La où danse le diable

Chronique réalisée lors du live de Joëlle Giaretta Vialatte

"Là où danse le diable"

Genre : suspense

Un grave accident de la route...

Parmi les décédés, se trouve une jeune femme grièvement blessée, sans papiers impossible de l'identifier.

Mais le plus étrange, ce sont ces affaires de bébé retrouvé à ses côtés, alors qu'il n'y a aucune trace d'enfant dans la voiture accidenté ni aux alentours...

Qui est cette jeune femme dans le coma ?

À l'hôpital, ils décident de l'appeler SARA...

À son réveil, celle-ci n'a plus de passé, amnésie due au choc de l'accident ou bien le cerveau de Sara qui lui joue un mauvais tour...

Dans tous les cas, elle va devoir se créer son propre passé, se reconstruire et trouver la vérité sur tout ce qu'il s'est passé avant l'accident...

Comment ne pas finir folle sans rien connaître ni se rappeler, et qui est ce bébé dont elle n'a aucun souvenir...

Son thérapeute va la prendre sous son aile et réveiller en elle des souvenirs inimaginables.

Mais tout ceci est il vraiment sa vie d'avant ?

Comment ne pas imaginer que le cerveau veut bien nous faire croire que ce que l'on a envie?

Elle va également être épaulée par Sonia, une autre patiente qu'elle va rencontrer dans la salle d'attente du thérapeute, mais aussi par Quentin...

Toutes les vérités sont-elles bonnes à apprendre, quelques fois ne voudrait il pas mieux de ne pas se souvenir???

Que vont réellement découvrir Sonia et Quentin ???

Faut-il vraiment que Sara replonge dans son passé dérangeant et éprouvant physiquement et psychologiquement ?

Ce jeu, du "qui est-ce", est présent dans tout ce roman étonnant et angoissant.

Une lecture trop rapide pour une histoire palpitante du début à la fin...

Joëlle arrive à nous balader en beauté sans que l'on ne soit prévenu...

Par moments, j'ai été très en colère, contre certains protagonistes, mais également envers l'auteure, non mais qu'elle idée d'écrire un roman qui nous retourne autant le cerveau...

Être enfermé dans son propre corps sans passé, peut être sans futur, non mais qu'elle angoisse.

Le cerveau est vraiment un organe qui fait ce qu'il veut et quand il veut et cela fait très peur.

Nous sommes pris en otage comme la girouette du roman que le vent balance au gré de ses envies (girouette qui d'ailleurs est presque un personnage à part entière dans ce livre)

Merci Joëlle pour ce troublant mais agréable moment de lecture...