Cette nouvelle de quelque 32 pages, écrite par
Jules Verne en 1876, s'appuie sur des faits réels. Difficile de comparer ici avec les écrits débordant d'imagination de notre célèbre écrivain nantais. Si bien que l'on s'ennuie un peu, entre la cruauté, justement punie, du capitaine Bligh, seul maître à bord de la Bounty, naviguant à travers l'Océan Pacifique, et Fletcher Christian, son second, qui rassemble autour de lui les futurs révoltés pour un voyage ô combien exotique.
Deux volets dans cette histoire, illustrant en quelque sorte le Bien et le Mal : Bligh et ses fidèles qui connaissent tous les déboires des marins échoués au bout du monde, et Christian et ses comparses qui parviendront à implanter leurs racines anglaises sur l'île de Pitcairn.
Les adaptations cinématographiques, qui ont connu des succès divers, ont sans doute mieux exploité les aventures de Fletcher Christian et de ses compagnons de mutinerie, ainsi que le filon exotique. Personnellement, j'ai bien aimé la version de 1962, avec Marlon Brando, dont le charisme porte indéniablement le film.