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EAN : 9782246769514
572 pages
Grasset (16/05/2012)
3.86/5   177 notes
Résumé :
Une jeune femme a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis. L'inspecteur Gurney, appelé en dernier recours par la mère de la victime pour retrouver le meurtrier, s'aperçoit bientôt que la mariée n'avait rien d'une oie blanche... et que ses rapports avec son fiancé, Scott Ashton, jeune et brillant psychiatre, fondateur d'un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Après le très réussi " 658 " , premier roman de John Verdon, voici la nouvelle enquête de Dave Gurney, inspecteur émérite à la retraite du NYPD, qui essaie de s'habituer à une vie paisible à la campagne, auprès de sa femme Madeleine, dans le décor superbe des collines des Catskill.

Sa tranquillité prend fin lorsqu'un de ses anciens collègues, Jack Hardwick, lui téléphone pour lui demander son aide sur une enquête qui piétine : une jeune mariée a été décapitée le jour de ses noces par son jardinier mexicain, lequel a disparu dans la nature. Un chien lancé sur la piste a permis à la police de découvrir dans les bois, à cent cinquante mètres du lieu du crime, une machette à demi enterrée, couverte du sang de la victime. L'animal s'est ensuite contenté de tourner bizarrement en rond, comme si les traces du meurtrier s'arrêtaient soudainement là. le crime a eu lieu dans le petit pavillon du jardinier, constitué de trois pièces : cuisine, chambre à l'arrière, et pièce de devant où le corps a été trouvé, assis sur une chaise. La tête, elle, reposait sur la table, face au corps. La fenêtre de la chambre était grande ouverte, aussi suppose-t-on que l'homme s'est enfui par là puisque la porte d'entrée, seule autre issue, était fermée à clé. L'habitation se révèle curieusement vide. Pas de mobilier, excepté la table et la chaise, pas même de lit, aucun vêtement dans l'armoire, juste la paire de bottes donnée à flairer au chien - la police scientifique ne parvient à relever aucune trace, c'est comme si le jardinier, Hector Flores, n'avait jamais vraiment vécu là... La fête ayant été filmée par plusieurs caméras, il existe une vidéo que la mère de la mariée, Val Perry, invite Gurney à visionner. Les images montrent sa fille, Jillian, frappant à la porte du pavillon, y entrant, pour ne plus en ressortir. Plus tard, on voit son mari, le célèbre psychiatre Scott Ashton, à sa recherche, se heurter en vain à la porte fermée, revenir avec un double des clés, entrer dans le pavillon et en ressortir quelques instants plus tard, épouvanté... Notre flic à la retraite ne sait soudain plus où donner de la tête : Hardwick lui donne à étudier le dossier de l'affaire, où l'on apprend, entre autres, qu'Hector Flores, avait une liaison avec sa voisine, une femme mariée, qui a disparu en même temps que lui. Dans sa déclaration, le docteur Ashton raconte avoir embauché cet ouvrier mexicain sans papiers et s'être pris d'affection pour lui, étonné par son incroyable faculté d'adaptation, notamment ses progrès fulgurants pour apprendre l'anglais, si bien qu'au bout de quelques années, le jardinier a presque fini par être considéré par son protecteur comme un membre de la famille... Autre détail étrange consigné dans le dossier : une heure avant le meurtre, la mariée a reçu sur son portable un SMS signé d'un mystérieux Edward Vallory, envoyé depuis le portable de Flores...

Parvenir à relier tous ces points entre eux – sans parler de la suite (car de nombreuses surprises sont encore à venir, le livre fait plus de 500 pages) - ne sera pas de tout repos pour notre héros, ce qui laisse au lecteur le plaisir de savourer une énigme aux fils insolites, dont le déroulement permettra à tout un chacun de vérifier que le vieux dicton " ne jamais se fier aux apparences " est décidément indémodable, et toujours d'actualité dans un roman policier digne de ce nom !

Je suis encore une fois bluffée par le fameux cocktail qui fait la réussite de ce second roman : une bonne dose de tension et de suspense, une intrigue originale, complexe et bien menée, une écriture précise et élégante, une finesse dans l'analyse psychologique des personnages et last but not least, on retrouve avec plaisir l'attachant inspecteur Gurney, sorte de " Sherlock Holmes " moderne, qui avait pourtant juré qu'on ne l'y reprendrait plus…

Un excellent roman très captivant, encore meilleur que 658, qui confirme l'immense talent de l'auteur. J'attends désormais avec une certaine impatience la prochaine enquête de Dave Gurney, mais c'est à se demander s'il faut vraiment lui souhaiter de rempiler tant ses " aventures" se révèlent à chaque fois affreusement éprouvantes et, croyez-moi celle-ci n'échappe pas à la règle !



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N'ouvre pas les yeux est la suite directe de 658. Suite directe, même si un an s'est écoulé depuis le dénouement du tome précédent . Dave Gurney s'est remis dans le train train de sa vie de retraité , mais quand un de ses anciens collègues le sollicite pour avis pour une histoire de meurtre et de disparition , il ne peut s'empêcher de dire oui.
Le crime sur lequel il va être amené à enquêter est particulièrement sordide. Une jeune mariée est décapitée le jour de ses noces et le principal suspect, un jardinier, semble s'être volatilisé.
Gurney, en se lançant dans cette enquête est loin de s'imaginer ce qui se cache réellement derrière ce mystère. Cette enquête va être d'autant plus difficile qu'il n'est pas forcement le bienvenu dans l'équipe d'investigation et que son épouse ne semble pas follement enthousiaste devant cette reprise d'activité professionnelle.
L'histoire va se révéler encore plus tortueuse que le tome précédent et je ne peux que saluer le talent de l'auteur de nous tenir en haleine tout au long de ces 700 et quelques pages. le scenario est vraiment bien ficelé et construit et l'on ne s'ennuie pas une seconde. J'avoue que jamais je n'aurais pu imaginer une fin pareille !
Bravo, je continuerai à lire la suite des aventures de Gurney...

Challenge ABC 2016/2017
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Dave : Dans ce second opus signé John Verdon, nous retrouvons Dave Gurney, toujours à la retraite, un an après l'affaire « Mellery » qui avait conduit Dave a reprendre du « service ». En effet, Dave est un drogué du travail, un toxicomane de l'enquête de police, il ne peut pas résister à plonger dès qu'on lui présente un affaire qui semble difficile. C'est ce qui va se passer encore une fois ici, Jack Hardwick va lui présenter un nouveau meurtre auquel Dave ne pourra pas résister malgré qu'après ce qui c'était passé l'année passée, il avait promis à Madeleine de ne plus prendre d'enquête. En effet cette dernière avait presque coûté leur vie de couple, c'est à peine s'il avait réchappé à cet épisode ; sans compter qu'il avait en plus mis Madeleine en danger. C'est pour cela qu'ils vivent tous les deux retiré de la ville dans une ferme au milieu de la campagne.
Malgré ça, il n'a pas déposé son tablier, il donne des conférences à l'école de police d'Albany qui se trouve tout de même à 2h de route de sa vallée venteuse de l'ouest des Catskill.

L'enquête : La fille d'un neurochirurgiens vient d'être retrouvée, le jour de son mariage, dans le pavillon du jardinier, la tête tranchée. La mariée devait épouser un crack de la psychiatrie. Tout de suite le jardinier, Hector Flores est accusé, il fait le coupable partait et tout le désigne comme tel. Mais c'est sans compter sur le flair de Dave, qui va démêler toute cette affaire qui va se révéler plus compliquée qu'au départ.

Les flics : Rod Rodrigues : le chef de Jack, dirige l'enquête qui végète depuis plusieurs mois. L'enquête va dans tous les sens sauf dans le bon, mais Rodrigues ne veut pas la lâcher si facilement et Dave devra faire avec...
Jack Hardwick : il n'est plus sur l'enquête depuis qu'il s'est fait prendre, un jour de congé avec un taux l'alcoolémie important, Rodrigues l'a suspendu et obligé à faire suivre une cure de dés-intox.

Le livre : Il se découpe en 3 grands grands chapitres :
1 – le jardinier mexicain
2 – le bureau de Salomé
3 – Omission fatal

L'auteur : Ce que j'aime avec John Verdon c'est que quand on pense que l'enquête est résolue et bien elle l'ait pas du tout. L'auteur donne à ses personnages des réflexions et des pensées qui font que tout peu être remis en question à chaque chapitre, chaque phrase. On l'a vu avec « 658 » et il réitère ce mode d'écriture qui fonctionne terriblement bien. Il monte d'un cran la puissance d'écriture et du suspens. du début à la fin de ce livre, je suis restée scotchée aux pages, de rebondissements en rebondissements, pour aller toujours plus loin dans la perfection, dans le réalisme et la crédibilité.
John Verdon avait fait fort avec son premier thriller « 658 » il réitère l'exploit et il va beaucoup plus loin...
Une citation extraite du livre qui le résume bien : « Si les faits se contredisent, cela signifie que certains se sont pas des faits. »

A découvrir et à lire absolument !!!
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John Verdon, acte 2, après le remarqué et fort remarquable « 658 ».
On y retrouve la même marque de fabrique, le même style de construction, pour un pur bonheur de lecteur.
Verdon nous ballade à nouveau dans un immense puzzle (567 pages) en conjuguant enquête « old school » et polar moderne, cette fois-ci dans une ambiance assez glauque.
La sauce, épaisse et onctueuse, prend à nouveau admirablement bien, le lecteur se pourléchant les babines à chaque chapitre en se demandant ce que l'auteur lui réserve à la page suivante.
Faux-semblants, chausse-trappes, retournements de situations. Tout y est, mâtiné avec soin, sans brusquerie, pour une montée progressive, crescendo.
Oui, tout y est, avec surtout des personnages à la psychologie fouillée, et le plaisir de retrouver l'inspecteur à la retraite Gurney, héros du premier roman, protagoniste de premier ordre, auquel on s'attache considérablement. Il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier roman, mais je ne peux que conseiller de lire les deux dans l'ordre.
Encore une réussite mémorable, incontournable dans le genre. Verdon à trouvé le bon filon.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Que peut bien être un bon polar sans une profonde approche des personnages? La matière qui donne de l'intérêt à un bon bouquin n'est pas puisée que dans l'intrigue, mais aussi - surtout - dans l'épaisseur des personnages; un point carrément essentiel pour moi. Et justement...

L'auteur a un réel talent pour décrire - faire vivre - les personnages en détail et avec une certaine rigueur. Une marque importante de qualité. Les interactions entre eux sont profondes, réalistes, authentiques, soit très bien travaillées; à l'image des relations entre l'ex-flic Dave Gurney et son épouse Madeleine. Les sentiments, les faux-semblants, les expressions ou encore les échanges non verbaux sont perceptibles à travers les mots que l'auteur couchent sur son papier; limite palpables.

David Gurney justement, 56 ans, est un jeune retraité du NYPD qui semble être encore très tourmenté par le passé, 15 ans après les faits, par la mort accidentelle de son fils Danny, alors âgé de quatre ans. Quelques secondes de manque de vigilance de sa part qui ont permis à son fils de passer sous une voiture en traversant la route. La perte d'un enfant, en additionnant encore le poids de la culpabilité, voilà un résultat qui fait beaucoup pour un homme.

Un personne cependant psychologiquement fort, analyste, qui semble avoir une observation avisée sur la nature humaine. Enfin... en ce qui concerne le boulot car avec sa femme, ce n'est pas vraiment gagné! Pas le genre d'homme à faire des choix, plutôt les choix qui lui tournent autour de la tête et finalement c'est l'un d'eux qui lui plongent dessus. Et il s'agit chaque fois un choix qui l'oblige à s'orienter vers une nouvelle enquête plutôt que de se diriger vers son épouse et vivre sa petite vie tranquille, profiter de sa retraite dans leur maison en montagne.

Les Catskills, c'est la région dans laquelle s'est retiré l'ex-inspecteur du NYPD pour sa retraite anticipée. Avec son épouse Madeleine, il a décidé de quitter la grande ville pour la montagne en achetant un joli domaine dans cette contrée située dans l'état de New-York, au nord de la ville.

Dave Gourney est le genre d'homme qui se rend compte, une fois à la retraite, qu'il ne donne que très peu d'attention aux gens qu'il aime, notamment son épouse, mais beaucoup plus lorsqu'il s'agit du travail de flic; soit de résoudre une énigme. Pour lui, une enquête, c'est une énigme qu'il faut analyser, démêler et comprendre. Et l'énigme, il la reçoit sur un plateau par son ancien collègue, Jack Hardwick.

Une longue enquête commence alors pour le jeune retraité, version cette fois-ci "détective privée". Tout ceci au dépend de l'avis de son épouse, une femme calme, posée, aimante et compréhensive, mais qui est tout de même tiraillée entre la fascination qu'elle voue à son mari et l'aigreur qui la prend à la gorge vis à vis d'un homme qui devrait partager sa vie avec elle, sans les risques qu'il devrait à présent laisser derrière lui. La vie est courte, paraît-il...

L'enquête en question prend du temps à démarrer, peut-être un peu trop à mon goût. Nous faisons connaissance avec divers personnages qui ne semblent pas vraiment tout dire. Mais un bien fou pour Gourney qui est justement friand de ce genre de situation, soit de découvrir la vérité par lui-même. Mais ici, c'est carrément un casse-tête chinois! Un kaléidoscope d'images qui ne trouvent pas encore leurs places.

Il y a plus de quatre mois, la fille d'un puissant neurochirurgien s'est fait décapiter à la machette lors de la cérémonie de son mariage avec le célèbre psychiatre, le Dr Scott Ashton. le jardinier, Hector Flores, semble être le suspect principal, presque sans aucun doute. Il reste néanmoins introuvable depuis les faits.

Pour Jack Hardwick, des flics inefficaces ont mené l'enquête - à sa place! - et ont pataugé longtemps dans la semoule. La famille veut des résultats et Hardwick, quelque peu faux-cul, se tourne alors vers le jeune retraité Dave Gourney. Rendre justice semble être une de ses motivations; mais ridiculiser ses collègues qui font du sur-place depuis des lustres semble être la principale!

L'enquêteur va accepter de s'entretenir avec la mère de la jeune victime qui va l'engager pour retrouver le responsable de la mort de sa fille, une jeune adulte ayant adopté des moeurs relativement étranges; nymphomane, perverse, au QI élevé, dont la famille, son mari, ne tarissent pas vraiment d'éloges. Une victime qui intrigue profondément le lecteur, même après sa propre mort.

La cérémonie du mariage - respectivement la scène du crime - a été filmée sous tous les angles par les organisateurs de l'évènement. La "contre-enquête" effectuée par Dave Gourney débutera par là.

Il va reprendre cette affaire depuis le début, en reconsidérant le toute. Intrigué et passionné par les énigmes, malgré le fait qu'il avait juré à son épouse de ne plus se remettre au boulot, il va marcher sur son terrain favori; découvrir pourquoi et comment une personne est morte. Par qui, on est sensé le savoir dès le début et l'attrait de l'intrigue ne se trouve justement pas là. En tout les cas pas au début...

On veut surtout savoir pourquoi. L'auteur nous fait bien ressentir que c'est du lourd qu'il nous réserve!

Gurney, en décortiquant ce qui peut l'être, va se rendre compte que le "simple" assassin va s'avérer être finalement un inquiétant tueur en série. Une série qui va être terriblement difficile à définir. Il manque encore le qui, le pourquoi et le comment!

La réponse se trouve visiblement dans le passé de la victime qui était en traitement dans un établissement surprenant, "Mapleshade", un endroit tenu par son mari, censé soigner et comprendre le comportement de jeunes femmes auteurs de violences sexuelles. Assez déroutant.

Notre enquêteur va tourner un peu en rond - situation déboussolante oblige - mais paradoxalement c'est lui, et lui-seul, qui va réussir à faire avancer l'enquête par sa perspicacité, sa ténacité et son instinct. Néanmoins, il va en prendre plein la gueule à force de déranger, jusqu'à mettre en danger son entourage proche.

Et il y a "cet évènement" qui lui prend toute son énergie, ce piège très embarrassant qu'il n'a pas vu venir et qui le tourmente jour et nuit. Une partie de lui est en sursis et c'est plus que gênant, c'est certain...

John Verdon nous entraîne dans un grand coup de bluff où, personnellement, je n'ai rien vu venir. Les personnages sont tous assez glauques, intriguants, ce qui ne nous aide pas vraiment.

Le final est explosif, tout s'explique enfin et heureusement pour le lecteur qui patauge dans la semoule depuis plus de 500 pages. Il faut dire que l'auteur prépare bien son terrain - peut-être un peu trop - mais je dois admettre que cela vaut le coup d'être patient.

Toute l'intrigue tourne un peu autour du sexe, mais le côté obscure de cette pratique, et la réponse se trouvera aussi par là. Une intrigue bien construite qui va assez loin dans la déchéance de l'homme, de ses penchants sordides et immondes, ses déviances et ses pulsions incontrôlables. Tout ceci imbriqué dans une macabre machination qui sera peu à peu mise à jour au fil de l'enquête.

Pour conclure - enfin! - je relève l'énorme tour de force qu'a effectué l'auteur concernant l'assassin. Vous serez, je pense, aussi bluffé que moi!
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
En dehors de toute discussion, il devait admettre la vérité : il était attiré presque physiquement par ces énigmes, et le processus qui consiste à démasquer les auteurs de crimes. C'était une force primale, bien plus puissante que cette qui l'incitait à désherber un parterre d'asparagus.
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Le problème était de savoir comment déclencher cette crainte au psychisme de Ballston de manière à contourner le rempart de ses avocats.Y avait-il un individu, un lieu, une chose qu'il suffirait de mentionner pour ouvrir la porte?(...)
Quelle que soit la difficulté de choisir le nom magique, le plus ardu serait de gérer le dialogue qui s'ensuivrait-l'art Pintérien d'insinuer sans en dire trop, de semer le trouble sans fournir de détails. Le défi consisterait à ouvrir la trappe dans laquelle Ballston pourrait imaginer le pire, l'estrade sur laquelle il grimperait pour se pendre.
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Ce que nous sommes capables d'imaginer est toujours pire que ce que la réalité nous met sous les yeux.
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Les périls qui provoquent la pire terreur en nous ne sont pas ceux qui ont été énoncés, mais ceux que nos imaginations font surgir. Ce ne sont pas tant les divagations interminables d'un homme en colère qui nous glacent jusqu'à la moelle que la menace contenue dans une voix placide.
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Madeleine lui avait dit une fois que sa vie se réduisait à une recherche obsessionnelle : éclaircir les mystères de la mort d'autrui. Rien de plus, rien de moins.
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