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4,16

sur 842 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur revisite ici le conte de la Princesse au Petit Pois, tout en multipliant les clins d'oeil à d'autres contes (Cendrillon, Barbe-bleue,… ou même Alice au Pays des Merveilles). le début de l'histoire peut également rappeler Orgueil et Préjugés, avec une Mme Watkins prête à tout, à l'instar de Mrs Bennet, pour marier ses filles à un beau parti. Malgré les excellentes critiques lues ici et là, je n'ai pas apprécié plus que cela ce roman. Il y a quelques longueurs, les personnages gardent une certaine distance par rapport à nous, y compris Sadima, l'héroïne.

Et puis certains aspects du récit m'ont un peu dérangée  . J'ai aussi eu du mal à comprendre quel public était vraiment visé : l'édition et la forme du conte sont en contradiction avec les sujets évoqués et les nombreux sous-entendus, mais ce n'est clairement pas un livre pour les très jeunes ado...

Malgré la créativité de Flore Vesco et sa jolie plume pleine de fantaisie, elle n'a pas réussi à m'emporter dans son univers.
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Depuis qu'elle a reçu le Prix Vendredi pour L'estrange malaventure de Mirella, Flore Vesco est une autrice qui titille ma curiosité. J'ai donc décidé de la découvrir en me lançant dans la lecture de son dernier roman D'or et d'oreillers.

Nous voici face à une réécriture du conte de la Princesse au petit pois (mais pas que). Personnellement, c'est un conte que je ne connais que "vite fait", je ne pense pas l'avoir déjà lu. Mais je peux vous dire que vous pouvez oublier quasiment tout ce que vous savez de cette histoire ; vous allez être surpris ! Nous sommes bien en présence d'un jeune homme qui cherche une épouse et qui leur fait passer un test pour savoir laquelle est digne de devenir sa femme. le premier test est de passer la nuit dans son château.

Ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre, je me suis laissée portée par l'intrigue et j'y ai découvert une histoire intéressante, mêlée de magie, de mystère et avec un petit côté un peu angoissant (parfait pour cette saison). Je n'ai pas envie de vous en dire plus pour ne pas vous spoiler, je pense que cette histoire mérite qu'on la découvre petit à petit, sans qu'on n'en sache trop au début. Je vais quand même vous dire que j'ai apprécié l'ambiance, l'univers, l'originalité du texte, les multiples références à différents conte.

Mais ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est la plume. Toute en finesse, avec un brin de poésie, toute en subtilité. Flore Vesco a un don pour les mots et nous nous laissons porter par son texte. J'ai aimé la façon dont les choses étaient suggérées, j'ai aimé les métaphores, j'ai aimé le contraste entre la douceur de certains passages, la volupté de certains autres, et le danger de d'autres encore. C'est vraiment très beau.

Cela me donne envie de découvrir d'autres romans de cette autrice, juste pour retrouver son écriture.
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L'écriture de Flore Vesco est toujours aussi subtile, s'accordant à merveille à son propos. Comme j'avais adoré la Malaventure de Mirella, j'avais vraiment hâte de découvrir cette nouvelle revisite d'un conte traditionnel.
On reconnait rapidement la trame de la Princesse au petit pois mais l'autrice glisse ici et là des références à d'autres contes : le petit chaperon rouge, Cendrillon, etc.
J'ai toutefois eu plus de mal à entrer dans l'intrigue que dans les précédents romans de l'autrice. J'ai trouvé le départ relativement lent et ai donc fait plusieurs pauses dans ma lecture. J'ai aimé voir arriver le fantastique et la magie. La maison qui prend vie est une merveilleuse idée que je n'avais absolument pas vu venir.
Sadima est une héroïne courageuse, indépendante et attachante pour laquelle on développe rapidement de l'empathie.
Un roman à découvrir en attendant de voir à quel autre conte va s'attaquer l'autrice !
Lien : http://boumabib.fr
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec D'Or et D'oreillers ?
"Je trouve cette couverture absolument sublime et une fois encore, mon amie Emjy m'avait conseillé la lecture de Flore Vesco alors quand j'ai eu l'occasion de recevoir celui-ci grâce à la Masse Critique Babelio, je n'ai pas hésité.

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Il se raconte que lord Handerson serait prêt à choisir une épouse dans le voisinage et il n'en faut pas plus pour mettre toutes les mères en émoi. Seulement voilà, il exige pour cela que les jeunes filles candidates au mariage viennent passer une nuit seule dans son étrange château..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Je vais commencer par ce que j'ai beaucoup aimé : les références et les clins d'oeil très nombreux à d'autres oeuvres. Dès le début, par exemple, nous avons une revisite du conte de la Princesse au Petit Pois et une allusion à peine voilée à Mrs Bennet envoyant la pauvre Jane, sous la pluie, se jeter dans les bras de Bingley. Ça ne pouvait que me faire sourire. Il y a également un jeu avec les mots auquel j'ai été sensible mais malheureusement ça s'arrête là pour les points positifs. Je n'ai pas forcément accroché à l'histoire ou au style de l'auteur. J'ai surtout eu l'impression qu'elle ne savait pas du tout où elle allait et je me suis sentie moi-même perdue. le roman ressemble à un conte pour enfants parsemé d'éléments glauques et d'allusions sexuelles. Et je n'ai pas non plus réussi à m'attacher aux personnages principaux qui m'ont tous les deux agacée pour des raisons différentes. Bref, difficile de savoir à qui s'adresse ce livre mais une chose est sûre, ce n'était pas à moi."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Je reste sur mon impression d'étrangeté et de confusion, il n'y a manifestement ni magie, ni alchimie entre ce roman et moi. Pourtant, je sais que d'autres ont beaucoup aimé et je vous invite à lire d'autres avis pour une meilleure vue d'ensemble."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Cela commence comme un conte traditionnel, mais non ! Il ne faut pas croire tout ce que disent les contes.
Là il est aussi question de magie, de mère, de servante, de riches et de pauvres, de mariage mais avec plus de conscience du droit des filles ...
Par moment j'ai trouvé le récit vraiment très interessant, et puis par moment, je m'ennyais presque... Bref je vais un peu à l'encontre des supers critiques des autres. je n'ai pas trouvé ce livre si fabuleux que cela.
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Bon, je sais, je sens que je vais me faire des ennemis. Mais il ne faut pas uniquement faire des chroniques des livres qu'on a aimés.
Or doncques... décidément, Flore Vesco et moi, ce n'est pas le grand amour. "De cape et de mots" m'était tombé des mains pour cause d'ennui et "L'estrange aventure de Mirella" itou à cause de l'accumulation exorbitante de vocabulaire tarabiscoté (trop de mots tuent les mots). Aussi c'est pleine d'espoir que j'ai commencé "D'or et d'oreillers", me disant que la magnifique couverture et la police des titres de chapitres étaient de bon augure. Las...
Le début de l'intrigue : le village de Greenhead est en ébullition. le seigneur des lieux, Lord Handerson, est de retour après une longue absence.. Son intention est claire : il cherche femme. Les familles aristocratiques du coin sont donc conviées. Les jeunes filles seront cependant soumises à une épreuve : passer une nuit seule au château, dans un lit vertigineux. Sacrilège : une jeune fille de bonne famille ne peut rester seule avec un homme, tout lord soit-il. Et c'est peut-être pour cela que c'est Sadima, une pas si simple femme de chambre, qui remporte le droit de rester au château. Mais elle va vite découvrir que les lieux sont sous l'emprise d'une force supérieure... et que son corps recèle des merveilles...
Je n'ai quand même pas tout détesté dans ce livre. le détournement du conte La princesse au petit pois est très habilement réalisé (d'ailleurs, est-ce vraiment un détournement, quand on connaît toute la portée psychanalytique des contes de fées). Il est aussi question de Cendrillon (la souillon qui devient la favorite du prince) et de Barbe Bleue (les pièces mystérieuses et l'éveil à la sexualité, même s'il est plus doux ici). le roman regorge de beaux portraits de femme (Sadima en costume masculin qui pourfend de ses mains magiques la mystérieuse créature afin de sauver son prince, sa maman, et même l'autre, figure victime du patriarcat et n'ayant plus qu'une personne à laquelle se rattacher). L'atmosphère est aussi tantôt glauque, tantôt tendre (le château est d'ailleurs le symbole de la psyché et de la confusion des sens) mais le problème c'est qu'entre ces deux sensations, il n'y a pas de nuance, juste un grand-huit, et au bout d'un moment, ça remue les tripes mais pas de la bonne manière. Donc, gros malaise.
Ce livre est un roman jeunesse. Donc censé être lu par des ados, jusqu'à 15 ans, a priori. Dans le privé, je ne suis pas du tout quelqu'un de prude, mais dans mon CDI je fais attention. Nous avons des parents assez pointilleux et exigeants et je ne sais pas du tout comment promouvoir ou prêter ce bouquin. Les allusions sexuelles ne sont vraiment pas fines (de claire, haha, rapport à la métaphore de l'huître), parfois carrément lourdingues, dignes des pires "that's what she said". Mais le complexe d'Oedipe est plutôt joliment abordé.
Mais surtout... ces longueurs... ces longueurs... très pénibles. Surtout quand elles sont entrecoupées de passages intéressants qui, dommage, du coup, retombent comme un soufflé.
Par conséquent, 2,5 étoiles, car les bons moments ne suffisent pas à surmonter les (très) mauvais.
C'est mon jugement. Je comprends que ce livre ait pu plaire à certains. Je crois que je passerai le prochain roman de cet auteur.
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Je comprends l'engouement qu'a eu ce titre auprès des lecteurs adultes. le roman est en effet bien écrit, rafraîchissant, un petit peu fantasque et donc original. Cependant, malgré tous ces points « positifs » je n'ai pas été emballée plus que cela. Comme je viens de le dire, je reconnais les qualités littéraires du texte, j'ai trouvé intéressant que l'autrice aborde la sensualité adolescente mais l'aspect romanesque propre ne m'a pas emportée. J'ai trouvé l'intrigue magique un petit peu trop alambiquée et pas réellement passionnante. Ainsi, certains messages véhiculés sont intéressants mais la manière de les mettre en avant sont un ton en-dessous. C'était peut-être parfois un petit peu trop loufoque pour moi.

Mais le gros point qui a fait que je suis plus que mitigée à propos de cette lecture concerne la nature de l'épreuve. Une fois connue, elle m'a profondément gênée. . Alors oui, je comprends que ce récit s'intègre dans la tradition des messages cachés des contes, mais voilà, la sensibilité n'est pas la même pour tout le monde et ceux qui se sont sentis gênés comme moi ne doivent pas être qualifié.e de pudibond.e. Je comprends que certains disent qu'ils n'ont pas ressenti cette gêne pour X ou Y raison mais, de mon côté, j'ai trouvé cet aspect du récit dérangeant car on nous montre des personnages qui s'accommodent gaiement sans qu'à aucun moment cette manière de procéder ne soit dénoncée, alors que d'autres sujets sont abordés avec un cynisme qui fait comprendre que l'on ne cautionne pas les faits ou gestes de certains personnages.

Bref, j'ai eu des sentiments étranges envers cette lecture qui m'a mise mal à l'aise, pas à cause du sujet abordé mais de la manière de le faire. On a beau emballer certains actes d'une belle écriture, il n'en reste pas moins qu'ils peuvent être problématiques. Roman vite arrivé, mais aussi vite reparti.
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Pas de petit pois dans ce conte qui se veut moderne et fait un pied de nez à toute histoire où la réalité est masquée derrière des légumes dixit le personnage qui ouvre le bal. En effet, l'histoire est introduite par une mère qui parle à sa fille et trouve qu'il est tant de lui ouvrir les yeux sur l'amour, les nuits des jeunes filles et ce qu'elles font en leur lit. Cette idée de prologue est bien pensée et rythme l'ouverture du roman. Penser que la mère conte l'histoire au lecteur en même temps qu'à sa progéniture est plaisante. le liseur a l'impression de découvrir le récit en même temps qu'une autre, de partager ladite révélation. Malheureusement, une fois le livre refermé, une question se pose : quelle morale ressort de tout cela ? Quel message la maman a-t-elle voulu faire passer à sa fille ? Cela reste trouble et enlève l'attrait premier de la forme choisie par l'auteure pour exposer son texte.
Concernant le conte en lui-même, le lecteur n'est pas captivé. Il suit les péripéties de la jeune héroïne couronnées de longueurs sans véritable passion. Plusieurs idées de base (que je ne dévoile pas pour ne pas spoiler l'histoire) sont intéressantes, mais elles sont parasitées par des scènes non nécessaires, par du superflu et par le caractère colérique de la protagoniste. Cette dernière piétine les fleurs ou saccage des biens matériels à la moindre contrariété. Ce côté et d'autres de sa personnalité sont exaspérants.
L'auteure a voulu donner un souffle nouveau aux contes avec ce titre, mais cette volonté n'a pas abouti. L'intrigue s'essouffle au fur et à mesure de la lecture. le liseur n'est pas tenu en haleine.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Il était une fois... Non, pas tout à fait car le prologue démarre par l'entretien d'une mère et de sa fille qui remet en question les contes et leurs "fadaises" (les contes, des fadaises ? L'auteur connaît-elle vraiment la riche portée symbolique et psychanalytique des contes de fées ?). La narratrice va raconter une histoire à sa fille qui s'est passée en Angleterre, en 1813. Mais malgré tout, si l'histoire commence de façon réaliste, elle s'engouffre ensuite dans un univers constitué par de multiples genres littéraires : conte, horreur, érotisme, sorcellerie. Il en va de même pour les références : le lecteur averti reconnaîtra, en dehors de "La Princesse au petit pois" dont il est question dans le prologue, des références à Cendrillon (et notamment celui des Grimm, à cause du talon coupé). Aussi, la mère tyrannique ressemblerait à celle du prince (toujours des Grimm) de "Cendrillon". La maison qui vit nous rappelle "La Belle et la bête", par référence aussi au prince, prisonnier de son domaine et à qui il faut bien de l'amour pour retrouver sa liberté. On retrouve aussi "La Maison qui s'envole de Claude Roy", petit livre illustré des années 70. Les "Métamorphoses" d'Ovide ne sont pas loin, sans oublier la pétrification, action que l'on retrouve à travers divers récits mythologiques et légendes. Ainsi, la mère du jeune homme, Adrian, évoquerait à la fois, par sa complexité, la méchante Méduse mais aussi Niobé, mère pleurant ses enfants et faite prisonnière de la pierre par les Dieux qu'elle a offensés. Il y a aussi une atmosphère horrifique dans ce récit, qui me rappelle Lovecraft et son "Affaire Charles Dexter Ward", enquête à travers le monde de la sorcellerie et des caveaux, les écritures magiques et les incantations.
Ce récit est riche en références, en bonnes idées mais il me semble qu'il aurait été plus intéressant de faire un choix parmi celles-ci afin d'approfondir les moments importants au lieu de les diluer. Aussi, l'auteur a tenu à écrire un récit quelque peu féministe mais souligne trop l'initiation sexuelle de l'héroïne, Sadima : de nombreuses répétitions de parties du corps ("langue", "doigts"...) rompent la suggestion tellement plus intéressante que le lourd surlignage du plaisir féminin. Ce livre, a destination d'adolescents, risque de faire rire plutôt que de questionner, de toucher. La première moitié du récit est longue, peut-être parce que le chiffre 3, est vu et revu dans les contes (ou le théâtre shakespearien, par exemple) : 3 filles, 3 soeurs, 3 épreuves, 3 coffres... il faut vraiment attendre la moitié du récit pour se débarrasser des "tests" et passer au plus intéressant : la maison qui vit par la mère, la magie qui permet la mise en avant du courage de Salima, personnage principal et héroïne qui délivre celui qu'elle aime des griffes de sa mère.
Ce livre fait partie du concours "Chimère" auquel mes élèves de seconde vont participer en cette années scolaire 2021/2022, j'ai hâte d'avoir leur avis.



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Voilà un roman qui m'intriguait beaucoup. La couverture attire l'oeil et le résumé est assez mystérieux pour avoir piqué ma curiosité.


Lorsque l'histoire commence, on nous narre le début d'un conte. Connaissez-vous la princesse au petit pois ? Ici, en voilà une autre version.


La famille Watkins a vent d'une nouvelle qui ravit la mère de famille. En effet, elle qui a trois filles à marier, quelle bonne surprise est-ce donc le retour de Lord Handerson dans le château voisin. Ce jeune homme en âge de se marier et qui est doté d'une somme d'argent conséquente. Une raison suffisante pour les mères de pousser leurs filles dans ses bras. Oui mais il y a une rumeur. le Lord qui, il ne s'en cache pas cherche une épouse, ferait passer un test à ses prétendantes. Une nuit seule dans son château, sans chaperon ni parents. Ceci est pour le moins étrange et inconvenant. Il en va de la réputation de ces demoiselles. Malgré cela, Mrs Watkins envoie ses trois filles accompagnées de la femme de chambre de la plus jeune Sadima.


Mais alors qu'elle est donc cette étrange façon de procéder. Plus on avance dans le récit et plus il se passe des choses étranges. le château en lui-même est bien singulier. Pourquoi doit-on dormir dans cet étrange lit ? Pourquoi certaines pièces du château sont elles si spéciales ? Et pourquoi Adrian fait-il cela ? C'est une histoire très spéciale qui est relatée ici. Une histoire de magie, de découverte, une histoire comme l'on n'en lit nulle part ailleurs. 


L'auteure a créé une atmosphère assez étrange, particulière et un peu inquiétante aussi. C'est un récit plein de poésie et onirique.


En bref, j'ai bien aimé cette lecture. Un univers inédit, une bonne réécriture de conte.


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