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3,56

sur 438 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les oncles et tuteurs de la jeune Helena Campbell souhaitent la marier, pour son bonheur. Ils lui ont choisi un jeune scientifique : Aristobulus Ursiclos. Mais depuis qu'elle a lu un article sur le 'rayon vert' (le tout dernier rai de lumière à l'horizon lors du coucher de soleil), la priorité d'Helena est de voir ce fameux rayon : la quête d'un mari attendra donc. Pour ce faire, la côte semble un meilleur endroit que la propriété familiale, aussi le voyage est organisé fissa.
Hasard de la vie, Aristobulus se trouve précisément sur le lieu de la quête du 'rayon vert'.

Personnages assez caricaturaux, et peu de suspense dans ce roman dont on devine très rapidement le dénouement. Il reste la plume de Jules Verne, que je préfère cependant dans ses grands romans d'aventures (« Voyage au centre de la terre ») ou de science-fiction (« de la terre à la lune »).
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La belle Écossaise lady Helena a décrété qu'elle ne consentirait à se marier qu'à compter du jour où elle aurait aperçu le Rayon Vert, phénomène astronomique qui survient lorsque le soleil jette ses ultimes feux sur l'horizon le plus pur. Qu'à cela ne tienne ! Ses deux oncles et tuteurs Sam et Sib (tels des Dupont et Dupond) l'emmènent en voyage dans les Hébrides et comptent bien faire d'une pierre deux coups en allant observer le fameux rayon vert et en lui présentant un prétendant.

Ce roman me semble assez particulier dans la bibliographie de Jules Verne car il ne reprend pas certains des schémas récurrents présents dans nombre des autres histoires de l'auteur :
Si ce récit nous offre un joli panorama des îles Hébrides, on est assez loin des Voyages Extraordinaires et de leur pléthore de lieux rencontrés et des descriptions qui en sont faites. Notons également qu'ici, c'est une femme qui mène le roman. Ensuite, le personnage de l'homme se sciences — présentement en la personne d'Aristobulus Ursiclos — est ici parfaitement antipathique et copieusement ridiculisé. Enfin, que l'objet final de la quête n'est qu'un prétexte, le véritable trésor de l'aventure étant l'Amour.

Les inconditionnels d'aventures verniennes telles que le Tour du Monde en 80 jours, Les enfants du Capitaine Grant... trouveront peut-être ce livre un peu fade, comme une gentille digression avant du "sérieux". D'autres trouveront peut-être comme moi cette histoire fraîche et complétant pleinement l'univers de cet illustre auteur qui était tombé amoureux des paysages de l'Écosse lors de ses voyages effectués là-bas.
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Cela faisait longtemps que je m'étais promis de lire du Jules Verne, mais attention il me fallait certains critères pour satisfaire ma lecture.
Pas de thème scientifique, ni astronomique ni relatant de l'aéronautique ou autre pour moi, enfin c'est un peu compliqué avec cet auteur pour me convaincre de le découvrir.
J'ai donc choisi le rayon vert, l'intrigue se déroule en Ecosse donc très bien, au XIXe, parfait et le personnage principal est une jeune fille qui arrive à l'âge d'être mariée. Eh bien allons y ouvrons ce roman...
La jeune Helena, vivant avec ses 2 oncles ne cesse de leur expliquer que tant qu'elle n'aura pas perçu le "rayon vert" à l'horizon, celle-ci ne pourra pas avoir confiance en la vie. Il lui faut le voir pour pouvoir percevoir les sentiments des autres personnes et mieux ressentir les choses.
La jeune fille est bien décidée à les convaincre de l'emmener à la quête de ce rayon. Que d'îles à découvrir et surtout que de longueurs, on se serait cru à ramer sur la mer en attendant le coucher du soleil.
Si l'écriture de Jules Verne reste très savante et scientifique dans bien des domaines, il en résulte que je suis hermétique à beaucoup de ses propos et me rejouis un peu moins quand je lis de la part d'un personnage "les femmes sont frivoles et les hommes, des savants" hummmm quel charmant propos sexiste, heureusement qu'il n'y avait qu'un personnage de cet acabit!
Bref, ce roman sera ma découverte chez Jules Verne et sans doute la seule et unique.
Mais je pense avoir fait un bon choix de lecture malgré tout.

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Ce roman de Jules Verne est original car pas de fantastique ni d'aventures, mais cette lecture est malheureusement pour moi une déception.
Les personnages m'ont irritée, en particulier la jeune Helena décrite comme impétueuse mais ressentie comme capricieuse; ses oncles sont gâteux, son fiancé agaçant de tant de prétention ( à dessein ) et leur périple n'est que la répétition en boucle du même échec dans leur quête du rayon vert sous une météo ou paysages différents.
Je n'ai donc pas eu l'impression de lire un roman d'aventures mais un guide touristique contemplatif des côtes écossaises,  pourtant très chères à mon coeur.
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Jules Verne (Jules-Gabriel Verne de son nom exact), né en 1828 à Nantes et mort en 1905 à Amiens, est un écrivain français dont les livres sont, pour la plus grande partie, constituée de romans d'aventures utilisant les progrès scientifiques propres au XIXe siècle. En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel son premier roman, Cinq semaines en ballon, qui connaît un très grand succès y compris à l'étranger. Jules Verne nous a légué une oeuvre immense, plusieurs dizaines de romans dont quelques chefs-d'oeuvre comme Vingt mille lieues sous les mers (1870) pour n'en citer qu'un et mon préféré. Populaire dans le monde entier, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie. le Rayon vert, roman datant de 1882, qui vient d'être réédité en poche, inspira Eric Rohmer pour son film éponyme (1986).
En Ecosse. Les frères Samuel et Sebastian Melvill (genre de Dupont-Dupond) élèvent leur nièce orpheline Helena Campbell, charmante jeune fille, pour laquelle ils ont un projet, lui faire épouser Aristobulus Ursiclos, un jeune et riche scientifique, hélas, aussi, très pédant. Mais la mignonne déclare qu'elle ne se mariera qu'après avoir vu le Rayon-Vert ! Un phénomène optique qui peut être observé au lever ou au coucher du soleil et qui prend la forme d'un point vert visible quelques secondes au sommet de l'image de l'astre tandis qu'il se trouve en grande partie sous l'horizon. On notera que le terme est orthographié Rayon-Vert dans tout le livre mais pas sur la couverture… Les deux oncles qui ne savent rien refuser à leur nièce acceptent et tous trois, accompagnés d'un couple de domestiques, partent en bateau vers la côte pour admirer le spectacle au loin sur la mer. En cours de route, leur navire est amené à sauver deux hommes en perdition, un vieux marin et son jeune passager, Oliver Sinclair. Jeune passager qui accroche l'oeil d'Helena…
La suite du récit embarquera Oliver dans l'aventure mais à chaque fois que la vision du Rayon-Vert semble possible, un évènement farfelu viendra contrarier leur projet, sans oublier le pénible Aristobulus toujours dans leurs pattes. L'épilogue coule de source, les deux jeunes gens se découvrent des points communs et le happy end réjouit les coeurs. Ok, mais le Rayon-Vert est-ce qu'ils le voient enfin… ?
Le roman est très court, nous nous baladons en Ecosse avec le Guide Bleu, vous connaissez Jules Verne, jamais avare de détails historiques, géologiques et autres mais ça reste raisonnable. le récit est très frais, insouciant et cette histoire d'amour très basique autant que souriante a tout pour nous offrir une petite lecture charmante et reposante.
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Helena, jeune fille de bonne famille a été élevée par deux frères, ses oncles. Ils jettent leur dévolu sur un jeune scientifique pour la marier. Mais Helena leur répond qu'elle ne se mariera pas tant qu'elle n'aura pas vu de ses yeux un mystérieux et très rare phénomène, un rayon vert émit par le soleil couchant dans certaines conditions.
Un roman fleurant bon le guide touristique pour l'Ecosse ! Je m'y suis un peu ennuyée mais comme ce pays m'attire, les descriptions m'ont intéressées. le discret humour m'a fait sourire quelques fois. J'ai été un peu surprise du rôle de la jeune fille (surtout à cette époque-là) qui n'hésite pas à imposer sa volonté, à dire non et à partir à la recherche du bonheur symbolisé par « ce rayon vert ».
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lady Helena veut rencontrer le grand amour et pense pouvoir l'obtenir en observant le rayon vert. Ses oncles qui souhaitent la marier l'emmène en voyage en espérant voir ce fameux rayon vert.
Un roman poétique. Pour être honnête, il y a aussi quelques longueurs.
Mais c'est tout joli.
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Lu voici bien des années, ce roman m'avait déstabilisé. Voyant "Jules Verne" sur la couverture, je m'imaginais plongeant dans le fantastique kitsch, l'aventure baroque, et j'ai atterri dans le romantisme un peu naïf, style XIXè siècle.

Et pourtant, j'ai été séduit, moi aussi. Et emporté. Car on est dans un roman d'aventures de très bonne facture, moins connu que bien d'autres du même auteur, mais qui transporte néanmoins le lecteur.

Il eut été dommage de passer à côté.
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Miss Helena Campbell, une jeune fille élevée par ses deux oncles, Sam et Sib Melville, est en âge de se marier. Ses oncles lui proposent un jeune savant, Aristobulus Ursiclos. le lecteur imagine, avec justesse, qu'avec un nom pareil, il sera pédant et imbu de lui-même.

Afin de retarder l'échéance, la jeune fille annonce à ses oncles qu'elle ne prendra pas de décision avant d'avoir contemplé le fameux Rayon vert, sur lequel elle vient de lire un article fort intéressant dans le Morning Post : celui qui a vu ce rayon acquiert, selon la légende, le don de ne pas se tromper dans le domaine des sentiments. Ainsi elle ne se prononcera sur cette proposition de mariage, qu'après avoir contemplé ce fameux Rayon vert.

Ses oncles, qui ne lui refusent rien, mettent alors le cap sur la ville balnéaire d'Oban, où séjourne justement le jeune savant, afin d'assister au coucher du soleil. Mais le destin va mettre sur sa route un jeune peintre, Olivier Sinclair, qui lui aussi va se prendre de passion pour ce rayon vert. le lecteur comprend rapidement lequel des deux prétendants a la préférence d'Helena. Mais il faudra de nombreuses péripéties avant qu'elle ne se décide.

Si je suis arrivée au bout des quelques cent cinquante pages de ce court roman, je ne peux pas dire que j'ai apprécié ma lecture. J'ai trouvé le style de Jules Verne lourd et ampoulé. Beaucoup de périphrases et de citations du poète Ossian et du romancier Walter Scott, alourdissent le récit.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Bon.. Une avalanche de détails dans le roman qui rendent la lecture un peu lourde, je dois réaliser un travail sur ce roman et je ne l'ai pas terminé... Comment dire ? le roman n'est pas très plaisant et l'aventure est disons le franchement.. Molle. Pas d'action ni de suspens juste une "jeune fille à qui on passe tous ces caprices". Je m'attendait à mieux d'un roman de Jules Verne qui sont d'habitude très détaillés mais intéressant..
Des gens de mon avis?
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