Les thèmes abordés sont intéressants (deuil, secret de famille et je n'en dirai pas plus pour ne pas tout dévoiler), et le cadre est assez intriguant : un village touristique au bord d'un lac en plein été (dans quel pays ?). Mais je n'ai pas été très touchée. le côté "karaté" ne résonne pas chez moi. J'ai trouvé que c'était assez fouillis et pas assez fouillé. Plein de choses sont juste effleurés et je suis restée sur ma faim.
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Lisa vit avec sa mère en Italie dans un mobilhome proche d'un étang. Sa mère tient un café, et Lisa pratique le karaté. Aless, un ami d'enfance qui avait disparu du jour au lendemain il y a des années, après la noyade de sa mère, réapparait. Avec Lisa, ils entreprennent la construction d'un radeau.
Une jolie histoire sur le fil de la vie. Un vie que l'on sent fragile (un original du village se promène en vélo en transportant une plaque sur son porte-bagage, qui affiche le nombre de jours restant jusqu'à la fin du monde, compte à rebours qu'il relance chaque année, le 15 aout), rythmée par les préceptes d'un maître de karaté, une vie où l'amitié et l'attention à l'autre comptent, comme les souvenirs ou la réalisation d'un projet commun, pour finalement comprendre le secret de l'autre.
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Lisa retrouve Aless son ami d'enfance dépressif et qui porte un lourd secret. Elle va l'aider à surmonter son mal-être, à se reconstruire grâce aux préceptes de karaté, sport et art portant en lui valeurs et techniques. La bande dessinée est ainsi ponctuée de préceptes de karaté à prendre comme leçons de vie dans le quotidien. le récit se déroule durant les 21 jours précédant le 15 août date annoncée comme celle de la fin du monde par un homme étrange qui circule à bicyclette.
Le poids du silence s'avère plus lourd que celui de la vérité.
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Claudia Giuliani propose un graphisme simple et épuré, bien exécuté, avec juste ce qu'il faut de détails. Le tout donne un rendu enfantin pour mettre cette aventure au niveau des yeux de la jeune narratrice, Lisa. [...] Un beau récit pour tout public sur l'amitié, les relations et les secrets familiaux sur fond de drame.
Lire la critique sur le site : BDGest
21 jours avant la fin du monde se révèle parfaitement calibré pour les pré-ados et jeunes ados, qui trouveront ici un concentré d’émotions qui les toucheront, dans un écrin très sage – narrativement et graphiquement – au service d’une jolie histoire simple et pleine de sentiments.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Rythmés comme le décompte d’une bombe à retardement, les jours [...] s’égrènent lentement mais inexorablement, jusqu’à l’apothéose de ce fameux 15 août, date du dénouement. Avec un dessin semi-réaliste, faussement enfantin, Sualzo met en image de belle manière la vie bouleversée de ces deux jeunes adolescents.
Lire la critique sur le site : Auracan
Je m'aperçois qu'il n'y a rien de pire que les silences. C'est comme un poids qui te fait couler à pic, ou un filet qui retient une partie de toi si cachée.
Je m'aperçois qu'il n'y a rien de pire que les silences. Parfois, c'est comme un poids qui te fait couler à pic.
[p193]
Je te bats quand je veux, mais attrape-moi d'abord !
J'ai compris qu'il existe une chose aussi cruelle et brutale que la mort. C'était la deuxième fois que ça me tombait dessus. Les gens peuvent simplement s'en aller sans jamais chercher à vous revoir.
[p76]
Relève-toi toujours et essaie d'être heureux !