— En fait de bonheur, et après ce que tu as entendu, tu crois que celui des hommes est pour demain ?
— Je ne sais pas. Pour cela, en tous cas, il faudrait qu'ils soient capables de parler, de s'écouter, comme nous sommes en train de la faire. Il faudrait que la mort, sans qu'ils la craignent, soit toujours présente à leur esprit et que cette présence, acceptée sans absurde terreur, donne un sens à leur vie.
Pour la première fois il me sembla que je voyais plus loin que moi-même. Et pourtant, ce qui est paradoxal, c'est que prenant la mesure du monde, je prenais la mienne en même temps et que je me voyais si petit que j'avais une soudaine envie de grandir, de m'affirmer, de me consolider, de voir plus loin que moi tout en commençant à regarder en moi, à être moi.
18 mai 1976
Paul Vialar présente et joue avec ses chiens, Quick et Ismaël, Cocker Spaniel. Il parle également d'Isidore le Cocker qu'il a offert au Shah d'Iran. Il parle de l'importance des chiens dans la vie des hommes qui apportent énormément d'amour. Le Cocker Quick caliné par le petit fils Edmond. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel