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3,9

sur 6333 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Déjà plus de 150 critiques sur ce roman, il va donc être difficile pour moi d'être originale.
J'aime beaucoup Delphine de Vigan et son écriture, sa manière de décrire la misère et la souffrance de monsieur et madame tout le monde. J'ai retrouvé ça dans No et moi malgré le fait que j'ai lu ce roman en anglais (et qu'il avait subi une traduction).
S'agit-il ici d'un livre pour ado pas sur car Lou est d'une maturité incroyable et tous les adultes peuvent a mon sens apprécier ce livre. L'histoire nous montre le quotidien d'une SDF, ses souffrance et ses difficultés. J'ai été touché par ce thème car malheureusement les sans domicile font partis de notre quotidien, on les voit chaque jour dans les rues et le plus souvent on les ignore ou on tourne le regard en préférant très vite les oublier!
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Autant le dire d'emblée : ce livre m'a bouleversé. Vous suivrez Lou, gamine insignifiante à la tête trop pleine, surdouée introvertie aux fesses et à la poitrine incapables de remplir jean et soutien-gorge, jeune prodige au crâne farci de projets farfelus et de statistiques abracadabrantes. Lou, trop petite, trop douée, et toujours en décalage par rapport aux autres, toujours en dehors de la conversation, toujours à côté… Pas étonnant qu'elle finisse par rencontrer une autre esseulée, elle aussi en dehors du cadre, elle aussi en dehors de tout. Elle se nomme No. Une vraie amputée de l'amour qui a quitté sa famille, ou ce qui en tenait lieu, pour vivre dans la rue. C'est un sans-abri à la peau grise et au regard méfiant, à l'image de ceux qui hantent nos rues et vivent à nos côtés « dans la ville invisible au coeur même de la ville ». Ces deux inaptes à la vie sociale ont bien plus de points communs que de choses qui les séparent. Elles s'entichent l'une l'autre, elles s'entraident, se nourrissent de leurs propres expériences, de leurs handicaps, de leurs tendresses. Et l'on rit de bon coeur de leurs facéties de gamines, de leurs rêves démesurés, de leurs confidences entre filles, du regard acerbe qu'elles jettent sur le monde des adultes. Lou décide alors de sortir No des territoires invisibles où elle est en train de mourir à petit feu. Elle affiche une détermination sans faille, emploie des trésors d'ingéniosité pour parvenir à ses fins. Et à certains moments, on croit que No va s'en sortir, on veut croire que la réalité va se faire tordre le cou par une valeureuse mouflette. Et on a le coeur plombé quand les évènements filent entre les doigts de Lou, malgré tout son courage, toute son opiniâtreté. C'est quelque-chose de grand ce qu'elle essaie de faire, de vraiment très grand. Seulement voilà ! La réalité a toujours le dernier mot, et No aura traversé la vie de Lou avec l'élégance et la brièveté d'une étoile filante une nuit d'été… Sur les dernières pages, on se retrouve un peu déçu, un peu amer… On aurait tant voulu y croire… On a quand même un petit sourire en coin, parce qu'avec tout ce qui lui est arrivée, elle est devenue plus forte notre Lou, et tellement plus grande…
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No (diminutif de Nolween) est une fille des rues, une fille à qui la vie n'a rien donné et qui a dû apprendre à se débrouiller toute seule. Elle n'a pas d'emploi, a arrêté ses études très tôt, n'a jamais reçu la moindre attention de la part de sa mère et ne croit plus en rien...elle vit au jour le jour, squatte chez les uns et les autres, est trimbalé de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'au jour où elle rencontre Lou Bertignac. Lou est une jeune fille extrêmement intelligente. Elle a 13 ans et est déjà en seconde, elle a un foyer et des parents, même si sa mère est tombée dans une grande dépression suite au décès prématuré de sa toute jeune soeur. Lou est néanmoins une jeune fille ambitieuse, curieuse de tout et secrètement amoureuse de Lucas, le beau gosse rebelle de la classe, de quatre ans son aîné. Lou et No n'ont donc a priori rien en commun, aucun centre d'intérêt qu'elles pourraient partager ni le même âge et pourtant elles ont un point commun qui n'est pas négligeable, celui de la solitude et de l'exclusion. L'une parce qu'elle est une sans-abri et l'autre parce qu'elle est trop précoce et qu'elle n'a donc, par conséquent, pas d'amis. Ces deux jeunes filles sont toutes les deux en marge de la société et entre elles va se créer un lien très fort que rien, si ce n'est la dure réalité de la vie, pourra rompre.

Une très belle histoire d'amitié, d'amour aussi, probablement un peut trop utopiste mais qu'est ce que cela fait du bien de rêver de temps en temps...L'écriture est très simple et le roman se laisse dévorer en un rien de temps. Ouvrage probablement destiné aux adolescent(e)s pour les sensibiliser aux dures conditions de vie lorsqu'on vit dans la rue mais qui se laisse facilement lire, que l'on soit petit ou grand. J'ai acheté ce dernier suite aux conseils d'une amie, que je remercie d'ailleurs, car il s'agit pour moi d'une très belle découverte !
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Élève plutôt douée pour son âge, Lou Bertignac fréquente avec deux années d'avance les bancs du lycée. Timide, se considérant comme asociale ou en décalage, des idées et des sujets d'études farfelus pleins la tête, la jeune fille cogite, pense, réfléchit sans arrêt. Mais, là, face au professeur qui lui demande son sujet d'exposé, elle n'a pas le temps d'y réfléchir et balance son sujet à brûle-pourpoint. Les sans-abri. Un peu vaste aux dires de monsieur Marin. Alors, ce sera l'histoire d'une jeune femme sans abri, son parcours et les raisons pour lesquelles elle s'est retrouvée à la rue. Un soir après les cours, à la gare d'Austerlitz, une jeune fille lui tape sur l'épaule et lui demande une cigarette. Un pantalon sale, un blouson troué aux coudes, le teint pâle et le visage émacié. Au lieu d'une cigarette, Lou lui propose de venir boire un coup avec elle. Trop intimidée, elle n'ose la questionner. Pourtant, elle sent combien elles ont des choses à partager...

Une rencontre aussi improbable qu'inattendue sur les quais de la gare. Deux jeunes filles que tout semble opposer. L'une habitant un appartement cossu, au sein d'une famille brisée, enfant surdouée qui ne sait pourtant pas lacer ses chaussures. L'autre vit dans la rue, squatte à droite à gauche. Malgré ce fossé qui les sépare, elles vont peu à peu s'apprivoiser, apprendre l'une de l'autre, s'aider mutuellement. Delphine de Vigan nous offre un roman vraiment touchant et émouvant, une belle leçon d'amitié et d'entraide. Elle dépeint non seulement deux jeunes filles esseulées, mal dans leur peau et à l'écart de leur vie mais aussi ce jeune homme, Lucas, livré à lui-même, en échec scolaire et des parents pleins aux as. Elle s'intéresse également aux parents de Lou, un couple brisé qui tente de remonter à la surface. Ce roman explore avec finesse et intelligence le passage à l'âge adulte, les problèmes sociaux et familiaux, la dure réalité de la vie, l'amour et le manque d'amour. Un roman poignant servi par une plume concise et intelligente.

À noter que ce roman a été adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2010.
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Il est des livres qui vous prennent par la main pour vous envelopper dans une bulle de chaleur. Il est des livres qui vous font rater la cuisson des pommes de terre parce qu'il ne vous reste que dix pages et que vous ne vous sentez pas capable de tenir le repas complet sans être allée au bout (oui, oui, c'est du vécu!). Il est des livres qui font tout oublier, même comment respirer.

Dès les premières pages de No et moi, j'ai su que je me trouvais devant un de ces livres, et j'ai su que je n'en sortirais pas indemne. Ce petit ouvrage de rien du tout, acheté d'occasion trois francs six sous allait laisser sa trace, indélébile.

Tendre, bouleversant... Mais aussi dur et cruel... Voilà autant d'adjectifs qui pourraient décrire ce roman.

Une belle leçon de vie sur le rapport aux autres, sur ces "autres" si différents, en marge de la société, et qui pourtant ont une histoire qui mériterait d'être entendue. Et sur les "autres" comme Lou, dont le cerveau ne fonctionne pas comme celui de la majorité, et que sa différence isole, ou comme Lucas, en échec scolaire, et qui, malgré l'admiration qu'il suscite, est tout aussi seul.

C'est l'histoire d'un exposé, d'une rencontre qui va changer leur vie. Et qui m'a transportée de telle façon que je n'ai pas pu faire de pause, et que je l'ai lue sans m'arrêter. C'est l'histoire d'une ado qui ne comprend pas comment le monde tourne, et qui est convaincue qu'un petit quelque chose peut tout changer. C'est une histoire d'amitié, d'amour.

Quelle force dans l'écriture ! Quelle beauté dans ce récit ! Et quelle critique dans ces lignes... Un portrait bien laid de notre société, au sein de laquelle brille malgré tout une petite lueur, celle de la solidarité, celle qui dit qu'on ne devrait jamais être seul.

Beaucoup ont dit qu'il s'agissait d'un roman pour ado, sans doute à cause de l'âge de protagonistes. Je n'en suis pas sûre. le sujet est complexe, traité parfois sans détours. le regard de Lou est lucide, et sa lucidité est parfois douloureuse, laissant le coeur à vif. Je ressens encore ses lacérations. Mais aussi le baume apaisant de son amour. Une trace indélébile je vous disais...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Horusfonck et No et moi, c'est une rencontre qui secoue, qui interpelle, qui émeut.
Une rencontre en retard.
Mon exemplaire de No et moi est cassé-fripé et vient d'une librairie Emmaüs dans laquelle son précédent lecteur (ou lectrice) l'avait déposé. Celui-ci (ou celle-ci) avait même porté, au crayon, des numéros en tête des chapitres ! Mais ce n'est pas avec moi que ce numéro 31277 du Livre de poche aura trouvé son dernier lecteur (ou dernière lectrice).
Ce livre a la grande intelligence du coeur, la sensibilité de l'espoir, la générosité de la jeunesse. Il possède aussi l'accessibilité indispensable pour l'écriture des messages essentiels.
No et moi m'a parlé.
Delphine de Vigan s'adresse à nous tous, ados comme adultes, et nous interroge à travers Lou et son amie No, à travers les autres personnages, aussi.
Pas exactement de morale, dans ce récit de rencontre, de partage, d'amitié... d'amour, aussi.
Mais un constat et une alerte: Combien de No, de Mouloud, et d'autres livrés à l'atrocité d'une précarité extrême. Combien dorment et meurent dehors? Combien de vie secouées tellement qu'elles se brisent, se figent sur le trottoirs et dans les recoins des villes.
Cette urgence qui dure sans vergogne.
Jean- Louis Degaudenzi avec Zone et Jean-Luc Porquet avec La débine en avaient déjà témoigné de cette misère sans abris, en…1988 !
Des clichés, disent certains commentateurs babéliotes. La belle affaire, devant une réalité qui s'éternise désespérément: celle d'une misère jamais éradiquée à cause de promesses faites et non tenues.
Alors, c'est Lou qui va s'y mettre, s'y investir: La petite, la pépite qui prend sa part, qui va héberger No dans sa famille cassée. Lou, qui s'attèle à une tâche juste, une tâche peut-être trop grande pour elle... Un travail qui lui apparaît comme essentiel, vital. Car il s'avère que Lou a besoin de No comme No a besoin de Lou.
Elle ira jusqu'au bout, Lou, parce que son coeur s'est ouvert avec ses bras et qu'elle met son intelligence précoce, sa curiosité, au service d'une action qui impliquera ses parents et le cancre « bad boy » de sa classe... Une belle équipe où chacun porte ses souffrances et ses failles et dont les membres feront de leurs mieux possible.
Alors, plus qu'un roman parmi les autres, No et moi est une lumière, un éclairage avec un bouleversant mot de la fin qu'adresse le prof Marin à son élève Lou :
« Ne renoncez pas »
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Le moi dans le titre c'est Lou, une adolescente de 13 ans surdoué, intellectuellement précoce, qui sort du cadre et cherche à rouler correctement sur la route qu'est sa vie. No, c'est Nolwenn, 18 ans et sans domicile fixe. No et moi c'est l'histoire d'une rencontre, une rencontre improbable entre deux jeunes filles, une rencontre de laquellel il va pourtant naître une très belle amitié. Que dire après 558 critiques si ce n'est que j'ai trouvé ce roman beau, oui vraiment très beau. La plume de Delphine de Vigan est simple mais efficace, percutante :

« On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveu ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliards d'informations. On est capable de laisser mourir des gens dans la rue. »

Oui, aujourd'hui encore on laisse des gens mourir dans la rue, c'est une bien triste réalité que celle-là. Delphine de Vigan avec de très beau personnage auxquels on s'attache au cours de notre lecture nous parle de sujets bien difficiles, de ceux que l'on ne voit pas en marchant dans la rue

« … Il y a cette ville invisible, au coeur même de la ville. Cette femme qui dort chaque nuit au même endroit, avec son duvet et ses sacs. À même le trottoir. Ces hommes sous les ponts, dans les gares, ces gens allongés sur des cartons ou recroquevillés sur un banc. »

Mais aussi de l'exclusion, exclusion ressentie par No, Lou, mais aussi Lucas, une exclusion différente mais qui est pourtant bien là. Delphine de Vigan montre que rien n'est simple, que parfois même une main tendue ne suffit malheureusement pas

« Avant de rencontrer No, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang. Maintenant je sais que la violence est aussi dans le silence, qu'elle est parfois invisible à l'oeil nu. La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l'enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière. La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d'explication, ce qui à jamais restera opaque. »

J'ai fini ce livre un peu triste, moi aussi comme Lou, j'aurai bien voulu que cela marche.

No et moi fut donc une très belle découverte, c'était mon tout premier roman de Delphine de Vigan et ne sera assurément pas le dernier.


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Etant attirée naturellement par les littératures de l'imaginaire, je me dois, du fait de mon métier de bibliothécaire, me tourner régulièrement vers des genres et des livres pour lesquels je ne me dirigerais pas nécessairement de moi-même (et ce n'est pas pour me déplaire car j'ai eu de très bonnes surprises). Dans cette optique, je me suis lancé le challenge de lire au moins un roman de grands noms de la littérature contemporaine française, parce qu'il faut dire que je ne m'y connais pas du tout dans ce domaine…

J'ai décidé d'entamer cette nouvelle résolution avec Delphine de Vigan, auteure reconnue dans le milieu et très appréciée dans mon entourage. No et moi est le roman qui est le plus souvent sorti quand on me parlait d'elle et c'est donc vers celui-ci que je me suis tournée.

No et moi est un roman qui, pour le coup, a vraiment su me toucher et que j'ai eu du mal à lâcher une fois commencée. Ce roman est une vraie leçon d'humanité. J'ai beaucoup aimé le personnage et le message véhiculé par Lou : malgré que l'on soit précoce, intelligente à un point sidérant et curieuse de tout ce qui nous entoure, il y certaines choses de la société moderne qu'on ne peut comprendre.

« On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveux ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliards d'informations. On est capable de laisser mourir des gens dans la rue. »

Delphine de Vigan a vraiment une écriture fabuleuse. Chaque mot est pesé et l'auteure nous montre qu'on n'a pas besoin de phrases trop alambiquées pour faire passer des messages forts et des émotions intenses.

Un coup de coeur pour commencer ce challenge, ce qui me motive grandement pour le continuer. Alors qui sera le prochain ?
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No et moi est un roman à mettre entre toutes les mains.
Lou, jeune ado surdouée, est confrontée à la vie réelle et dure par sa rencontre avec une jeune fille elle même à peine sortie de l'adolescence.
Comme tous les jeunes, Lou a un idéal de vie, une utopie à gravir. Peu à peu, elle est face à la réalité et veut changer les choses à tout prix. Comment trouver un équilibre entre ce qui est juste et ce qui est injuste ? Comment vivre avec notre conscience et nos idéaux face à la vie et ses réalités ?
Peut on faire tourner la roue dans le bon sens alors qu'elle est lancée à grande vitesse dans l'autre sens ?
Face à toutes ces questions, Lou va apprendre, va grandir et se rendra compte que chaque moment de la vie n'est qu'un passage, et qu'on ne peut pas décider pour les autres...
Une superbe histoire d'apprentissage, d'entraide, d'amitié, d'amour, de Vie...
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Lou est une jeune jeune fille de milieu bourgeois, en décalage avec son environnement, son lycée, ses camarades, ses parents.
Dans le livre, on insiste sur sa particularité de surdouée et c'est vrai que cela augmente sa sensibilité et la perception de son monde.
De plus, Lou a vécu un drame. Sa petite soeur est décédée de mort subite et sa mère reste brisée par ce drame. Pas moyen de rebondir.
Au Lycée, Lou propose de réaliser un exposé sur les SDF.
Elle rencontre No, une adolescente qui vit dans la rue et va lui confier ses blessures. Lou va se rendre compte de la violence vécue par tous ces êtres oubliés.
Une amitié va naître entre les deux filles. Lou va ramener No chez elle mais un jour No disparaît, reprise par son ancienne vie, marquée à jamais.
Le roman se termine heureusement sur une note optimiste.
La richesse du livre réside dans les multiples réflexions de Lou sur le monde qu'elle découvre, sur ses impressions, son hypersensibilité.
J'ai lu "No et moi" en 2013. Je l'avais prêté à une jeune fille de ma connaissance qui sympathisait avec les "sans abris" de son quartier et miracle, elle me l'a ramené hier. C'est assez rare qu'un livre prêté revienne.
Nous avons longuement discuté sur les possibilités de sortir de la rue.
Quand je parle avec des jeunes adultes qui ne lisent pas, qui ont des métiers très concrets ( coiffeuses, vendeuses...), elles me citent souvent "No et moi" comme le seul livre qui les ait intéressées comme lectures proposées à l'école.
C'est vrai que c'est une belle histoire qui résonne " vrai" et qui touche, pas pour le misérabilisme mais pour les pensées intérieures des deux jeunes filles.
Une lecture qu'on n'oublie jamais.
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Quiz No et moi

Où se sont rencontrées No et Lou pour la première fois?

Dans un parc.
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Dans un café.
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