Comme le temps était triste quand je t'ai quittée. Il pleuvait. Il y avait des larmes dans l'air.
Ah ! ne me ranime pas trop, je flamberais comme de la paille. Tu vas croire que je suis égoïste, que j'ai peur de toi, eh bien oui, j'en suis épouvanté de ton amour.
A peu de temps de là, Louise est couronnée pour la quatrième fois par l’Académie – unique dans les annales – pour son Acropole d’Athènes. Et Vigny en fait l’éloge.
Il a conscience d’être à part, de ne pas être fait pour une existence normale, un métier, un foyer, des enfants, des obligations, des soucis. Et le reste, qui ne vient même pas à l’esprit de Louise : Gustave qui ne saurait vivre seul, est tributaire de sa mère. Il ne dispose d’aucun revenu. Comment pourrait-il vivre ailleurs que sous son toit, prison certes dorée ? [...] Saurait-il seulement tenir un budget ? Il dispose de tous les moyens, domestiques, gîte, couvert, linge, de mener son projet, sa folie d’étudier et d’écrire.
Oublie-moi si tu peux, arrache ton âme avec tes deux mains et marche dessus pour effacer l'empreinte que j'y ai laissée.
Le bonheur est un usurier qui pour un quart d'heure de joie qu'il vous prête vous fait payer toute une cargaison d'infortunes.
Lettre à Louise Colet, 23 octobre 1846, trois mois après l'avoir rencontrée.
Je ne crois à rien ,pas même à moi ce qui est rare"G.Flaubert
"Elle a la plume facile, persiflent les jaloux, la cuisse aussi".
Sa mère l'attendait, sa mère l'aime tant !...
C'est à moi de souffrir ! c'est à moi de l'attendre
Que sa mère jamais n'accuse mon amour !
Sa vie est à sa mère et moi je n'eus qu'un jour,
Mais ce fut de ses jours le plus beau, le plus tendre !
Assurément, Louise Colet est très belle - et elle le sait ! Elle est surtout fière de ses bras et ne peut s'empêcher de le faire remarquer.
" Vous savez que l'on a retrouvé les bras de la Vénus de Milo ? demande Louise Colet à ses interlocuteurs.
- Où donc ?
- Dans les manches de ma robe. "