D'après une histoire vraie

Dès le début, j'ai détesté le personnage principal. Une petite bobo parisienne qui frise la caricature et qui nous embarque dans son pseudo mal-être philosophique.
Et pour ne rien arranger, l'histoire n'avance pas du tout. On stagne et on repart dans les turpitudes psychologiques de notre auteure. On stagne et on repart dans les turpitudes psychologiques de notre auteure. On stagne et on repart dans les turpitudes psychologiques de notre auteure. Non non, ce n'est pas une erreur : j'ai bien écrit la même phrase trois fois d'affilée. J'aurais pû l'écrire encore plein de fois car c'est vraiment l'impression que m'a donnée ce livre.

Bref, mon premier essai avec cette auteure est loin d'être concluant.

Pioche de juin 2018 choisie par @Cronos

Qu'il est difficile de venir dire sa déception alors que, déjà, de nombreux avis sont plus que positifs.

Panne d'écriture pour Delphine de Vigan et le hasard lui fait rencontrer L. dont elle va devenir très proche, tellement proche que cette L. va avoir une emprise très importante sur l'auteur de ce livre.

Roman, fiction ? en tous cas une grosse déception pour moi.
Je n'ai pas aimé que tout tourne autour de l'auteur, tout le temps, moi moi moi... je je je..... les deux tiers du livre m'ont paru bien long.

J'avoue que la dernière partie m'a plus intéressée et qu'il a fallu que je le finisse d'une traite pour en connaître l'issue.... et re-déception, du déjà vu, déjà lu, des idées prises dans des livres ou des films, rien de bien original.

Je reconnais que je ne suis pas tendre dans mon avis, mais je n'aime pas ce nombrilisme d'auteur.

Et contrairement à ce qui est dit de nombreuses fois dans ce livre, je préfère quand Delphine de Vigan écrit de la fiction, de la vraie de vraie, vivement la prochaine ! parce que malgré tout j'aime son écriture.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..

Premier livre lu de cette auteure, une histoire avec des connotations vraies ou pas. À part la qualité de l'écriture, je n'ai pas adhéré au scénario, un sentiment de malaise ne m'a pour ainsi dire pas quitté.
Je tenterai un autre de ses romans.

Quelle tristesse....
J'ai péniblement réussi à terminer ce livre. Moi qui avait dévoré "Rien ne s'oppose à la nuit", qui avait été ému par "No et moi", j'attaquais la lecture de cet opus avec envie.
Roman autocentré sans aucun intérêt, pseudo suspens cousu de fils blancs, repli sur soi de l'auteur, écriture simpliste - tout pour déplaire.
Ou est passé l'urgence d'écrire ? Il faut parfois tenir l'échéancier de l'éditeur je suppose... mais tout de même ! Vivement le prochain roman pour oublier cette cuvée au gout amer.

J'ai trouvé ce livre d'un ennui abyssal, même pas sauvé par l'écriture de Delphine de Vigan que j'avais appréciée dans Les Heures souterraines.
L'histoire n'a aucun intérêt, l'emprise de L. annoncée est d'une médiocrité consternante. le déroulement sans surprise et la fin d'une banalité affligeante.

Je viens de m'inscrire à babelio pour pouvoir écrire mon avis.

Je suis abasourdi par le nombre de critiques dithyrambiques sur ce livre et je voulais tenter de donner ici la mienne.

Je vais faire court.

C'est le deuxième livre de De Vigan que je lis après "rien ne s'oppose à la nuit".

Dans "d'après une histoire vraie" tout est pompé, tout est resucé :
l'intrigue a déjà été vue mille fois depuis "Misery" de Stephen King.

Jusqu'où peut aller le lien entre un lecteur fanatique et son auteur favori? gnagnagnaga...

Déjà c'est assez nombriliste et égocentrique comme ça comme sujet. Si c'est mené avec brio dans la narration ça passe.

Finalement ce n'est pas tant la narration ou le découpage du récit qui a causé une irritation croissante chez moi. DdV est plutôt douée à ce niveau là.

Ce qui est très irritant c'est la description par le menu de ses angoisses de la page blanche, de ses journées d'errance, de ses nausées devant l'ordinateur, de ses thés qui refroidissent, de François Busnel en slip... C'est assez indécent voire obscène d'afficher de tels problèmes de petits bourgeois avec une telle volonté de connivence... On s'en fout Delphine.

Autant la volonté d'expliquer la méthodologie du récit semblait nécessaire dans son roman précédent, autant ici c'est insupportable.

Quand j'ai appris les résultats du Renaudot j'étais très énervé. Vous me direz sans doute que vous vous en foutez...

Grosse déception à la lecture de mon premier "De Vigan". J'avais déjà essayé le précédent, mais dès les premières pages je n'avais pas accroché, à cause d'une impression d'écriture forcée. Je l'entendais poser ses mots comme des gros sabots maladroits et empesés. Et je n'avais pas du tout eu envie de continuer. Je me suis forcée sur ce dernier roman, mais il m'a semblé très long, très répétitif, toujours aussi lourdement écrit, et vraiment peu productif sur la question de "l'écrit vrai"… la seule chose de bien c'est l'idée d'une trame "thriller psychologique", mais même là, l'auteur n'a pas l'ampleur nécessaire pour défendre ce projet avec assez de puissance. Pour moi c'est "nunuche", "naïf", et sans intérêt… je ne comprend pas du tout l'engouement autour de cet auteur et de ce livre. Ni pourquoi, alors que Christine Angot déploie une telle délicatesse dans l'écriture et une telle finesse dans l'analyse, on la dénigre au profit de De Vigan. Il vaut mieux lire "Une partie du coeur" d'Angot, que "D'après une histoire vraie", d'autant qu'en une centaine de pages Angot est plus efficace. Et puis il y a quelque chose de Duras chez Angot qui oblige à reconnaître qu'elle sait écrire. Bref, De Vigan, je ne suis pas convaincue, je le laisse à ceux que ça intéresse, mais qu'on m'explique pourquoi ?

Quelle déception! Déçue je suis de ne pas avoir apprécié ce roman. Il m'a profondément ennuyée et lassée. Je ne sais pas comment certain(e)s ont pu le trouvé déroutant et/ou percutant. Delphine de Vigan a voulu, ici, « s'amuser » avec le lecteur en brouillant les frontières du « réel » et du « fictif »; en mettant un peu d'elle-même dans ce récit (son histoire avec François Busnel), en affichant un titre qui annonce le réel, en nous racontant une folle histoire qui peut être vraie. de quoi faire perdre la tête au lecteur qui demande à distinguer le « vrai » du « faux »; de quoi se taper la tête des journalistes qui veulent savoir si elle a vraiment subie « l'». de quoi me laisser, moi, indifférente parce que peu m'importe que ce soit réel ou fictif; parce que ce petit jeu ne prend pas avec moi; parce que je n'y suis pas sensible, pas intéressée et que je n'y ai pas trouvé d'intérêt; parce que je suis d'accord avec Delphine de Vigan quand elle écrit: « Nous sommes tous des voyeurs, je vous l'accorde, mais au fond, ce qui nous intéresse, nous fascine, ce n'est peut-être pas tant la réalité que la manière dont elle est transformée par ceux qui essayent de nous la montrer ou nous la raconter« ; parce que c'est sa manière de nous raconter l'histoire que je n'ai pas apprécié ici. J'ai trouvé le ton monotone, répétitif, lassant. Je me suis littéralement ennuyée pendant cette lecture que je n'ai pas trouvé haletante. Il n'y avait pas de suspens pour moi; "juste" une auteure qui essaye de s'amuser avec les frontières du fictif et du réel et qui n'a pas su m'amuser moi.

Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..

Salon du livre (Paris) Delphine de Vigan est présente comme bien souvent , après avoir lu no et moi, j'avais voulu rencontrer celle ci et je me suis fais envoyé sur les roses par une femme a ses cotes (que je n'ai pas revu après) me disant :" il est bientôt 18h on arrête là ", bientôt ? alors qu'il restait une demi heure, alors que d'autres signes ou répondent bien après ou au détour d'une rencontre ...cette femme m'avait paru antipathique du coup je n'ai jamais ressayé d'approcher cet auteur ...mais voila ce livre par son résumé m'a comme même attiré donc je n'ai pas tenu responsable cet auteur d'avoir quelqu'un a ce moment de "protecteur".

Alors évidemment quand j'ai commencé a lire ce livre qui soi disant prends une part de vérité et une part de fiction, j'ai repensé a cette femme (je sais mon imaginaire m'a peut etre joué des tours ou pas ...).

A essayé de savoir ou était le vrai du faux j'ai vite abandonné, cela ne m'a pas gêné que l'auteur ne parle que d'elle ou de L, après tout c'est le but de l'histoire , ce qui m'a gêné c'est que je m'attendais a quelque chose de plus fort entre Delphine et L , en tournant les pages, j'ai pensé a une relation plus intime que ce soit niveau physique ou niveau relationnelle mais rien de tout cela ...C'est L qu'elle rencontre par hasard, D qui par son admiration pour cette femme accepte (et qui la cache sans trop savoir pourquoi), L qui veut la faire écrire , D qui n'y arrive plus , L qui a une emprise sur elle et D qui en a besoin ... Il faudra arriver vers les dernières pages pour qu'enfin L devienne dangereuse et que D ouvre les yeux ... ah et le coup des lettres mystères pas compris ce qu'elle venait faire dedans (sans interet)

Apres quelques pages j'ai essayé de savoir ou elle voulait en venir euh a la fin j'ai toujours pas la reponse !

Voilà abandon à la 251eme page vaincue par KO de trop de je je je je je........
Assomée, éreintée le combat fut rude pour en arriver à ce niveau.
Au vu des nombreuses critiques positives je me demande bien à côté de quoi j'ai bien pu passer.
Dans ce huis clos relationnel l'auteur tente de nous faire partager l'étrangeté, l'intensité et l'ambiguïté des sentiments qui la lient à L. dans l'esprit "dit on" du livre Misery. Je cherche encore cette ambiance à la Stephen King qui fait cruellement défaut à "D'après une histoire vraie".