AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 842 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il était une fois...
… un lord qui cherchait une épouse. Une nouvelle qui se répandit bien vite dans tout Greenhead. En effet, cela faisait des années que personne n'entendait plus parler de lord Handerson et de Blenkinsop Castle. Orphelin très jeune, on le pensait à Londres, chez un oncle, et le domaine à l'abandon...
… trois jeunes filles, Margaret, Maria et May, dont la mère, aussitôt cette nouvelle à son oreille, s'empressa de les préparer toutes les trois afin de se présenter au lord. Et ce, malgré l'exigence du lord, pour le moins choquante, voire déplacée à ses yeux, de les laisser passer la nuit au château, sans parents ni chaperon. Mais la rente de 80 000 livres n'en valait-elle pas la peine ?
… une domestique, Sadima qui, accompagnant ses maîtresses, fut de suite fort intriguée, et par le château et par la chambre où étaient empilés une dizaine de matelas moelleux...

Si les trois filles Watkins prennent leur courage à deux mains pour pénétrer Blenkinsop Castle et passer le test du lord, à savoir dormir sur ce lit composé de matelas, elles ne se doutent pas un seul instant de ce qui les attend réellement. Ni sadima, d'ailleurs. Aussi étrange, lugubre et secret ce château soit-il, l'on y pénètre avec l'envie folle de savoir ce qu'il cache, de même que ce lord, fort charmant, certes, mais surtout énigmatique et mystérieux. Flore Vesco revisite, non sans une pointe d'humour et d'ironie, les contes de notre enfance. Exit le prince charmant, la princesse (fut-elle au petit pois) et le beau château. S'il y est question d'or et d'oreillers, il y est aussi question de magie, de sortilège, de petit doigt, de chat, de tableau, de cendre, de journal... Original, virevoltant et moderne, ce conte nous plonge dans une ambiance fantastique absolument délectable d'autant que la plume, riche et inventive, s'avère joliment maniée.
Un conte savoureux...
Commenter  J’apprécie          821
Un seigneur en quête d'épouse, un lit trop haut, une ritournelle, des murs avec des oreilles...ça vous parle ?
D'or et d'oreillers, ce n'est pas un conte mais des contes...changés, mélangés, étirés, bouleversés, détournés. Des contes d'autrefois détricotés et joliment assemblés par une autrice à la plume sensuelle et virevoltante et à l'imagination débordante . Une histoire de château, de femmes et de trop grande curiosité (mais la curiosité n'est pas toujours un vilain défaut 😉). Avec une pincée d'onirisme, un brin de magie et une pointe d'humour , Flore Vesco compose un récit mené tambour battant, ambiance victorienne tendance gothique, avec une héroïne qui ne s'en laisse pas conter (et un beau ténébreux bien sûr 🙄).
Un vrai plaisir de lecture.
Et cette couverture ! Superbe !
Commenter  J’apprécie          492
Les contes de fées traditionnels dont la Princesse au petit pois ne sont que fadaises ! Dit la mère à sa fille, elle lui conte alors l'histoire de Lord Handerson, un noble convoité.

La voici ! Margaret, l'aînée, Marta, la cadette et May la petite dernière de la famille Watkins, 3 soeurs de la noblesse anglaise du 19e siècle se rendent, poussées par leur mère, au château du Lord pour tenter leur chance auprès de lui mais pour ce beau parti, un engagement pour la vie requiert un test, celui de passer une nuit dans une chambre mystérieuse au sein de son château dans un lit où sont entassés de nombreux matelas comme celui de la Princesse au petit pois.

C'est alors que Sadima,17 ans, la jeune femme de chambre au service des soeurs Watkins décide d'aller plus avant et de percer le mystère du lieu.

Durant son séjour au château, des phénomènes surnaturels se produisent à moins que ce soit son imagination qui ne lui joue des tours.

Une histoire étrange, de jeux amoureux dans laquelle l'onirisme et la magie le disputent au fantastique, l'absurde à l'humour et à la sensualité aussi. On y trouve un peu l'esprit d'Alice au pays des merveilles.

Un livre original et inventif.

Commenter  J’apprécie          440
Flore Vesco nous propose une revisite du conte de la princesse au petit pois d'Andersen. J'irais même jusqu'à dire que nous retrouvons une multitude d'autres contes à travers cette histoire.

Ce roman mélange les genres, entre conte et fantasy, la plume de l'autrice est belle et riche pour un livre jeunesse. Certains passages sont peut être même un peu osé pour un jeune public à mon sens. Mais ces passages sont écrits avec subtilité et laissant place à l'imagination plus qu'à l'interprétation, qui en tant qu'adulte est forcément plus subjective. Mais les contes sont-ils vraiment des histoires pour les enfants ? Car bien souvent, en tant qu'adulte nous percevons le côté « sombre » de ces histoires. J'ai d'ailleurs un peu « tiqué » sur la façon de faire de cette mère, prête à laisser ses filles passer la nuit dans la demeure d'un inconnu pour réussir à contracter mariage avec un homme riche.

L'autrice sait toutefois nous conter cette histoire avec toutes les subtilités qui conviennent, la lecture sera bien différente selon l'âge que vous avez, donc pour moi le pari est réussi. Je n'étais pas vraiment sure d'accrocher à cette lecture, et pourtant j'ai tourné les pages sans m'en rendre compte. de quoi me donner envie de lire les précédents ouvrages de Flore Vesco présents dans la bibliothèque de ma fille.

Ce roman fait parti des 5 finalistes du Plib 2022.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          350
Comme un petit écho de Mrs Bennett et de ses filles au début de ce livre, le lieu, l'époque et la préoccupation du mariage…

Dans le cas présent, il est question d'un lord voisin richissime cherchant une épouse par des moyens peu orthodoxes. En effet, il demande à toutes les prétendantes de passer la nuit dans son manoir.

Mrs Watkins n'hésite pas un instant, qui y dépêche ses trois filles. Ce serait bien le diable qu'aucune ne convienne !

Finalement, c'est Salima, soeur de lait de la benjamine et femme de chambre des trois filles Watkins, qui reste après la première épreuve.
Mais la vaste demeure est bien étrange et le lord bien mystérieux.

C'est de la littérature jeunesse de qualité. Flore Vesco prend soin des mots, du rythme, du vocabulaire.
Elle crée un univers plein de réminiscences et des personnages ayant assez d'épaisseur pour retenir l'attention.

Les situations convenues sont dynamitées parfois in extremis, qui réveillent l'intérêt au bon moment.
Elle s'en donne à coeur joie pour renverser les rôles et brouiller les cartes, Salima se retrouvant dans ce rôle si souvent échu à la gent masculine, à prendre des risques et affronter des dangers pour sauver la personne qui fait battre son coeur.

Le démontage de conte n'ira pourtant pas plus loin : si l'héroïne prend fermement son destin en main, il n'y aura pas d'extrapolation à une quelconque solidarité féminine, on ne va pas exagérer non plus. La course au mari se fait en solitaire, pas question de donner dans le relais, pas de quartier, chacune pour soi et gare aux rivales ! Plus dommage encore, toutes les autres sont des gourdes ou des êtres machiavéliques (voire les deux).

J'ai aussi senti un peu de flottement, un moment d'hésitation entre les deux parties et la bascule vers quelque chose de beaucoup plus sombre.
Au point de me demander où l'auteur allait m'emmener, tant il était évident qu'aucun statu quo ne pouvait intervenir à ce stade du récit.
Comme un hic dans l'embrayage.

Mais quand ça embraye, le roman reprend du tonus, et il en faut à Salima pour faire face aux épreuves qui l'attendent.
J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la place et le rôle pris par la demeure dans cette deuxième partie.

Je m'en irai bientôt découvrir les autres ouvrages de Flore Vesco, qui soigne son vocabulaire avec un plaisir si gourmand et éparpille joliment les fils des contes classiques.
Commenter  J’apprécie          320
"Des histoires de chasse et d'amour, de petits doigts, de perles, d'oreilles et d'oreillers, de lit et d'or".

Voilà ce à quoi il faut s'attendre lorsqu'on aborde ce roman que je qualifierai des mots "étrange" et "inattendu".

Il commence comme un conte et particulièrement comme La Princesse au petit pois, glisse dans une sorte de romance pour jeunes filles en fleurs, s'épanouit en un récit initiatique et s'intensifie par une flopée d'évènements fantastiques et magiques et s'achève.

S'achève ? S'achève comment ?
Ah mais, je ne vais pas tout vous dévoiler non plus. Il faut bien laisser un peu de mystère.
Mais, à propos de mystère, pas d'inquiétude. Cet ouvrage plutôt destiné aux adolescents est véritablement surprenant.

Décidément, la plume de Flore Vesco est fort séduisante. J'avais été amusée par ses facéties avec les mots lors de ma lecture de Cape et de mots. J'ai retrouvé dans ce roman le talent avec lequel elle manie les mots mais j'ai également été enchantée par la subtilité et la poésie dont elle fait preuve pour évoquer les premiers émois sexuels empreints de sensualité et de volupté.

Une auteure à suivre, à n'en pas douter !
Commenter  J’apprécie          290
Remarqué en 2019 avec son roman jeunesse L'Estrange Malaventure de Mirella, la française Flore Vesco décroche le prix du Vendredi et le prix Imaginales pour cette relecture du Joueur de flûte de Hamelin.
Toujours chez L'école des loisirs, elle récidive avec D'Or et d'Oreillers qui, cette fois, s'appuie sur le conte du danois Hans Christian Andersen écrit en 1835 et qui s'intitule La Princesse au petit pois.
L'histoire, nous le connaissons tous, raconte comment un prince et sa reine de mère vont choisir une jeune fille échouée un soir d'orage dans leur demeure. La méthode ? Une pile de vingt matelas et un petit pois qui va sérieusement perturber le sommeil de la prétendante. C'est certain, seule une « vraie princesse » peut se montrer aussi délicate et le prince épouse donc la belle
Moralité : ne vous fiez pas aux apparences (et mangez cinq fruits e légumes par jour !).
Que vient donc apporter Flore Vesco à cette histoire archi-connue ?

Tout d'abord, sa plume magnifique qui sait jouer avec les mots comme un joueur de flûtes sait embobiner les rats. Maniant la langue française avec une souplesse rare, Flore Vesco s'amuse, créant des palindromes et des anacycliques, donne des titres très imagés à chaque chapitre autour du corps, insuffle la vie dans des expressions populaires pour en user littéralement.
Dans D'Ors et d'Oreillers, la magie permet de « jeter un oeil », de pouvoir affirmer que « c'est mon petit doigt qui me l'a dit » ou que l'on a « donné sa langue au chat ».
Car Flore Vesco s'amuse à déstructurer ses protagonistes, à pénétrer dans les corps et dans la chair pour en extirper des sentiments à fleur de peau.
Son récit commence d'ailleurs comme le conte original avec un beau prince, Lord Handerson (clin d'oeil évident à l'auteur original), et une famille de trois soeurs célibataires en manque de mari : la famille Watkins. Par une nuit d'orage, voici les trois soeurs à Blenkinsop Castle pour affronter l'étrange épreuve du Lord : dormir sur une pile de matelas chacune leur tour.
Seulement voilà, une autre prétendante s'invite sans le savoir dans le domaine du riche héritier : Sadima, la dame de compagnie (et de ménage) des trois soeurs.
Flore Vesco va donc prendre au pied de la lettre la morale de l'histoire originale en montrant que Sadima, la pauvresse qui ne devrait pouvoir que rêver à la vie de princesse, va se révéler bien plus digne que les filles de bonne famille naturellement destinées à ce genre de choses.
À moins que ce ne soit le Prince lui-même qui finissent par abdiquer pour la belle Sadima…

Flore Vesco s'amuse donc à entretenir le mystère qui règne entre les murs de Blenkinsop Castle. La magie devient à la fois un moteur de l'intrigue, un privilège et un secours. La demeure du prince prend vie petit à petit sous la plume de l'autrice qui, au diapason de son exercice lexical, joue avec la chair, les parties, les métaphores, les sensations. Lové au coeur de cette histoire surnaturelle, un message féministe sur la place de la femme, qu'elle soit riche et enfermée dans une cage dorée ou pauvre et mise à l'écart de la société. La chose est habile, maligne et fichtrement bien vu pour un conte au départ pensé et axé sur le désir de l'homme. C'est aussi le poids de l'influence maternelle et des conventions que vont affronter Sadima et Handerson, brisant les tabous de classes et de morale.
Malheureusement, D'Ors et d'Oreillers, s'il impressionne par sa façon de réinventer les personnages et l'intrigue, ne sort jamais d'un schéma narratif archi-classique de conte qui laisse une sensation d'ennui diffus une fois que l'on découvre le fin mot de l'affaire. Viendra ensuite l'inévitable romance (avec de longues séquences érotico-niaise sauvées par la plume impeccable de la française) puis l'épreuve, la confrontation finale et l'happy-end.
Flore Vesco se laisse piéger par la structure, elle qui prend pourtant un malin plaisir à démonter les concepts et les personnages. Nous sommes loin de l'onirisme contemplatif d'un Moi, Peter Pan ou du jusqu'au boutisme nihiliste du Puits.
Qu'à cela ne tienne, le roman de Flore Vesco reste en grande partie un vrai plaisir de lecture et une relecture enthousiasmante d'un conte qui avait bien besoin d'un dépoussiérage en règle.

Malgré une structure narrative prévisible dans son enchaînement et qui tire parfois à la ligne pour laisser les amoureux s'explorer l'un l'autre, D'Ors et d'Oreillers s'affirme comme une relecture intelligente et remarquablement bien écrite du conte traditionnel de la princesse au petit pois, le message féministe et social en prime.
Lien : https://justaword.fr/dor-et-..
Commenter  J’apprécie          280
J'avoue que cette lecture m'a laissée un peu perplexe!

L'objet livre est magnifique, il faut le reconnaître. D'emblée, on sent une réécriture de conte, celle de la Princesse aux petit Pois. Et pourtant c'est tellement plus que cela.

En premier lieu, dès le titre, on sent que l'autrice aime manier les mots : trouver le mot juste, réaliser des jeux de mots. le titre le montre, les titres des chapitres aussi et sa plume en général. C'est à mon sens le point fort de ce roman. Flore Vesco maîtrise un vocabulaire puissant et approprié, qui donne à son récit l'ambiance qu'elle souhaite. Tour à tour sarcastique et ironique, onirique et mystérieux, sensuel et suggestif.

Ce que je déplore en revanche, c'est le rythme qui est à mon sens assez déséquilibré. On rentre très vite dans l'ambiance, dès les premières pages, nous donnant la sensation d'être en compagnie de Mrs Bennett (cf Orgueil et Préjugés, il m'en faut pas plus pour que je sois conquise!). Pour autant, l'enjeu du récit tarde à venir, si bien que j'ai failli abandonné à la fin du premier tiers du livre, le trouvant décousu. Par la suite, si on s'accroche, j'ai fini par être happée par cette histoire, un peu séduite je l'avoue, si bien qu'il m'a fallu un bon moment pour me fixer sur la note a attribué. On n'était pas loin de l'abandon et pourtant, à la fin, j'ai vraiment beaucoup aimé.

Comme je le disais, on a l'impression d'une réécriture de conte. C'est en fait bien plus que cela. L'autrice joue avec des éléments de contes, les tissent avec brio à son histoire. On a donc un florilège de références qui nous font plaisir. A cette ambiance, s'ajoute l'esprit du conte de fées. On le sait, les contes ont une morale, mais sont loin d'être aussi édulcorés que cela. Des études montrent des références sexuelles. L'autrice a joué cette carte pour l'intégrer à son récit. Une touche assez particulière quand le cadre choisi est la société anglaise du XIXe s, très à cheval sur les convenances. On est loin également de la version édulcorée. La sexualité est clairement suggérée, partant même dans des analogies quelque peu embrouillées à certains moments ( les fameux moments où je décrochais un peu) mais qui ne perdent rien de leur aspect suggestif. A ce titre, je tiens à préciser que le classer dans la catégorie jeunesse est une erreur. Je déconseille de le mettre dans les mains de jeunes ados! Remarque, peut-être leurs jeunes esprits ne comprendraient pas la double-lecture... Mais pas sûre!

On est dans un cadre que j'aime beaucoup : la société anglaise du XIXe s. L'occasion pour l'autrice d'y mettre un brin d'émancipation. Notre protagoniste principale est une femme, femme de chambre de surcroît et d'origine égyptienne. Autant dire que sa place dans la société anglaise du XIXe s est très limitée. le ton est assez féministe au final par les thèmes abordés : à la condition de la femme du XIXe s s'ajoute la sorcellerie, abondant ainsi dans ce sens.
L'aspect romance est là aussi très surprenant. On finit par s'attacher à ce couple. Les scènes suggestives, un peu dérangeantes par moments (les premières nuits où elle est seule), sont très sensuelles, il faut le reconnaître.
Enfin, l'atmosphère, la magie mise en oeuvre est très originale et là aussi très surprenante. On peut la trouver malsaine et peu ragoutante quand on y réfléchit. Mais la plume de Flore Vesco permet d'atténuer cette réalité, nous offrant une magie mystérieuse, énigmatique, dangereuse, qui se dévoile peu à peu. Les titres des chapitres en sont des petits clins d'oeil. On comprend beaucoup de choses après coup.

En définitive, c'est un récit surprenant. Je dirais qu'il faut lui laisser sa chance pour ceux qui ne seraient pas envoûtés dès le début. Il faut laisser le temps, persévérer pour finir par être transporté.
Commenter  J’apprécie          260
Une maman décide de raconter à sa fille la véritable histoire à l'origine de la légendaire "Princesse au petit pois". Il n'est pas question de petit pois, ni de princesse, mais bien d'un lit très haut, utilisé par un jeune lord richissime, orphelin, esseulé, afin de tester ses prétendantes.
Lorsque les soeurs Watkins et leur femme de chambre, Sadima, tentent l'expérience, aucune ne peut se douter de l'issue de cette aventure. Car Blenkinsop Castle recèle bien des mystères et des secrets... Les murs seraient-ils vivants ? Les fondations auraient-elles une âme ?

Voici un conte qui foisonne de légendes, de mythes et de sorcelleries... et qui les détourne selon le bon vouloir de Flore Vesco et pour le plus grand plaisir du lectorat ! Les références aux histoires légendaires sont nombreuses : Princesse au petit pois, Cendrillon, Aurore, Alice, et chaperon, entre autres, mais aussi d'autres personnages mythologiques... Parmi les thèmes abordés, je retiens surtout : l'injustice de certaines naissances, l'amour maternel, la construction de soi, les dons que l'on s'ignore, la force de la persévérance... Les sujets et les personnages sont traités et brossés de façon plutôt réaliste au milieu de tant de fantastique, ce qui permet plusieurs degrés et niveaux de lecture.
J'ai trouvé dans cet ouvrage beaucoup d'onirisme (enfantin ou non) et de magie, de l'aventure comme les aime les jeunes et moins jeunes, de l'esprit de Fables sociales bien connues, et de belles morales, ancrées dans L Histoire et modernes à la fois ! Un brin de féminisme saupoudre le tout, ce qui est éminemment plaisant lorsque c'est bien fait, et bien dit. Et en l'occurrence, la prose de Flore Vesco est travaillée, belle, subtile, entraînante, précise... Les quelques descriptions charnelles valent le détour tant elles sont immersives (et sans aucune vulgarité) : pudiques sans être prudes ! Voici un conte pour adolescent.e.s très bien écrit, au rythme presque parfait. En effet, je regrette seulement quelques longueurs et suspens inutiles et des résolutions un peu trop attendues (surtout pour une lectrice de plus de 15 ans, sans doute...)
Commenter  J’apprécie          200
Grandement plébiscité, ce roman! Je me rue sur lui quand il trône sur les nouveautés de ma biblio. Mais c'est bien 1 mois après que je m'y plonge.. Revisite du célèbre conte de la princesse au petit pois, quelle a été ma surprise quand j'ai découvert la plume de l'auteure. Elle joue sur les mots et a ajouté ce goût épicé entre les personnages, un roman qu'on peut clairement categoriser comme sensuel. La magie et l'ambiance sont vraiment originales et l'histoire, très bien tournée. C'est spécial, d'une jolie finesse et ça change de mes traditionnelles lectures alors que je dévore de la fantasy. Ces précédents romans dont je vois l'engouement sur Babelio m'intrigent maintenant, je garde en mémoire pour une prochaine fois !
Commenter  J’apprécie          191




Lecteurs (1457) Voir plus



Quiz Voir plus

De Cape et de Mots

Combien de frères a Serine

3
7
6
100

5 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : De Cape et de mots de Flore VescoCréer un quiz sur ce livre

{* *}