de la drogue et le récit fait presque l'apologie de cette pratique. Un peu douteux...
On a du mal à s'attacher aux personnages restant tant leur moralité est douteuse. Seul le prince robot orphelin, désespérément en quête d'amour dont la vie lui a privé, suscite de l'empathie.
Dommage... j'espère qu'il arriveront à rebondir.

Tomes 7 à 10

Définitivement ma série de comics préférée. Même si la SF n'est pas mon genre préféré de la SFFF, je trouve qu'elle a un charme incroyable dans Saga. Les voyages intergalactiques, les espèces extraterrestres loufoques, les technologies qui se mêlent à la fantasy… Je trouve tout hyper intéressant, drôle et captivant dans Saga. le tout servi par une panoplie de personnages hyper "humains" et nuancés. Les destinées se croisent, font des étincelles ou des toiles de connexion bienveillante. Les personnages s'aiment, se trahissent, se vengent, s'allient, se quittent, se retrouvent. Les personnages meurent aussi et j'ai bien été au bout de ma vie c'était génial non c'est faux j'ai pleuré. Bref, j'adore les personnages de Saga. Genre Hazel quoi. Définitivement mon personnage enfant préféré de tous les temps. Elle est hyper spontanée, hyper attachante, maligne et drôle. Alana est un personnage que j'adore aussi. Elle a tellement de facettes, des défauts navrants, mais une résilience tellement belle. Les autres personnages, que j'ai pu détester au début, sont devenus mes préférés. L'inverse est vrai aussi. C'est tellement dur d'en vouloir aux personnages lorsqu'ils commettent des actes affreux, tous autant qu'ils sont pris dans la toile de la guerre et de la dette de sang perpétuelle. Avec l'ouverture du second cycle, j'ai hâte de savoir ce qu'il va advenir de Hazel et si sa vie va permettre de changer quelque chose aux destins des mondes.
Et graphiquement, je suis toujours aussi fan. C'est coloré, pop, ambiancé. Les décors sont soignés, chaque planète a son ambiance et les diverses créatures sont hyper diversifiées. Bref, même de ce point de vue, c'est le kiff.

Quelques années ont passé, à la fois depuis la publication du tome précédent et dans le récit pour les personnages que nous retrouvons en reconstruction suite aux évènements qui ont marqué la fin du tome 9. Hazel, fille hybride d'un couple cornu et ailé, représente toujours un risque pour les différents camps. Dans ce tome, il est question de deuil, de survie, et des ramifications que prend le conflit entre la Lune Couronne et Continent, jusqu'aux confins du royaume Robot, faisant intervenir mercenaires indépendants et agents spéciaux. Hazel et ses proches y croisent la route d'un vaisseau pirate et son groupe de rock inter-espèces.
Après plusieurs années d'attente, j'étais impatient de retrouver les personnages et l'univers haut en couleurs de Saga. J'avoue être resté un peu sur ma faim concernant l'avancée de l'intrigue. Il paraît que l'on a atteint la moitié de la série, cela promet encore de beaux albums en perspective.
Premier comics que j'ai eu l'occasion de lire, cette saga space opera prend de l'ampleur avec plusieurs fils narratifs et de multiples peuples extraterrestres. Une belle originalité de Brian K. Vaughan et Fiona Staples avec des trouvailles graphiques et scénaristiques. On retrouve aussi les pensées d'Hazel, et des dialogues au langage cru (parfois de manière un peu gratuite !)
Je note aussi que les auteurs s'y sont très bien pris pour nous permettre de reprendre le fil du récit sans difficulté malgré une ellipse de quelques années.
En espérant que la suite arrive d'ici moins longtemps, et que l'intrigue se développe un peu plus vite !

Après la mort de son père, Hazel, sa mère et le petit prince robot ont repris leurs pérégrinations dans leur vaisseau maison. Obligés de se cacher, Alana vit d'expédients, vend du lait maternel, entre autres, et s'est allié avec différents comparses au passé parfois violent. Capturés par un vaisseau pirate, le capitaine force Alana à honorer une transaction louche, tandis qu'Hazel fait connaissance de l'équipage qui ont crée un groupe de musique. Mais la traque d'Hazel n'est pas terminée. Les continentaux ne supportent pas l'existence de cet hybride qui prouve que la paix entre lunien et continent est possible : un non sens absolu. Ils ont donc décidé de mettre un nouveau tueur à ses trousses...
Le graphisme reste toujours à un haut niveau, riche, coloré et imaginatif.
Après quelques années de pause, juste après la mort de Marko (!), le duo américain a repris les aventures d'Hazel et de sa famille atypique. Tome de reprise sans évolution significative pour le moment sauf pour le petit prince robot, Hazel est toujours un peu peste, Alana, une mère tendre mais un peu irréfléchie. A suivre avec bonheur.