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3,76

sur 400 notes
Au risque de passer pour un ignare en matière de polar -je n'en suis pas très loin, je l'avoue humblement- voire un benêt en matière d'énigme ou de goûts littéraires, j'ai beaucoup aimé ce thriller ! Mon préambule vaut parce qu'avant d'écrire ce billet je suis allé voir ce que les autres lecteurs-blogueurs en pensaient -ce que je ne fais que très très rarement. Et j'ai vu de tout : des emballé(e)s, des mitigé(e)s et des franchement ronchons (voir sur Babelio notamment).

J'ai été embarqué dès le départ et jusqu'au bout (même si je concède que les dernières pages, celles de dénouement sont vraiment "cliché"). L'intrigue est énigmatique : un tueur envoie un courrier à l'une de ses futures victimes lui demandant de penser à un nombre et dans ce même courrier est glissé un billet dans une petite enveloppe sur lequel est inscrit le nombre auquel la victime à réellement pensé, celui qui donne au livre son titre, 658 ! Mais comment est-il réalisable ce tour de divination ?

Le reste de l'intrigue est à l'avenant, original et bien mené. Ce gros polar de 573 pages dans sa version Livre de poche (merci Marie) ne m'a jamais ennuyé. Et c'est un exploit !

Tout repose sur le principe énoncé par Sherlock Holmes ou Rouletabille : trouver "le bon bout de la raison", autrement dit : éliminer ce qui est impossible et le possible est alors la vérité
Ce que d'aucuns peuvent juger un point faible, à savoir la lenteur du récit, est tout le contraire pour moi. J'aime bien lorsque l'enquête et l'enquêteur prennent leur temps. Je ne suis pas fan des thrillers hémoglobineux qui vont à deux cents à l'heure sans souci de la moindre réalité -même si parfois, j'en lis sans aucun scrupule et même pas en cachette Là, Dave Gurney est bien obligé de prendre son temps. Parce qu'il réfléchit Dave, et c'est même sa spécialité : relier entre eux tous les indices pour en dégager une théorie fiable autant que faire se peut, puis réussir ensuite à formuler LA réponse évidente, celle qui ne peut qu'être la réalité. Cela en fait un flic un peu hors norme, loin des flingueurs. C'est celui qui met la touche finale.

En prime, la vie conjugale de D. Gurney est en jeu, sa relation avec sa femme Madeleine est questionnante et peut-être pas aussi solide qu'il le pense. Elle se pose beaucoup de questions sur sa vie de femme de flic -peut-être quelques stéréotypes- et c'est ce qui rend ce récit crédible et les personnages humains, ce qui facilite l'identification du lecteur. A mon bémol sur les questions de Madeleine je peux ajouter celui sur les répétitions flagrantes des moindres indices, l'auteur prenant sans doute son lecteur pour un malade d'Alzheimer à qui il faut tout redire sans cesse, mais bon, il fait cela plutôt habilement et dans ma grande bonté, je lui pardonne.

En résumé, pour moi, un très bon polar qui fera très bien sur la plage cet été (en poche, il n'est pas trop lourd à placer dans le fond du sac). Cependant, une dernière question -extrêmement importante, que dis-je, essentielle à la bonne compréhension du roman- me turlupine : l'auteur parle souvent de "l'odeur humide de la neige" (p.296), la neige a-t-elle une odeur ? N'habitant pas dans une région connue pour ses chutes de neige abondantes, je croyais à sa consistance inodore et sans saveur. John Verdon -ou des lecteurs du blog-réussira-t-il à me convaincre du contraire ?
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Alors que la suite des enquêtes de David Gurney vient de paraitre le 16 mai dernier (N'ouvre pas les yeux), aux éditions Grasset, le premier opus, 658, va sortir aux éditions du Livre de Poche, le 01er juin.
Voici ce que j'en disais au moment de sa sortie en grand format.


Mon avis sur Polars Pourpres :
658 de John Verdon est une mécanique implacable. L'auteur nous embarque, en compagnie de son héros David Gurney, dans la course à la résolution de différentes énigmes. Et les réponses sont là, sous nos yeux. Si vous aimez mettre votre sens de la déduction à l'épreuve, c'est le livre idéal. En espérant que c'est le premier opus d'une série, tant le personnage principal est attachant. 10/10.


Beaucoup de personnes semblent déçues par la fin du roman. Je pense vraiment que l'identité du tueur est vraiment secondaire ainsi que ses motivations ou que sa genèse. le livre provoque un tel engouement au près du lecteur pendant 95% du livre que l'on peut vraiment lui pardonner ce qui pourrait être assimilé à des pétouilles...

Il y a un tel boulot de fait sur la profondeur psychologique des personnages du livre que ça ne doit pas gâcher le plaisir de lecture. Parce que l'intérêt de ce livre, c'est bien le parallèle qui s'opère entre le héros et le lecteur, chacun tentant de trouver la solution, l'un avant l'autre et vice versa. La comparaison avec la prestidigitation m'a fortement enthousiasmé. On se retrouve avec le héros a tenter de trouver des solutions. C'est une interaction super intéressante et c'est pour cela que je conseille vivement la lecture du livre.

Arriver à une telle qualité de caractérisation des personnages n'est pas monnaie courante dans le roman policier. Et se retrouver embarqué dans cette course à l'énigme est vraiment jubilatoire. John Verdon va vous faire dévorer son livre, vous captiver, vous faire réfléchir et surtout vous forcer à être actif dans votre lecture. N'est-ce pas le plus important dans ce type de roman ? C'est définitivement un très bon conteur d'histoire et j'attends son prochain roman avec une grande impatience. Je conseille vivement la lecture de 658.

Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
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Ce roman d'un auteur complètement inconnu, John Verdon, est un ouvrage bien ficelé. L'énigme des nombres augmentera votre niveau cardiaque. Tout les indices ne communiquent en aucun cas. Aucune preuve concorde avec l'autre. Mais en plus de cela, le meurtrier préviens ses victimes avec de magnifiques poèmes. le jeune retraité Dave Gurney sort de sa fin de carrière pour mener l'enquête.
Alors ce roman basés sur l'énigme des chiffres, vous attire dès les premières pages. Mais quand les premières lettres arriveront le suspense augmentera de pages en pages. John Verdon manie très bien, pour son premier roman, le genre thriller. Un auteur à suivre certainement.
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C' est presque une évidence, de part l'auteur et les lieux mais j' ai trouvé que l' écriture était affreusement américaine. Il répond à tout les clichés et codes imaginés et déjà mis en oeuvre dans de très nombreux ouvrages. Alors certes, l 'intrigue est captivante bien que la résolution soit un peu trop simple et facile; David Gurney est un enquêteur plutôt attachant avec ses blessures et succès, incontournable, heureusement ni dépressif, ni alcoolique ni drogué si ce n'est de son boulot ...
C'est un thriller avec ses moments de tensions mais le développement est long et pour finalement pas grand chose.
Un assez bon polar mais sans grosse surprises.
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C' est presque une évidence, de part l'auteur et les lieux mais j' ai trouvé que l' écriture était affreusement américaine. Il répond à tout les clichés et codes imaginés et déjà mis en oeuvre dans de très nombreux ouvrages. Alors certes, l 'intrigue est captivante bien que la résolution soit un peu trop simple et facile; David Gurney est un enquêteur plutôt attachant avec ses blessures et succès, incontournable, heureusement ni dépressif, ni alcoolique ni drogué si ce n'est de son boulot ...
C'est un thriller avec ses moments de tensions mais le développement est long et pour finalement pas grand chose.
Un assez bon polar mais sans grosse surprises.
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je pensais que ce livre était une pure merveille jusqu'à que j arrive vers la fin c'est à dire au chapitre 51 " jeu de l'oie " qui m'a vraiment, vraiment déçu, absolument tiré par les cheveux..
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Le livre : Il se divise en 3 parties :
La première « Souvenirs fatals » concerne les retrouvailles entre les deux hommes.
La seconde « Jeux macabres » correspond à l'enquête en elle même qui va impliquer la police locale et le procureur. David va être invité en tant qu'expert à y participer.
La troisième : « Retour à la case départ » suite de l'enquête, rebondissement et comme son titre l'indique, retour au début de l'enquête.

Les personnages : J'ai bien aimé Mark ancien copain d'école de David parce qu'il déboule tout affolé dans la vie bien rangée de David. Ces retrouvailles constituent un départ assez mouvementé et psychologiquement intense. le fait que Mark a reçu cette fameuse lettre d'un auteur inconnu, mais qui prétend bien le connaître, va le déstabiliser et donner le point de départ du livre. Puis quand d'autres lettres vont suivre de plus en plus menaçantes, cela donne des élans de plus en plus fort à l'histoire, j'ai du me résigner à lâcher le livre pour dormir pour aller travailler, les indices arrivent tout le temps, les actions aussi.
Arrive le moment dans le quel Mark va exposer ses problèmes, ses doutes et ses peurs à David, j'ai aussi aimé le fait que ce dernier ne soit pas dupe, il est un ancien inspecteur, LE légendaire inspecteur du NYPD, il en vu d'autre, mais il va tout de même être obsédé par ce mystère (tout comme nous-moi)
L'histoire ne s'arrête pas là, on apprend en parallèle que David, n'a pas tout à fait réglé certains problèmes personnels. Il va être repris par le démon de l'intrigue et il va s'invertir plus qu'il ne le devrait dans cette enquête.
Ces deux personnages, je les ai aimé tous les deux, mais celui que j'ai le plus aimé c'est la femme de David, Madeleine, elle reste dans l'ombre de son mari tout en étant présente. Elle le soutient et c'est grâce à elle qu'il va reprendre « du service » pour cette enquête. Mais tous les deux ont des choses à régler... tout comme David avec son métier...
Ces personnages sont attachent et j'ai vraiment vécu leurs aventures avec l'envie d'aller toujours plus loin dans ma lecture.

L'auteur : Ce qui est étrange et c'est ce que j'ai aimé et ce qui fait que j'ai noté son nom, c'est que l'auteur arrive avec ces 3 nombres à nous conduire où il veut. L'écriture est fluide, les chapitres sont rapides et cours, ce qui permet au lecteur de passer très vite à des choses, des actions, des faits différents et à s'intégrer dans l'intrigue. le fait que cette enquête ce passe dans les montagnes et en hiver donne une citation d'angoisse supplémentaire, de peur et confirment que le premier opus de John Verdon est un réussite totale.

Ce que j'ai aimé : 658, le chiffre donne une vision supplémentaire à l'intrigue. Il ne correspond à rien pour les héros et le lecteur. Je me suis prise au jeux de l'enquête, j'ai résolut une énigme mais pour les autres... Cette lecture laisse l'imagination travailler et m'a donné des sensations que j'ai vraiment beaucoup aimé, il est intelligent et surtout redoutable.

Je me suis laissée bleufée dès les premières lignes, j'espère que John Verdon nous fera la joie de continuer, ce premier opus est une totale réussite !!! Un très bon thriller !!! A lire absolument !!!
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Il ne faut pas oublier la femme de Gurney, très présente dans le roman, et jamais d'accord avec son mari, ce qui contribue à faire monter la pression sur l'inspecteur en retraite.

Le résumé de l'éditeur n'est que le début de l'histoire, car après, tout se complique, et j'adore ça.

Le coupable est vraiment retors dans la préparation de ses scénarios, dans le choix de ses victimes et dans sa façon d'opérer : un régal.

Cependant - on ne se refait pas, il y a souvent des bémols, ce qui ne gâche souvent rien à mon plaisir de lecture - les réunions du QG de campagne sont trop longues, trop déliées, trop redondantes par rapport à ce que l'on sait déjà, à ce que l'on vient de lire.

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture malgré une fin sans réel rebondissement.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'hiver sur les Katskills, arrivant dès la fin d'un automne fort court.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Une couverture intéressante, un titre intrigant et un résumé plus qu'alléchant. Un condensé qui m'a directement attirée sachant qu'il s'agissait d'un thriller, mon genre de prédilection. Les premières pages ne m'ont pas annoncé un coup de coeur mais j'ai laissé sa chance au livre. Malheureusement, quel rythme lent durant plus de 200 pages. Pour un ouvrage de 440 pages, ça ne laisse rien présager de bon. Pourtant, le fond de l'histoire m'a vraiment plu ; ce qui a augmenté ma déception en ce début de lecture. Mais le dernier quart du roman est très bien mené, le rythme s'accélère nettement (heureusement) et enfin j'ai pris un vrai plaisir à connaître le dénouement de cette histoire.

Quant au scénario imaginé par l'auteur (dont c'est le premier livre), il s'agit du thème du tueur en série et de toute une psychologie et une mise en scène des crimes. J'aime particulièrement ce genre de récit car le fonctionnement psychique de ce genre de personnage est fascinant : comment devient-on tueur en série ? Comment réfléchir pour les coincer ?
Ici, c'est un inspecteur du NYPD à la retraite, David Gurney, qui va être mêlé malgré lui à cette enquête. Une ex connaissance à lui est victime d'une étrange machination telle que la décrit la quatrième de couverture.
Les personnages centraux sont donc Dave Gurney lui-même et sa femme Madeleine. Il est assez rare dans les thrillers que l'entourage de l'inspecteur en charge de l'enquête soit autant mis en avant et autant important dans le développement de la personnalité du protagoniste tout au long du livre. Malheureusement, au début du livre, là où les liens entre les personnages et le lecteur doivent se créer, je n'ai ressenti aucune sympathie pour eux. Notamment pour Madeleine dont je n'ai pas tout compris puisqu'en fait sa personnalité ne se comprend qu'au dénouement du livre.

Finalement, cette lecture aura été une déception. Pourtant encensé aux Etats-Unis, je trouve qu'il ne se révèle qu'à mi-chemin, ce qui n'est pas engageant pour le lecteur.
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Dans le Delaware, les odeurs et couleurs de l'automne sont peu à peu remplacées par celles de l'hiver. le sang se voit mieux sur la neige. le tueur sème la mort en même temps que des indices volontaires comme autant d'énigmes te de casse-têtes à résoudre. Dave Gurney, inspecteur NYPD à la retraite, dont l'esprit d'analyse est, non sans faire des envieux, reconnu par tous, ne sera pas de trop pour démêler l'écheveau. Un écriture efficace nous fait partager la mécanique du cerveau de Gurney. Peu à peu, les énigmes se résolvent, "les pièces du puzzle" se mettent en place dans la plus pure tradition du roman policier d'entre deux guerres. Un livre où les amateurs du genre, dont je suis, prennent du plaisir du début à la fin.
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