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3,75

sur 398 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une chiffre, juste une chiffre comme titre... mais au dos du livre plein de bons avis de grands journaux. Une comparaison avec Sherlock Holmes.. un autre dit "Un thriller qui ferait palir d'envie Stieg Larson", et enfin un autre dit thriller addictif.
Donc que des bonnes choses pour attirer le chaland comme moi qui aime me passionner pour un bouquin.

Et au final une grande désillusion.. Une lenteur incroyable.. bon d'accord le héros du bouquin est un flic a la retraite mais en lisant ce roman on a l'impression d'être en maison de retraite et de suivre un vieux papy en déambulateur.
En ce qui concerne l'histoire même si l'intrigue se tient jusqu'au bout il n'a rien de captivant.

Donc un grand BOF !!
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Juste milieu...
Pourquoi ce genre du thriller me déçoit-il si souvent ? Ici un cas vraiment caricatural : un début excellent, une intrigue captivante, excitante. Un héros attachant, une psychologie relativement fouillée, un livre plutôt bien écrit, littéraire presque y compris dans ses descriptions météorologiques (bon c'est pas Proust non plus !)..Et puis à la moitié du livre, patatras (cela se dit-il encore ?), un enchainement d'incohérence (je ne dis rien pour ne pas divulgâcher mais c'est franchement abusé !), une intrigue finalement bâclée, on n'y croit plus une seconde et, pour finir, comme souvent (comme toujours ?) des scènes d'action sans intérêt. Comme souvent on sort des livre en se disant "so what" , tou ça pour ça....En caricaturant on pourrait dire qu'au début on savoure chaque ligne et qu'à la fin du livre on saute des lignes ou des paragraphes....
Le pire c'est que je suis sûr que je me laisserai encore avoir par des quatrième de couverture. Un secteur, le genre thriller, dans lequel j'ai l'impression qu'on est meilleur en marketing qu'en littérature.
Ma note en tout cas tien compte de cette première partie captivante et de la deuxième partie du livre, si médiocre....
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Un titre court. Pas un mot, juste un chiffre. Et un auteur inconnu au bataillon. Voilà un roman pour le moins intriguant pour un lecteur.

Habituellement j'attends d'un roman qu'il ait une intrigue bien ficelée, dont le scénario ne présente aucune faille dans laquelle je pourrai m'engouffrer aisément pour désarticuler celui-ci , une écriture réfléchie et efficace, qui tienne le lecteur en haleine de la première à la dernière page.

Dans « 658 » j'ai trouvé toutes ces qualités qui m'ont fait aimer ce livre au point de le dévorer en quelques heures de lecture. Je ne ferai pas de ce roman d'une facture pourtant assez classique « LE » livre de l'année, mais sans aucun doute un de ceux qu'il convient d'emmener avec soi en vacances histoire de passer un bon moment de détente.

David Guerney est un jeune retraité de la police New Yorkaise qui compte à son tableau de chasse quelques uns des plus redoutables tueurs en série qu' aient sévis au cours des dernières années à New York et dans ses environs. Arpenter les rues grouillantes de vie, pister les coupables, s'imprégner de l'atmosphère d'une enquête lui manque déjà terriblement et l'adaptation à sa nouvelle vie ne se fait pas aussi simplement qu'il l'avait espéré. Quant à sa femme, satisfaite de l'avoir vu lâcher ce boulot qui lui a dévoré la vie, elle sent le malaise et le met à l'épreuve.

Mellery lui, est un ancien alcoolique qui a trouvé sa voie en créant un centre pour milliardaires dépressifs. A la tête de sa clinique il délivre une bonne parole qui fait de lui gourou plein aux as. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où il reçoit une lettre anonyme qui lui déclare : « Je connais vos secrets, je sais ce que vous avez fait. Je peux lire dans vos pensées. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver ». Et la démonstration qui s'en suit va glacer Mellery de terreur au point que celui-ci décide de se tourner vers le seul flic qu'il connaisse, David Guerney.

L'ex policier reste d'abord assez dubitatif devant l'inquiétude de son ancien camarade pour lequel il n'avait pas d'amitié particulière étant plus jeune. Pourtant quand d'autres messages lui parviennent, avec le même genre d'énigme, l'ex policier commence à sentir poindre une menace sourde et insidieuse qui va le pousser à conseiller à Mellery d'alerter la Police.

Malheureusement celui-ci ne voudra rien entendre alors que le ton des lettres devient de plus en plus agressif ( « Ce que vous avez pris vous le rendrez, quand vous sera rendu ce que vous avez donné ») . La découverte de son corps lacéré à coups de tesson de bouteille ne viendra que confirmer la conviction du policier qu'un tueur diabolique vient d'apparaître dans le paysage.

Apportant son témoignage à l'inspecteur chargé de l'enquête, il finira par être associé à celle-ci comme auxiliaire extérieur. le limier reprend alors le goût de la chasse et sent l'excitation du défi lui parcourir les veines. Car il se pourrait bien que le tueur vienne à frapper à nouveau.

« 658 » est un roman abouti, très bien équilibré, où l'énigme se dévoile progressivement, à mesure que l'auteur distille les indices au file des pages. le suspens y est savamment entretenu dans des chapitres courts, au style incisif. Pour un premier roman, la maitrise est impressionnante et on imagine aisément que le temps que l'auteur a du consacrer à son livre.

Malgré tout, si la mécanique de l'intrigue est particulièrement efficace, l'intérêt que j'ai porté à ce roman réside ailleurs, sur les personnages, et en particulier sur la relation entre ce flic désabusé d'avoir abandonné la seule chose qu'il savait faire, et cette épouse qui s'exprime davantage par ses silences que par des mots.

Une relation de non dits, de sous entendus, de petites phrases qui enfoncent chaque jour un peu plus la pointe acide de la culpabilité dans la plaie d'un drame qu'on devine les avoir touché. Un couple qui reste uni par les souvenirs contenus dans une vieille boîte à chaussure. Un couple dont l'un reste sur la rive du souvenir et l'autre sur celle d'une page qu'il reste à écrire.

Remarquable portrait d'une relation entre deux individus qui se sont aimés mais qui n'arrivent pas à vivre autrement qu'avec l'autre, entre un homme qui aspire à retrouver les émotions de son boulot perdu, et une femme qui veut le retenir mais qui sait la chose inéluctable et lui apporte l'aide décisive dont il a besoin.

Un roman plein, écrit par un jeune écrivain de 69 ans ! Un des romans à emmener dans son sac de voyage pour les vacances !
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Pour un premier roman, John VERDON s'en tire très bien avec ce thriller de 573 pages assez haletant. On se laisse vite embringuer dans cette histoire ou le légendaire inspecteur David Gurney, jeune retraité du NYPD est appelé à résoudre une enquête atypique.

En effet, un ancien copain de fac, gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique privée s'adresse à lui quand il reçoit des poèmes inquiétants et menaçants. L'ex flic piqué par la curiosité se retrouve malgré lui embarqué dans une enquête criminelle suite à un meurtre se produisant au sein de la clinique privée.

L'auteur mêle avec talent l'histoire personnelle de chacun des protagonistes à la psychologie bien étayée et l'intrigue au suspens constant de cette histoire sombre qui m'amène à qualifier ce livre de thriller psychologique plutôt qu'un polar ou un thriller lambda.

Je suis tout de même un peu déçue d'avoir deviné qui était l'auteur des meurtres bien avant la fin et d'en deviner les motivations... John VERDON donne beaucoup trop d'indices à mon gout ce qui gâche un peu la fin de l'ouvrage qui m'a paru du coup tirer en longueur.
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« 658 », polar de John Verdon, débute fort avec un étrange homicide où les indices sont aussi nombreux qu'ils sont absurdes. le ton est alors donné et l'enquête lancée.


Pourtant, l'enthousiasme initial s'étiole progressivement à mesure de l'avancée de la lecture de ce roman. Plusieurs raisons à cela. La première vient des personnages qui sont extrêmement caricaturaux (comme l'officier Rodriguez) à tel point que cela impacte sur la crédibilité du récit. Gurney, le personnage principal, manque quant à lui cruellement de charisme et de profondeur psychologique malgré les tentatives de l'écrivain pour nous le présenter comme torturé par la perte d'un enfant, ses relations paternels,… On sent le forcing qui ne fonctionne malheureusement pas.
Ensuite, vient le problème de l'intrigue elle-même. Si les bases sont bonnes, son déroulement reste basique pour ne pas dire décevant lorsqu'arrive les révélations finales. Quelques bonnes idées noyées dans un océan de lieux communs. de plus, la narration souffre à la fois d'un manque de rythme (on ressent des longueurs) mais aussi d'ambiance, de suspens. L'ensemble est assez plat.


Malgré ces défauts, « 658 » n'est pas désagréable à lire et l'envie de connaître le fin mot de l'histoire nous amène jusqu'au point final. Un bilan plutôt moyen pour un polar qui ne marque pas les mémoires.
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L'intrigue est complexe et pleine d'inattendus. Les personnages sont attachants. J'ai beaucoup aimé la femme de Gurney qui même si l'ancien métier de ce dernier prend beaucoup de place, et ce malgré son désaccord, elle ne désespère pas et continu à l'aider dans cette funeste enquête. Cependant, je me doutais de l'identité du coupable à la moitié du récit. Ce qui m'a un peu déçu mais le livre reste très bien ficelé. J'ai adoré la construction du mode opératoire du coupable fait par l'auteur qui nous fait un peu tourner en bourrique.
Lien : http://ununiverslivresque.e-..
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Thriller bien construit, ce roman vaut surtout pour son personnage central (un flic à la retraite) qui est très attachant.

L'intrigue est assez tordue pour nous tenir en haleine malgré un dénouement plutot classique et un twist qui n'en est pas un.

Je reste sur une bonne impression!
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Meurtre mystérieux et insoluble tout comme l'était celui de la "chambre jaune", ce roman avait tout pour me plaire. L'intrigue est bonne mais elle tarde un peu à se mettre en place et la résolution n'intervient qu'après beaucoup de "bavardages" !

Dommage, car l'écriture est prenante et le personnage principal, flic tout juste à la retraite, très attachant.

J'ai aimé, mais en demi-teinte...

Lien : http://lesbavardagesdejuliet..
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Une couverture intéressante, un titre intrigant et un résumé plus qu'alléchant. Un condensé qui m'a directement attirée sachant qu'il s'agissait d'un thriller, mon genre de prédilection. Les premières pages ne m'ont pas annoncé un coup de coeur mais j'ai laissé sa chance au livre. Malheureusement, quel rythme lent durant plus de 200 pages. Pour un ouvrage de 440 pages, ça ne laisse rien présager de bon. Pourtant, le fond de l'histoire m'a vraiment plu ; ce qui a augmenté ma déception en ce début de lecture. Mais le dernier quart du roman est très bien mené, le rythme s'accélère nettement (heureusement) et enfin j'ai pris un vrai plaisir à connaître le dénouement de cette histoire.

Quant au scénario imaginé par l'auteur (dont c'est le premier livre), il s'agit du thème du tueur en série et de toute une psychologie et une mise en scène des crimes. J'aime particulièrement ce genre de récit car le fonctionnement psychique de ce genre de personnage est fascinant : comment devient-on tueur en série ? Comment réfléchir pour les coincer ?
Ici, c'est un inspecteur du NYPD à la retraite, David Gurney, qui va être mêlé malgré lui à cette enquête. Une ex connaissance à lui est victime d'une étrange machination telle que la décrit la quatrième de couverture.
Les personnages centraux sont donc Dave Gurney lui-même et sa femme Madeleine. Il est assez rare dans les thrillers que l'entourage de l'inspecteur en charge de l'enquête soit autant mis en avant et autant important dans le développement de la personnalité du protagoniste tout au long du livre. Malheureusement, au début du livre, là où les liens entre les personnages et le lecteur doivent se créer, je n'ai ressenti aucune sympathie pour eux. Notamment pour Madeleine dont je n'ai pas tout compris puisqu'en fait sa personnalité ne se comprend qu'au dénouement du livre.

Finalement, cette lecture aura été une déception. Pourtant encensé aux Etats-Unis, je trouve qu'il ne se révèle qu'à mi-chemin, ce qui n'est pas engageant pour le lecteur.
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Page turner efficace jusqu'à la moitié seulement... Gurney, policier à la retraite, est sollicité par un ancien ami, menacé par un inconnu. Il s'ensuit alors plusieurs meutres avec un mode opératoire surprenant et plusieurs mystères autour du mobile et du choix des victimes. le personnage principal est plutôt sympathique et on apprécie les éléments personnels qui lui donne corps (sa perte tragique, son mode de communication avec sa femme, sa relation aux autres). En revanche, dès la seconde moitié du roman, les choix narratifs de l'auteur nous fatigue : trop de dialogues (ce qui m'a fait penser à une réflexion d'Elizabeth George à ce sujet : le dialogue est un procédé efficace pour apporter des infos mais il ne faut pas en abuser, voir de l'idée au crime parfait : Mon atelier d'écriture) et surtout trop d'indices qui nous permettent d'identifier facilement le tueur ! C'est sacrément dommage pour un roman policier...
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