Les tribulations d'un Chinois en Chine

Kin-Fo est un riche trentenaire chinois plutôt indifférent à tout, à la vie comme à la mort. Son philosophe d'ami Wang suppose que tant que ce dernier n'aura pas goûté au vrai bonheur de vivre, il ne pourra quitter cet état de pur détachement. En apprenant qu'il a perdu toute sa fortune, King-Fo charge Wang de mettre fin à ses jours dans les deux mois dans l'espoir que l'inconnu le pousserait à vivre une étincelle d'émotion. Sauf que l'argent n'a en fait pas disparu, King-Fo ne veut donc plus mourir, mais Wang a disparu...

Un roman de Verne qui a quand même beaucoup moins de charme que d'autres plus épiques ou célèbres. le personnage de Kin-Fo est peu engageant, d'ailleurs l'organigramme des personnages est presque toujours identique avec le serviteur malmené, un ennemi à affronter, deux inséparables acolytes, le coeur d'une belle jeune femme en jeu, une course contre la montre... C'est "un peu" répétitif à la longue.
Dans ce récit-là, les descriptions des paysages étrangers sont moins attirantes et recherchées, les avancées technologiques moins merveilleuses (surtout leur espèce de combinaison d'eau anti-froid et auto-propulsée grâce à sa voile intégrée), le rebondissement censé relancer le récit agace plus qu'autre chose, le racisme est assez violent mais malheureusement toujours d'époque, la femme est toujours cantonnée au rôle de la jolie ingénue... On notera quand même la fin, sensiblement inattendue. Cela reste un bon point parmi d'autres...
Au bout du compte, c'est une lecture pas désagréable mais on comprend pourquoi cet opus plus court ne fait pas partie des ultra-célèbres de l'auteur.
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Ce roman est très plaisant, mais tellement prévisible. Je n'en connaissais que le titre, pas une ligne d'intrigue et pourtant, j'ai tout vu venir à des kilomètres, qu'il s'agisse de rebondissements ou de la philosophie hédoniste développée par les personnages. « C'est qu'il en est du bonheur comme de la santé. Pour en bien jouir, il faut en avoir été privé quelquefois. » (p. 44) L'intrigue est un excellent voyage à la sauce Jules Verne, mais sans grande surprise pour moi.

Il faut avoir connu le malheur, la peur et les soucis pour pouvoir connaître et apprécier le bonheur, tel peut se résumer facilement l'idée de base du roman Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Jules Verne. Petit joyau des Voyages Extraordinaires, écrit par Jules Verne alors qu'il n'avait jamais mis les pieds en Chine, ce récit marche à merveille, il est plein de rebondissements et nous tient en haleine d'un bout à l'autre. Certes, vous trouverez des considérations qui prêtent à énervement, mais en général c'est assez bien réussi. Un cheminement dans une Chine imaginée du 19ème siècle. A découvrir !

(...)
Mes dernières expériences avec Jules Verne n'avaient pas été des plus concluantes, alors j'appréhendais un peu de me lancer dans cette lecture, je dois l'avouer. Finalement, ce roman, assez court, m'aurait presque réconciliée avec l'auteur.

Il faut dire que l'histoire est globalement plutôt amusante, racontée assez souvent sur le ton de l'ironie. L'auteur raille gentiment ses personnages, à commencer par son héros, qui se retrouve dans une situation pour le moins ridicule. Ses mésaventures prêtent à sourire, tout comme celles vécues par ses compagnons d'infortune. Il se passe pas mal de choses et on voyage beaucoup. La fin est assez prévisible, par contre, Verne le reconnaît d'ailleurs lui-même dans le titre du dernier chapitre.

C'est également l'occasion pour l'auteur de décrire la Chine, ses paysages, ses coutumes. Version clichés vu par un Occidental colonialiste et condescendant, bien sûr, n'oublions pas que nous sommes en 1879 et que les « chinoiseries » sont à la mode, tout comme le paternalisme auto-satisfait de bon ton à l'époque. Donc c'est plutôt la vision que pouvait avoir un Européen de la Chine que la vraie Chine, même si on a sûrement fait pire que la description de Verne.

Le problème de ce livre, c'est que son auteur ne peut pas s'empêcher d'énumérer les éléments les plus divers et de décrire dans le détail tout un tas de choses, tic qui m'avait déjà gênée dans 20 000 Lieues sous les Mers ou Les Enfants du Capitaine Grant. Avait-on besoin de connaître aussi précisément les différentes embarcations croisées par le personnages tout au long de leur périple, par exemple? de tout savoir sur le genre de carriole empruntée par le héros pour se déplacer? J'aurais tendance à penser que non. Les personnages seraient probablement arrivés à bon port, même si je n'avais pas su exactement à quoi ressemblait et comment fonctionnait le scaphandre de « plongée » utilisé à un moment crucial de l'histoire…

En résumé, une histoire plutôt amusante de par l'absurdité de la situation et ce qui en découle, mais un peu plombée par les énumérations et descriptions, trop présentes pour mon goût.
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Lectrices, lecteurs, bonjour !
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#lectureterminée : "Les Tribulations d'un Chinois en Chine", de Jules Verne.

Ce fut pour moi un voyage littéraire avec des hauts et des bas. "Les Tribulations" nous emmène dans une aventure exotique avec Kin-Fo, un personnage qui cherche à échapper à sa richesse ennuyeuse, mais l'histoire, bien que divertissante, reste assez prévisible. On visite 🌏 la Chine, mais sans la puissance d'un "Michel Strogoff", ni les péripéties d'un "Tour du monde en 80 jours" ou d'un "20.000 lieues sous les mers". Bref, le récit n'atteint pas le niveau d'autres classiques de Jules Verne, on est plutôt sur "Le guide du routard en Chine", mais il se lit tout de même assez bien, en raison notamment de sa courte longueur (200 pages).
📖 Si vous êtes un passionné de l'auteur, c'est une lecture à considérer, mais il peut ne pas être le choix le plus judicieux pour ceux qui découvrent Jules Verne pour la première fois.

Edouard Jhil.
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez."
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je suis un peu déçu de ce livre car ayant lus plusieurs livre de cette auteur je m'attendais a mieux . ce livre ne ma pas transporter et le langage y et soutenue donc voici mes impressions de ma lecture de ce livre

Kin-Fo a tout pour être heureux : riche, encore jeune, il va épouser une charmante veuve. Pourtant, il n'est pas heureux. Ni malheureux. Juste indifférent. Au grand dam de son ami le philosophe Wang qui lui souhaite affectueusement un peu de malheur pour apprendre à être heureux. le destin va exaucer ce voeu pieux et précipiter Kin-Fo dans une suite de "tribulations" qui lui feront voir les doux plaisirs de la vie sous un tout autre jour.

Au début de ce roman, Jules Verne semble vouloir nous livrer un nouveau Zadig. Cependant, il abandonne assez vite ses velléités philosophiques pour revenir à ses amours habituelles : décrire des pays étrangers, des inventions ingénieuses et des aventures trépidantes. Si tous les coins de la terre qu'il a décrits dans son oeuvre ont beaucoup changé depuis le XIXe siècle, jamais Jules Verne ne m'avait paru aussi daté que dans ces Tribulations. La Chine a si radicalement changé que celle qu'il nous décrit semble une Chine de fantaisie, et l'est peut-être effectivement.

Quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup moins accroché à ce roman qu'à d'autres du même auteur. La faute, sans doute, à des personnages peu attachants. Si Kin-Fo, flanqué de son valet Soun, a des faux airs de Philéas Fogg, il n'en a pas la sympathique excentricité et Soun est une caricature de poltron qui ne fait pas le poids à côté de l'astucieux Passepartout du Tour du monde en 80 jours.

En résumé : Un roman moins captivant que d'autres du même auteur. Ce qui explique sans doute qu'il n'a guère laissé que son titre à la postérité.

Challenge Romans Jeunesse 2021/2022

Les tribulations d'un chinois en chine est un livre de Jules Verne qui m'a surpris par la qualité de la recherche qui a été nécessaire à Verne afin de parvenir à un tel résultat. Un portrait de la société chinoise nous ait donnée avec une grande précision qui nous permet instantanément de nous attaché à ce pays et aux personnages qui nous le font visiter.

Malgré cela, certains passages peuvent paraître simpliste et l'on se demande parfois si Verne ne profiterait pas de notre ignorance sur le sujet pour en rajouter et pour faire des simplifications (stéréotypes) qui n'ont pas lieux d'être. Ainsi, peut-être serait-il plus judicieux de lire un roman écrit par un chinois pour s'imprégner de cette culture.

La réponse est bien évidemment oui, mais, au-delà des descriptions du pays et des coutumes de ses habitants, l'auteur nous emmène dans une histoire étrange, peuplée de personnages typiquement Verniens et racontée dans un style bien propre à l'auteur, qui est à l'origine de son succès.

C'est donc un livre que j'ai bien aimé et qui répond aux attentes que j'avais en me préparant à lire à nouveau un livre faisant partie de la série des Voyages extraordinaires.

Ce qui est très compliqué avec la critique de ce livre c'est qu'il alterne des moments de pur ennui et des passages beaucoup plus intéressants.
L'histoire met beaucoup de temps à se mettre en place et, certes, la description de la société chinoise n'est pas dénuée d'intérêt mais elle est fastidieuse et confuse.
Lorsqu'on entre enfin dans le vif su sujet, j'avais déjà failli reposer ce livre au moins 3 fois et abandonner.
Finalement, l'histoire prend une tournure différente loirsque Kin-Fo demande à Wang de le tuer et qu'une étrange chasse à l'homme où la victime poursuit son meurtrier potentiel se met en route.
Question de style ? de fond ? difficile de dire ce qui m'a paru fastidieux dans ce livre mais la lecture l'a été à bien des égards. Il m'en reste à la fin une impression mitigée, pas totalement désagréable mais pas franchement enthousiaste non plus.

Synopsis: Kin-Fo, blasé, décide de mourir. Pour se sentir vivre, il demande à Wang de le tuer un jour au hasard puis change d'avis... Mais Wang a disparu!

Avis: Une lecture assez agréable sur fond de philosophie et de tourisme.