Je l'ai lu très jeune et ce livre a accompagné mon adolescence avec son amour des chevaux. Je l'ai retrouvé des années après et le charme est intact. C'est l'histoire de la vocation d'un jeune garçon pour le métier de jockey, le monde des courses y est décrit de façon très authentique. A la fois tout simple et plein de magie.
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Beau roman sur l'univers des courses, on s'attache au personnage de Flavien, on s'émeut de ses doutes, de ses espoirs....
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Merveilleuse saga hippique dans le milieu des courses au mitan du XXe siècle.
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une vocation, une foi, un idéal, fût-il seulement celui qui consiste à croire en ces bêtes qui portent sous leurs sabots la gloire comme la ruine, mais que l'on aime pour elles, avant toute chose. Sans qu'on le dise, parce que l'on est un homme simple et que l'on ne sait pas très bien s'exprimer avec des mots, on sait que, mieux que toutes autres au monde, elles expriment par leur existence la grâce, la beauté, la race et qu'il est, à cause de cela, des hommes capables de souffrir, de peiner, de vivre ou de mourir par elles et d'éprouver pour elles un amour sans limites pouvant donner son sens à une vie. (...)
La morne existence des tranchées, le massacre quotidien, il s'y pliait. Il avait voulu en être et il voyait, maintenant, ce que c'était : une mortelle attente, de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute : attente de la soupe , du vaguemestre, du tour de garde, de la patrouille, de la distribution de tabac, de celle des chandails ou des colis, de la mort aussi il faut le dire.
Oui, tout commence avec l'herbe. Est-ce son élasticité, le tremplin naturel qu'elle forme sous la foulée, elle seule va permettre de juger, de dire les qualités véritables d'envol, de souplesse, les seules qui comptent pour un cheval de course. Un galop, et c'est comme si, brusquement, une plaque photographique soudain développée, révélait tous les détails les plus secrets. Tout apparaît en un instant, clairement, crûment, et pour toujours.
18 mai 1976
Paul Vialar présente et joue avec ses chiens, Quick et Ismaël, Cocker Spaniel. Il parle également d'Isidore le Cocker qu'il a offert au Shah d'Iran. Il parle de l'importance des chiens dans la vie des hommes qui apportent énormément d'amour. Le Cocker Quick caliné par le petit fils Edmond. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel