Il fallait me laisser mourir

Cela fait un bout de temps que je vous parle des parutions de Séverine Vialon, vous savez que j'aime énormément lire des thrillers ou tout ce qui peut se dérouler dans l'univers policier. Alors, allier les deux, je ne peux que foncez tête baissée ! C'est d'ailleurs son premier essai dans ce style littéraire, et, bien que j'aime énormément sa plume, et que je ne doutais absolument de l'auteure, j'étais plutôt très curieuse de découvrir ce que cela pouvait donner.

Vous savez quoi ? J'imagine déjà une série de livre avec la capitaine Chantal Tébault et toute son équipe, j'avoue, je ne serais absolument pas contre ! Séverine, si tu m'entends 🙂

Pour une première immersion dans ce milieu, l'auteure c'est plutôt pas mal débrouillée du tout, tout y est. Que ce soit le rythme, l'intensité, le suspense, le côté psychologique, le côté plus personnel du personnage principal. Sans oublier que rien n'est gratuit, pas même les pires horreurs commises par l'être humain qui ne comprend pas ce qui est différent. Certaines choses ne devraient même plus faire partie de tout ce que l'on considère comme différent, nous sommes censé être plus avancés que les personnes ayant vécus il y a plusieurs siècles, mais finalement, le sommes-nous réellement ?

Chantal Tébault était en poste dans une grande ville, la voilà qui débarque dans un tout autre endroit, plus petit et où elle va devoir se faire une place. Pas simple quand on est une femme débarquant dans un milieu soi-disant pour les hommes, dans une équipe où elle va devoir commander uniquement des hommes. A peine arrivée qu'elle doit faire face à un tueur en série, plutôt rude comme début, vous ne trouvez pas ? Non seulement elle va devoir trouver l'assassin, mais en même temps, se faire accepter par sa nouvelle équipe, apprendre leur fonctionnement, installer son autorité, tout en ne mettant pas en péril sa vie de couple marié.

Sa première enquête, du moins à Châteaudun, ne va pas être facile, je dirais même qu'elle va la mettre à rude épreuve. Pourtant, malgré la difficulté et les doutes qui vont l'envahir, elle va garder le cap.

Comme à son habitude, Séverine Vialon parle de tolérance, du fait d'accepter l'autre avec sa différence, que ce soit avec sa trilogie, ou ici avec son premier policier, le message reste le même, il faut être capable d'accepter que tout le monde ne sort pas du même moule, que certaines personnes sont différentes. Peu importe cette différence, que ce soit la couleur de peau, que ce soit un handicap, que ce soit ses croyances, ou encore son orientation sexuelle, la différence devrait être une force, et non une source de conflit !

Un premier passage du côté des récits policiers, une réussite.

CA Y EST !!!!!! JE SAIS POURQUOI IL FALLAIT LE LAISSER MOURIR !!!!
"Il fallait me laisser mourir" est un roman policier de Séverine Vialon.
Je n'ai pas l'habitude de ce type de policier et pour moi un policier c'est : psychopathe, plan tordu, description de meurtres atroces ...
Rien de tout cela dans cette enquête. Est-ce que le livre en perd tout intérêt ? Pas du tout.
Je suis restée accrochée à ma lecture jusqu'au dernier chapitre. Comme toujours au cours de ma lecture, j'ai élaboré des hypothèses, mais il faut attendre le dernier quart pour que le voile se lève enfin.
L'originalité ? J'ai aimé la façon de traiter cette enquête : du point de vue du protagoniste principal : le capitaine Chantal Thébault. On la suit à travers son travail, sa difficile adaptation au sein d'une nouvelle équipe - masculine, sa vie privée.
J'ignore si l'auteure s'est renseignée sur la manière de faire de la gendarmerie ou si elle s'est habilement glissée dans la peau de l'un d'eux, mais je trouve cette enquête très plausible ; fidèle à un fait divers véridique.
POUR MOI, LE CONTRAT EST REMPLI : J'AI LU UN POLICIER, JE ME SUIS LAISSÉE EMMENER PAR UNE ENQUÊTE JUSQU'À SON DÉNOUEMENT FINAL. L'ÉCRITURE CLAIR ET SOIGNÉ EN FAIT UNE LECTURE DES PLUS AGRÉABLES.

Je me suis forcé à lire ce livre jusqu'au bout malgré la lassitude engendrée par l'accumulation de lieux communs et de clichés. La capitaine Thébault est confrontée aux préjugés de ses machos de collègues et aux insultes des suspects qui ne supportent pas d'être entendus par une femme. Seule face à tous, elle trouve le courage de résister et de s'imposer à toutes ces brutes.

L'auteur ne fait pas dans la dentelle, voici quelles phrases types :
"Il ne comprend pas la modernité de cette société qui accepte n'importe quoi, les femmes au pouvoir, les hommes qui s'accouplent entre eux, sans parler des femmes entre elles"
"Mais c'est quoi cette société dans laquelle on vit ! Des femmes qui se prennent pour le centre du monde au lieu de s'occuper de la maison et des gosses"

Ensuite il y a les leçons de morale, on y apprend que les homosexuels sont des êtres humains normaux et que ce n'est pas bien de tuer quelqu'un. Extraits :
"Ce qui est sûr, en revanche, dans son esprit est le respect qu'elle a envers les homosexuels qu'elle considère comme des êtres humains normaux qu'elle ne veut ni insulter ni détruire"
"Aucune souffrance quelle qu'elle soit ne peut autoriser à retirer la vie d'un être humain. La violence n'est pas une bonne réponse."

Difficile de faire plus neuneu. Ce livre se veut un plaidoyer contre les préjugés, mais il s'y prend tellement mal qu'il fatigue le lecteur plus qu'il ne le convainc.

💕⁉️❤💥 J'ai bien aimé la plume de cette auteure qui est soignée, rythmée et qui sait rendre l'intrigue captivante !!! On accompagne la capitaine Chantal Tébault qui débarque en Beauce et qui doit tailler sa place dans une équipe d'hommes très machos. A peine arrivée, elle doit faire face en plus à un tueur en série insaisissable. Cette enquête m'a bien accrochée par son réalisme et aussi par les brins d'humour parsemés ici et là, ce qui allège l'atmosphère oppressante. Par le biais de son histoire prenante, l'auteure porte de beaux messages d'acceptation de soi, des différences d'orientations sexuelles qui ne sont pas acceptées entièrement par notre société actuelle. J'espère bien que Chantal et son équipe nous reviendrons dans une autre enquête !

Ce roman de Séverine Vialon est pour moi le premier que je découvre de cette auteure, une belle découverte, l'histoire m'a totalement happé, j'ai tourné les pages de ce livre à une vitesse qui m'a moi-même surprise, après avoir eut quelques ralentissements dans mon rythme de lecture. J'ai toujours adoré les enquêtes policières, les thrillers et avec “Il fallait me laisser mourir” je n'ai pas été déçu.

Une capitaine de police, Chantal qui prend ses marques dans sa nouvelle équipe, après avoir suivi son mari jusqu'à la campagne pour qu'il puisse s'épanouir dans son nouveau métier. Pas toujours facile d'être une femme à la tête d'une équipe masculine, mais ça devient encore plus compliquer quand un tueur en série décide de mettre la pagaille dans ce coin pourtant si paisible habituellement.

Trois cadavres de femmes sont retrouvés, pourtant, elles n'ont rien en commun, du moins à première vue. L'auteure fait tout pour nous mettre le doute sur chacun des personnages du roman. le rythme est agréable, des rebondissements arrivent toujours au bon moment, ce qui rend cette histoire vraiment prenante et surprenante.

La plume de Séverine est vraiment belle, fluide et agréable à lire, on sent que ce roman à du demander du travail de recherche, car tout y est vraiment bien intégré, les ressenties sont intenses, les comportements des protagonistes bien expliqués et le fil de l'histoire suit son cours à un rythme des plus agréable, jusqu'à ce qu'enfin la vérité éclate et que l'assassin soit arrêter.

Un roman qui touche plusieurs problèmes encore présents dans la société actuelle, le sexisme, l'homophobie, les divorces. Un thriller vraiment surprenant. Je ne sais pas si c'est prévu, mais une suite des enquêtes de Chantal Tébault serait vraiment géniale et si c'est le cas, alors je n'hésiterais pas une minute à le découvrir.

Merci à Séverine Vialon pour ce Service presse suite à notre projet 1 mois 1 auteur sur ma page blog. J'ai hâte de découvrir ta plume à travers un autre univers.
Lien : http://journaldunelectrice.f..