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3,56

sur 438 notes
Jules Verne savait aussi nous conter des histoires un peu différentes.
Le rayon vert appartient à une espèce de romans dans lesquels le grand auteur prend quelque distance avec la science (et les scientifiques) et offre un peu plus de place aux sentiments et aux légendes.
Ce livre brille donc comme un joyau dans la vaste production verniène.
Il offre au lecteur une belle peinture de cette écosse aux couleurs vive, rehaussée par une recherche têtue et exigeante de l'amour véritable, rare comme...Rayon vert!
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Voilà un sacré long moment que je n'avais pas lu Jules Verne, moi qui m'étais juré d'en lire bien d'autres après "Le tour du monde en 80 jours". Il m'aura fallu tomber sur "Le rayon vert" dans une boîte à livres pour me le rappeler, livre dont je n'avais jamais entendu parler jusque-là. J'ai fait connaissance avec un Jules Verne plein d'humour, qui m'a fait souvent sourire. Après l'éprouvant "Glen Affric" de Karine Giebel, "Le rayon vert" est donc exactement ce dont j'avais besoin.

Les événements se déroulent en Écosse, en 1881. Parce que leur nièce vient d'avoir dix-huit ans, les frères Sam et Sib Melvill souhaitent la marier et lui choisissent comme prétendant un éminent scientifique, Aristobulus Ursiclos. Mais miss Helena n'est pas prête à franchir ce cap et émet le souhait de voir le Rayon-Vert avant de prendre sa décision. Car effectivement, selon certaines légendes gaéliques, ce rayon aurait la particularité pour ceux et celles qui l'auraient vu de leur permettre d'y voir clair dans leur coeur et dans celui des autres. Ses oncles, qui lui ont toujours tout passé, n'y émettent aucune objection et lui proposent d'observer ce fameux rayon à Oban, là où comme par hasard séjourne en ce moment même Aristobulus Ursiclos... Ils ne se doutent pas qu'Oban ne sera en fait que la première étape d'un voyage qui longera les côtes écossaises.

Ce voyage nous permettra de faire connaissance avec les personnages, peu nombreux mais hauts en couleur. Miss Helena pour commencer, jeune femme quelque peu capricieuse, adulée par ses oncles qu'elle sait manipuler à sa guise. Les frères Melvill, pas jumeaux mais tout comme, toujours ensemble, toujours d'accord, prêts à tout pour le bonheur de leur nièce. le fameux Aristobulus Ursiclos, qui excelle en science autant qu'en narcissisme, qui étale son savoir à longueur de journées, qui ne se tait jamais, n'écoute et ne voit personne d'autre que lui. Les fidèles Partrigde et Bess, serviteurs des Melvill. Et enfin Olivier Sinclair, sauvé in extremis de la noyade grâce à miss Helena, peintre et poète à ses heures, qui va subrepticement s'immiscer dans le groupe, fasciné lui aussi par l'idée de pouvoir observer le Rayon-Vert.

L'intrigue est quelque peu banale, plus que prévisible, mais les personnages sont, eux, hors du commun. Et ça a été un plaisir que de les accompagner dans leur quête. Les chapitres courts et le ton mordant donnent le rythme. La lecture est facile, pleine d'entrain et d'humour. Jules Verne n'hésite pas à se moquer ouvertement de l'un de ses personnages, qu'il tourne subtilement en ridicule. Je me suis éclatée !

Quant à l'intrigue, oui elle n'est pas très originale : observer un rayon particulier qui n'apparaît que sous certaines conditions, climatiques et atmosphériques exactement. Mais les imprévus, les différents événements qui empêchent nos protagonistes d'arriver à leur fin sont souvent cocasses là aussi. Et en attendant, on longe la côte écossaise et on pêche ici et là des renseignements historiques sur le pays. Les descriptions, sans être ni barbantes ni trop longues, nous permettent de voir les différents paysages et lieux qui croisent notre route.

Le dénouement est sans surprise, mais en aurait-on voulu d'un autre ? Moi pas en tout cas.

J'ai beaucoup aimé cette lecture "déridante", qui se lit très vite et facilement.
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Cette fois-ci, Jules Verne ne sert pas d'un héros super érudit ou profondément ancré dans des discours scientifiques. Il rélate la vie d'une jeune fille toute modèle, toute sensible, aimable, entourée et encadrée par ses deux oncles qui ressemblent beaucoup à deux jupons, elle est juste obsédée par le rayon vert, qu'elle tient à tout prix à observer lors du coucher du soleil, seulement, il faut que ça soit en pleine mer, et ceci elle veut l'exécuter avant de décider de se marier...c'est une aventure en mer qui s'ouvre, et c'est aussi un cheminement vers l'amour... un livre amusant..
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C'est le fameux rayon vert, bien connu de tous les marins, qui sert de fil conducteur à cette aventure.
Pour une fois, Jules Verne ne nous offre pas un roman d'anticipation ni une ode au progrès technique derrière laquelle on trouve toujours une aventure humaine. Cette fois, une demoiselle part à la recherche du rayon vert qui, selon une légende écossaise, permet de voir plus clair dans ses sentiments et ceux des autres.
Promise à un savant nommé Aristobulus Ursiclos (anagramme de sourcils, comme Servadac était celui de cadavres...), elle finit par trouver l'amour.
Jules Verne nous offre ici une belle histoire d'amour qui nous change des Voyages Extraordinaires tout en les complétant.
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Le rayon vert de Jules Verne est un très bon livre jeunesse, bien écrit, avec de l'aventure, de la romance, des personnages drôles, sympathiques ou agaçants, tout comme les enfants peuvent en raffoler. Je ne sais pas pourquoi il y a une étiquette « science-fiction » reprise dans Babélio car ce roman n'a rien de ce domaine. En revanche, après cette lecture j'ai une envie folle d'aller en Écosse, plus particulièrement voir l'île de Staffa. Qu'est-ce que c'est beau...
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Publié en 1882, le rayon vert n'est pas le roman le plus connu de Jules Verne, même s'il est très accessible, en version poche notamment. La partie scientifique est très tenue dans le livre, et le seul savant présent dans le roman, est ridicule à souhait. le ressort principal du livre est sentimental : nous suivons Helena Campbell, une jeune orpheline écossaise, élevée par ses deux oncles, Sam et Sib Melvill, qui ont accepté une demande en mariage d'un certain, Aristobulus Ursiclos, imaginant faire le bonheur de leur nièce. La demoiselle, gâtée au possible, répond à leur proposition, en prétendant ne vouloir épouser personne, tant qu'elle n'aura pas vu le fameux rayon vert, dont elle vient d'apprendre l'existence en lisant le journal du jour. Rappelons qu'il s'agit d'un rayon de lumière verte, visible au coucher du soleil au niveau de la mer, c'est un phénomène rare, visible lorsque le ciel est parfaitement dégagé. Les légendes, desquelles la demoiselle est férue, racontent que celui qui le voit, peut voir clair dans les sentiments et les coeurs.

Voilà donc notre trio embarqué en direction de la mer, vers une localité nommée Oban, où les deux oncles savent que se trouve Aristobulus Ursiclos. Ils espèrent ainsi permettre à leur nièce et au jeune homme de faire connaissance et de s'accorder sur le mariage qu'ils souhaitent. Mais le prétendant est prétentieux, jouant au savant, et ne fait que se couvrir de ridicule. Et comme par ailleurs Helena fait connaissance avec Patrick Oldimer, un jeune homme bien mieux pourvu de charmes physiques, et qui plus est artiste, partageant les goûts romanesques d'Helena, les chances d' Aristobulus Ursiclos fondent à vue d'oeil. L'inévitable dénouement se pimente de quelques aventures, et de la découverte d'une partie de l'Ecosse, à la poursuite du rayon vert qui refuse de se laisser voir. Jules Verne avait voyagé en Ecosse, il avait même proposé un livre centré sur ces voyages à son éditeur, qui l'avait refusé vers 1860. Il a en quelque sorte trouvé moyen de réutiliser ses notes.

Cela a du charme, c'est vif, il y a des moments drôles, mais disons que l'intrigue est mince et vite prévisible. Pas forcément incontournable, même si plaisant. Peut-être pour les amoureux de Jules Verne qui ont déjà lu ses livres les plus réussis, et qui veulent continuer à retrouver son style et son univers dans un récit inédit.
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Au cottage d'Helensburgh, en Écosse, la jeune orpheline Helena Campbell est élevée par ses deux oncles, Sam et Sib Melvill. Alors que la jeune fille va avoir dix-huit ans, Sam et Sib jugent qu'il est grand temps qu'elle se marie et ils pensent lui avoir trouvé un bon parti en la personne du savant Aristobulus Ursiclos. Mais Helena ne veut pas entendre parler de mariage. du moins, pas avant d'avoir vu le rayon vert qui, selon une légende des highlands, donne à ceux qui le voient le pouvoir de lire dans les coeurs.

Le rayon vert est un phénomène optique et météoroligique, au même titre que les arcs-en-ciel et les aurores boréales, par exemple, mais assez rares et plus difficiles à observer puisqu'il nécessite des conditions bien particulières pour apparaître.
Mais le rayon vert est surtout, pour Jules Verne, un prétexte à nous emmener en voyage à la découverte des côtes écossaises.

On retrouve dans le roman les ingrédients d'une bonne histoire vernienne : des personnages attachants, une intrigue simple, mais agréable à suivre, ponctuée de péripéties plus ou moins mouvementées, des anecdotes historiques et géographiques sur les lieux traversés... Peu de surprises, mais si on aime l'auteur, c'est très plaisant.

Surprenant tout de même, le traitement du seul personnage scientifique de l'histoire. D'ordinaire dans l'oeuvre de l'auteur, les savants sont tenu en haute estime, mais pas cette fois. Aristobulus Ursiclos est un savant ridicule, étalant sa science et sa culture avec un pédantisme irritant, tout le contraire des personnages principaux. Miss Campbell croient aux légendes et aux lutins, Sinclair voient le monde avec son âme d'artiste et les frères Sam et Sib vénèrent les poètes écossais. On comprend sans peine que l'esprit cartésien et sans imagination d'Ursiclos n'a pas sa place dans ce groupe.

Bref, le Rayon vert est un petit roman sans prétention mais qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Le dernier Jules Verne que j'ai lu c'est le "Sphinx de glace" il ne m'avait pas trop emballé .
Une histoire trop scientifique qui mêlait la réalité et le surnaturel .
Avec des descriptions vraiment difficiles ,
surtout pour les cartes graphiques maritimes .
Enfin ne le dénigrons pas ,loin de moi cette idée car avec
un roman de Jule Verne il faut être près à tout .

Là au hangar à livre dont je m'occupe le samedi je suis tombé sur celui ci.
Tiens me dis je? "le rayon vert" ça promet ?
de la Science fiction en perspective ?
avec Verne on s'attend à des histoires surprenantes,
et surtout c'est un auteur en avance sur son temps
(il est le précurseur du sous marin), et de bien d'autres choses !!! et je l'ai pris ;
Je ne le regrette pas .
Pourquoi ? Parce que je vais vous faire partager tout ce qu'il se passe dans
ce livre !!(non je galège !)
Mais juste un peu ? C'est encore une aventure et des voyages ! ah il aime ça Jules .
En Ecosse ! c'est en quelque sorte une recherche , une quête ,
voir ce fameux rayon vert !pourquoi ?
et bien parce que .....vous le découvrirez par vous même !!!, .
Sachez que les personnages suivant leur rang sont attachants chacun grâce à l'écriture et les mots toujours magiques de Jules verne .
C'est un texte du 19ième donc un peu embelli , enluminé je dirai , .
le rythme est donné par la phraséologie courte ,saccadé il y a beaucoup d'humour , de moquerie, mais aussi de l'intrigue car le rayon vert ne se montre pas comme ça ,
il lui faut des conditions climatiques et atmosphériques
pointues ! coucou ou es tu ?, c'est un livre un peu "bon enfant" ! j'ai trouvé .
Il y a évidement des couacs ! je me suis amusé en quelque sorte en lisant cette oeuvre ,
qui reste malgré tout très riches
en documentation des renseignements historiques et géographiques sur les cotes écossaises ,
avec des descriptions plus courtes, ni rébarbatives
que certains autres livres de Jules Verne .
Un beau voyage ! et une aimable lecture ! et surtout notre Jules on le connait
c'est un scientifique ,poète, aventurier, fantastique, et
il aime nous conter des histoires extraordinaires .
Qui pourrait s'en plaindre ? pas moi !!
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Dans ce roman de Jules Verne, ne survient aucun élément fantastique, en revanche il coule une certaine poésie dont l'auteur se fait un élégant interprète.
Les personnages de ce récit, recherchent au large de l'Écosse le fameux rayon vert, phénomène optique naturel très rare observé parfois de façon fugitive au coucher du soleil.
Ils devront affronter de nombreux dangers, et au bout de ce périple périlleux, c'est l'amour que trouveront miss Campbell et Olivier Sinclair.
Ce livre, un peu méconnu, mais qui est, pourtant, un véritable "voyage extraordinaire" est une très belle histoire, qui se termine par un mariage, mais qui auparavant nous fait entendre le fracas de l'océan en colère.
Jules Verne n'y introduit d'aucun élément d'anticipation, mais signe, là, un excellent roman d'aventure.
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C'est un joyeux divertissement que nous offre là Jules Verne, qui nous prouve, s'il en était besoin, qu'il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour éprouver les délices du voyage.

C'est dit, Helena Campbell ne se mariera pas tant qu'elle n'aura pas aperçu le fameux rayon vert, élément indispensable pour prévoir l'avenir amoureux d'une jeune fille. Non, décidément, il est impossible de se passer du verdict de ce rayon mythique dont elle vient de découvrir l'existence, et peu importe que ses oncles Sam et Sib, qui lui passent tous ses caprices, se tiennent avec un prétendant tout prêt sous le bras. Quel dommage pour le prétendant en question, Aristibulus Ursiclos, pédant et pénible à souhait - qualités dont on rêve forcément pour un époux ! Peu importe également que le rayon vert ne soit visible que dans certains lieux et dans certaines conditions. Puisqu'on ne verra pas le rayon depuis le domaine familial, un voyage dans les îles écossaises (proches, tout de même, car les pauvres Sam et Sib ne sont guère de taille à parcourir le monde entier) s'impose donc.

De péripéties en péripéties, de coups de malchance en incidents malencontreux - dont l'insupportable Aristubulus Ursiclos aura sa part - en incidents plus heureux - le sauvetage en mer d'un très charmant jeune homme -, le rayon vert se dérobe sans cesse aux yeux des voyageurs et nous embarquons avec bonheur dans le sillage de Lady Helena de site en site, d'île en île, dans la quête de l'amoureux idéal.

La fin, vous l'aurez deviné tout seuls. le charme de ce court roman tient à la fois à son humour et à la vitalité inépuisable de son héroïne ; et il est d'ailleurs notable, ainsi que rafraîchissant, que le personnage principal de ce roman soit une femme, fait rarissime chez Jules Verne. On peut cependant regretter, comme souvent chez l'auteur, une petite baisse de rythme aux trois-quarts de l'histoire. Mais le tout se lit vite et bien, avec bonne humeur et légèreté.
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