Mark
Stevenson est la première des trois nouvelles du recueil
Les Jolis Garçons qui présente, dans l'ordre chronologique, trois aventures amoureuses d'une jeune femme de 26 ans prénommée Emma.
Plus que les deux autres histoires, « Mark
Stevenson » est assimilable à une nouvelle à chute, c'est-à-dire un court récit dans lequel les révélations, qui sont faites à la fin, amènent le lecteur à comprendre le sens réel du texte ou à modifier la compréhension qu'il en avait.
Ici, tout repose en effet sur l'implicite, sur ce qui n'est pas dit clairement. Et on peut dire que
Delphine de Vigan emploie avec brio l'ellipse et la polysémie.
Avis aux futurs lecteurs : le plus important est ce que
Delphine de Vigan ne dit pas ou ce qu'elle cache dans des zones de la nouvelle où on ne risque pas de repérer des indices. Comme au début du texte, par exemple, quand l'attention n'est pas encore focalisée sur les détails…
Une manipulation totale. GRANDIOSE !
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