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sur 310 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Réseau(x) n'est absolument pas un livre comme vous avez l'habitude d'en lire ou d'en voir en jeunesse. Travaillé, complexe, riche, intense. Fascinant et unique. Même si les [cent] premières pages peuvent passer pour difficiles et décourageantes, je vous invite à ne pas vous laisser avoir.
Prenez Réseau(x) pour ce qu'il est vraiment : un puzzle. Chaque chapitre, chaque partie, est comme une pièce, un morceau de quelque chose de plus grand, quelque chose qu'on ne voit pas tout de suite et qui ne se réalise complètement que vers la fin du roman. Des liens, des connexions, que l'on n'est pas toujours en mesure d'établir sans avoir toutes les cartes, toutes les pièces. Au final, nous sommes devant une illustration parfaite du titre : Réseau(x) est un réseau. [Non, je ne pète pas les plombs ;)]

Sur le net, un nouveau type de réseau social a vu le jour : le DKB, ou DreamKatcherBook. On y partage ses rêves, sur sa partie diurne, et ses cauchemars, sur sa partie nocturne, appelée aussi MyDarkPlaces. L'accès est réservé à certains, les Nightfellows , sélectionnés par l'auteur de la page. Mais qu'en serait-il si vos rêves n'étaient pas simplement des rêves ? Ou si l'on venait à faire des vos rêves des réalités ? Sixie, ou SixieDreamy, partage ses rêves et ses cauchemars sur le DKB et sur le MDP, et inconsciemment, elle devient l'une des pièces d'un puzzle, du réseau. Quelque chose de grand se prépare, un secret s'apprête à [tout] exploser...

Étrangement, Sixie n'est pas le personnage qui m'aura le plus marquée dans cette aventure. Non pas que je n'ai pas accroché avec elle, mais si elle est présentée avec insistance sur la quatrième de couverture, je ne l'ai pas trouvée aussi présente dans le roman. Il y avait une sorte de flou autour de son rôle, de son vécu. Des questions sont restées sans réponses, tout n'a pas été fouillé à son sujet... Je pense que c'est un personnage qui sera davantage mis en avant par la suite [qu'il me tarde !] et j'ai hâte d'en apprendre plus à son sujet.
Pourtant, parmi les protagonistes, elle est celle qui se rapproche le plus du public. Une ado ordinaire, de Bruxelles, qui fait des cauchemars et partage sa vie sur des réseaux sociaux. Non, attendez, ordinaire ? Bon, peut-être pas tant que ça, en fait... et peut-être que ses rêves ne sont pas si anodins ;) Mais j'ai seulement trouvé cela dommage que son rôle se cantonne à être celui d'un pion et qu'on ne creuse pas davantage sur elle. C'est comme si elle était l'élément central, mais parce qu'on a voulu qu'elle le soit. Plus ma lecture avançait plus je l'ai vue comme une sorte de marionnette, dont chacun semble vouloir [et pouvoir] faire ce qu'il veut. Mais, alors que tout grimpe en puissance, on voit pointer une autre Sixie, qui décide de prendre les choses en main. Parce que le jeu s'arrête ou parce qu'elle ne veut plus être menée ? Je n'ai pas encore réussi à le déterminer...
Et contrairement à ce que l'on peut penser, Sixie n'est pas la seule à donner de la voix dans le roman. Si j'ai mis un peu de temps à m'y faire, je n'en ai pas moins apprécié ce détail, et son effet. Vincent Villeminot a opté pour la multiplicité des points de vue. Tantôt Sixie, tantôt Théo, tantôt Jérémy, ou encore Cèsar. Cela nous donne l'impression d'être partout, et de mieux voir, avec un peu de recul, la trame du roman se dessiner. Et c'est ce qui aurait pu me faire reculer. Mais non ! J'ai aimé qu'on passe d'un rêve à l'autre, que les mots changent, que les tournures se complexifient ou que la narration prennent une autre forme. J'ai eu l'impression d'être partout, de pouvoir tout suivre, même si j'ai finalement été incapable de voir venir certains événements. C'est cet élément qui confère de la tension au roman, de la diversité et une originalité qui n'a pas été pour me déplaire. Ok, c'était peu commun, pour autant, est-ce que quelqu'un a dit qu'il y avait une seule et unique manière d'écrire un roman ? C'est en comprenant que tout n'était pas là par hasard, qu'on ne passait pas d'un personnage à un autre juste pour le fun que j'ai commencé à être vraiment prise dans la lecture. On dit toujours qu'une faute d'inattention peut être fatale...
D'ailleurs, au début, c'est un peu ça qui m'a manqué, de l'attention. Je perdais souvent le fil des différentes abréviations, des différents rôles, jusqu'à que j'arrive à me les rentrer dans la tête. Et à faire copain-copain avec les personnages. Une fois que tout est présenté, que tout est [presque] dit, c'était comme s'il n'y avait plus rien pour me retenir, ou me dissuader. Réseau(x) devient alors plus que captivant et la lecture de plus en plus aisée, pour ne pas dire addictive. L'atmosphère assez sombre du roman nous prend vite aux tripes. Sans que je m'en rende vraiment compte, j'étais dedans, pleinement, et j'appréciais les personnages, même ceux que je pensais ne jamais prendre en empathie.Mais au fur et à mesure que les pièces du puzzle s'installent, on comprend de mieux en mieux les personnages, leurs motivations, leur complexité. Pourquoi tout est construit ainsi et n'aurait pu être être construit autrement.
A cet effet, Cèsar/Nada est celui qui m'a le plus saisie ! Et c'est aussi celui que je retiens le plus dans ce roman. Je l'ai traité de tous les noms, détesté au possible, puis réalisé qu'il n'était pas comme les autres, qu'il n'était peut-être pas si fou que ça et son humanité m'a désarmée. de complètement parano et schizophrène, il est devenu intelligent et ambitieux. Un esprit rebelle et prêt à tout, avec des valeurs que j'avais totalement sous-estimées. Maintenant que j'ai fini Réseau(x), il est un des personnages qui me manquent... Je me suis attachée à lui sans le voir, presque sur le tard, et cela m'a rendue la fin du roman encore plus vive et frustrante.
Pour le reste, le roman a quelque chose de follement dérangeant. Que ce soit les questions sur lesquelles l'auteur nous interroge ou la vision qu'il place dans son livre sur l'avenir et sur l'usage des réseaux sociaux. A dessein ou non, Vincent Villeminot pose une réelle réflexion sur les dérives, que je ne qualifierai pas pour ne pas mettre de puce à l'oreille. Mais pour situer un peu : l'histoire prend place dans une Europe où les étudiants sont en colère, protestant contre la hausse des frais de scolarité, aujourd'hui impossible à payer, et affrontent régulièrement les forces de l'ordre. Une interrogation se lève alors, des deux côtés : jusqu'où peut-on aller pour se faire entendre ? Quand l'énervement et le pouvoir se rencontrent... Que seriez-vous prêt à faire ?
Le tout est rondement manié par une écriture experte et fine, ni trop choc, ni trop jeunesse. Les doutes, la suspicion, l'incompréhension, j'ai ressenti plus que je ne me suis attendue à ressentir, vécu plus que je ne l'aurais cru. Il y a du rythme, des secrets, de l'intensité, des hésitations, des pièges. J'ai trouvé le tout fort, brut et incroyablement puissant, un roman impressionnant, qui plaira facilement au public adolescent, mais pas que ! Même si la fin m'a laissée dans une frustration immense, il tient et réalise toutes ses promesses, même les plus subtiles.

Réseau(x) est pour moi un thriller intelligent, hypnotique et unique ! Et Vincent Villeminot un auteur à essayer d'urgence ! Pour moi qui ne connaissais l'auteur que de nom, je crois que je vais un peu plus m'intéresser à son autre série, parue également chez Nathan, Instinct.

J'ai tout dit, sauf ça : Read It For Real !

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Un immense merci aux éditions Nathan et à Babelio pour cette lecture ! Je serais sûrement passée à côté de quelque chose sans eux.
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Dystopie, roman d'anticipation, roman policier Vincent Villeminot excelle dans le mélange des genres pour le plus grand bonheur du lecteur.
Tout y est : mystère, action, suspense, une réflexion sur le web et ses avatars.

On peut difficilement résumer ce roman protéiforme dont l'histoire est très originale.
Le personnage principal, Sixie, une jeune fille, publie chaque nuit ses cauchemars sur un réseau social spécialisé.
Elle peut ainsi venir en aide à certaines personnes et prédire l'avenir proche.

C'est aussi l'histoire d'un créateur génial créant des jeux qui tendent à se confondre avec la réalité et quand le virtuel rejoint la réalité, que peut-il advenir ?

Il faut laisser le lecteur découvrir qui, quoi, comment et où.

C'est un roman choc que j'ai beaucoup aimé, qui nous fait haleter de bout en bout.I l est de ceux qui laissent des traces et dont on se souvient longtemps après l'avoir lu.

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Un récit plein de rebondissements, aux facettes multiples et terriblement glaçant. L'auteur réussit à créer un climat vraiment très particulier pendant tout le roman. le lecteur frissonne, s'interroge, essaye de démêler l'écheveau inextricable des fils qui relient les gens et les énigmes. Les personnages sont vraiment complexes et intrigants. Bref, un très agréable moment de lecture. Ce qui m'interpelle le plus par contre, c'est d'essayer d'imaginer en quoi va consister le tome 2 puisque ce tome 1 ne se termine pas du tout sur un cliffhanger mais constitue en lui seul un récit complet. Je suis donc très curieuse de savoir ce que l'auteur va nous concocter pour la suite.

En attendant, je ne peux que vous conseiller ce thriller ado, frissons garantis et nuit blanche hautement probable !
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Réseau(x) est le nouveau roman de Vincent Villeminot, auteur de la saga Instinct publiée chez Nathan. J'ai découvert cet auteur avec ce nouvel ouvrage. J'avais vaguement entendu parler de sa saga instinct mais sans plus. Je tiens tout d'abord avant de continuer cette chronique, à remercier les éditions Nathan pour l'envoi de cet ouvrage! Je l'ai lu dans le cadre de la sélection de leurs nouveaux chroniqueurs.

Enfin bref. Que nous réserve donc Réseau(x), le tout nouveau thriller de Villeminot?

Sachez qu'en décidant d'entrer dans ce livre, vous entrerez également au sein d'un univers complexe. Et cela se fait ressentir dès les toutes premières pages. On est directement embarqué dans cet univers, sans vraiment d'explications. Si vous trouvez vos premiers pas dans ce livre flous, voir incompréhensibles, c'est normal!
le début du roman est complètement déroutant. Mais tout se stabilise rapidement. On commence petit à petit à découvrir l'intrigue et l'auteur nous pose son univers au fil des pages.

Et quel univers! Réseau(x) se déroule dans un futur proche du nôtre. On y trouve quelques repères comme les noms de certains réseaux sociaux: facebook, twitter. La technologie est similaire à la nôtre. Cependant, on y trouve quelques "nouveautées". le grand réseau social du moment, c'est le DKB: DreamKatcherBook. Il est composé d'une partie Diurne qui fonctionne à la manière de facebook. Sauf qu'elle est publique de tous. Là où la différence commence à se faire sentir, c'est sa partie nocturne: My dark place. Ici, les internautes y publient leurs rêves. Ils peuvent même le faire de manière anonyme. Tout ça est répertorié dans un grand sommaire fonctionnant avec un système de Tag. Une idée qui, dès le début, donne vraiment envie d'en découvrir plus!

Et plus on en découvre, plus l'univers devient troublant. Pourquoi? On n'a pas de repère temporel avant un petit moment dans le livre. On pourrait penser que tout ce qui se passe sous nos yeux de lecteurs est ce qui arrive à cet instant dans un pays voisin. A la manière d'un grand témoignage romancé. C'est très troublant. Déjà, quand on en vient à se dire " le DKB... Je connais pas ça. Ca à l'air sympa! " .. Je pense que, tout devient limpide. L'auteur maîtrise parfaitement cette impression de réalisme. C'est très fort! C'est cinglant de réalité, ça met mal à l'aise. Ça marche. Réseau(x) répond aux attentes du lecteurs en tant que thriller par cette facette là du roman!

Et avec un univers aussi complet et travaillé, il fallait bien que ça soit la même chose avec les personnages non? ;)
Alors, j'ai vu pas mal de personnes trouver le nombre de personnages dérangeant... Au début, oui c'est un petit peu compliqué. J'ai du faire 1 ou 2 retour en arrière pour mieux me situer. Et franchement, pour la suite, c'est pas si difficile que ça en à l'air!
Les personnages sont relativement différents. Je ne m'étalerai pas trop sur ce sujet parce que, je trouve que leur découverte constitue une grande part de la force de Réseau(x).
le personnage qui semble être le principal est Sixie. Une jeune fille atteinte de terreur nocturne et qui s'en déleste en les portant par image.
Pourquoi qui semble être le principal? Et bien, tous les personnages dans ce roman, en fonction du point de vue de l'auteur semblent être les principaux! Cela aussi peut être troublant au début. On a l'impression qu'ils ont tous une part très importante dans le roman et, on peut se mélanger les pinceaux.
Il y en a plein d'autres. Une équipe de policier, des rêveurs publiant sur le KDB et Cèsar Diaz et ses acolytes, à la tête du play it for real. Un réseau qui consiste à organiser des scènes de jeux vidéos à échelle humaine, dans les grandes villes.
Pour faire court, l'intrigue consiste à une course poursuite façon Chien/chat/souris. Et je ne vous dirai rien de plus. Spoiler oblige!

le fait que les personnages donnent l'impression d'être impliqués dans l'histoire de manière égale vient, je pense, de la structure. le roman se découpe en parties. Elles-mêmes découpées en chapitres. Ces chapitres sont structurés en petits paragraphes, chacun relatant un bout d'histoire de tel ou tel personnage. Ils sont accompagnés d'indications de lieu- sur internet ou dans la vrai vie-de temps ou d'un titre. On passe d'un personnage à l'autre très facilement. Et on est rapidement immergé dans la vie de chacun.
L'auteur à su donner vie à ses personnages et surtout à cet univers si proche du nôtre. On suit les informations en même temps que les protagonistes. En fermant le livre, j'ai eu l'impression qu'en allumant l'ordinateur, j'allais trouver un message de Cèsar Diaz s'adressant à la communauté d'internet.

Et je pense, que la chose que j'ai le plus adoré dans ce roman réside dans la vision qu'il apporte des réseaux sociaux. On voit rapidement avec ce roman l'impact que cela peut prendre. On voit et comprend également - si on ne le savait pas déjà - que l'image de la privatisation de nos donnés sont complètement faussé. Internet est, dans une certaine mesure, un monde libre, sans lois. Et c'est ce que le roman fait ressortir avec le personnage de Cèsar Diaz, anarchiste à la tête d'une communauté qui fait des ravages dans le monde, intouchable par les forces de l'ordre.
Ce roman montre la violence du net: snuffmovie et autres. Il peut heurter les plus jeunes par sa violence. L'auteur ne cache rien de la violence de notre monde. Physique et sexuelle. Et également psychologie.

Ce futur n'a rien d'envieux, un monde où internet est devenu plus fort que la réalité. Où les gens dévoilent leur intimité au point de mettre leurs rêves à nu et où la violence circule librement.
Ce roman est passionant, envoutant et réellement intéressant. Un livre où internet et les réseaux sociaux ne sont pas utilisés comme un phénomène de mode ou un moyen d'attirer les lecteurs. Non. J'ai trouvé avec Réseau(x) un réel questionnement sur internet. Je le conseille fortement. le début est compliqué, certains passages plus complexes que d'autres. Il faut faire un effort pour suivre. Ce n'est pas un roman qui constitue seulement un divertissement à mes yeux. Il faut se concentrer pour suivre et apprécier. Il en vaut vraiment la peine. Je l'ai trouvé très mature malgré le public visé. Ne passez pas à coté! Un grand bravo à l'auteur en tout cas. Merci encore aux éditions Nathan pour cette magnifique découverte! J'ai très envie de lire la suite!
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Une jeune fille qui fait des rêves prémonitoires, un psychopathe schizophrène, des flics noyés sous le flot d'informations circulant sur internet, une grande soeur inquiète… Voilà une liste non exhaustive des personnages que l'on rencontre tout au long du roman. C'est justement en raison de cette très longue liste que l'intrigue met du temps à se mettre en place et que le lecteur peut être un peu déboussolé par la quantité d'informations qu'il reçoit à leur sujet au cours des 100 ou 150 premières pages. En effet, l'auteur fait en sorte de détailler les différents liens qui unissent ces nombreux protagonistes afin que les lecteurs puissent mieux s'y retrouver par la suite. Bien que cette étape de présentation paraissent très voire trop longue à certains, elle est selon moi nécessaire et cela permet justement au lecteur de s'attacher à tel ou tel personnage ce qui est très important au cours de la lecture d'un livre. Pour les plus impatients, il est donc nécessaire de prendre son mal en patience et d'attendre bien sagement le début des festivités annoncées par NADA#1.

Après 150 pages tout s'accélère, les liens ont été formés et les personnages peuvent désormais évoluer comme ils le doivent dans le cadre d'un jeu vidéo grandeur nature, d'un PIFR (Play It For Real) comme il est dit dans le livre, et la chasse à l'homme, ou plutôt la chasse à NADA#1et à ses Clowns Noirs, peut commencer pour les policiers. Un jeu du chat et de la souris se met alors en place avec pour terrain de jeu ce PIFR qui va mener les enquêteurs un peu partout en Europe, souvent sur de fausses pistes d'ailleurs.
Je pense que comme beaucoup de lecteurs j'ai été surprise et un peu refroidie par les longueurs du début du livre mais je me suis accroché et j'ai bien fait car la suite est vraiment géniale et les 150 premières pages se révèlent très vite essentielles à la compréhension de la suite par le lecteur.

Je ne suis pas trop branchée jeux vidéos d'habitude, je suis même plutôt tout le contraire et j'avoue avoir passé pas mal de temps à charrier mon frère qui avait tendance à y passer beaucoup de temps, mais je me suis très facilement laissée embarquer par l'intrigue, je me suis laissée prendre au jeu de cette chasse à l'homme en pleine ville et, même si ce n'est que fictif, je pense que, grâce à ce livre, je ne regarderai plus les jeux vidéos de la même manière.

Ce livre traite aussi d'un sujet plus profond qu'est l'addiction au jeu avec pour parfait exemple NADA#1 et je trouve que c'est vraiment intéressant car cela permet de cerner un peu mieux ce qui peut se passer dans la tête des joueurs, ce qui peut les pousser à devenir complètement dépendants de ce monde virtuel. Avec ce thème sont également abordés les éventuels débordements auxquels on peut assister du fait d'une telle addiction et cela rend ce livre d'autant plus intéressant.

En résumé, ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai passé un très bon moment de lecture et je vous le recommande vraiment car il s'agit d'un thriller un peu particulier qui devient très vite addictif à l'image des jeux dont il parle.
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Ce livre m'a fait passer par différentes phases, au début, j'étais curieuse, puis la première cinquantaine de pages lues, j'ai commencé à me lasser, je trouvais l'histoire compliquée, sombre et glauque pour un livre jeunesse, même pour des adolescents. Je ne voyais pas trop bien, le lien entre les différents personnages. Après une grosse centaine de pages, mon intérêt à commencer à monter crescendo, et une fois la moitié du livre entamée, je n'ai plus réussi à poser ce roman, tant le suspens et les rebondissements étaient nombreux.

Ce livre n'est pour moi pas un roman jeunesse, mais plutôt un roman young adult. Il est assez complexe, il y a de nombreux personnages, qui ont eux mêmes de nombreux pseudos. Il faut un certain temps au lecteur pour comprendre et faire le lien entre tous ces éléments.

Sixie fait des cauchemars depuis son enfance, et plusieurs fois ils se sont révélés être prémonitoires. Elle a l'habitude de les poster sur le DKB, un réseau social un peu à la façon du fameux facebook, qui est d'ailleurs évoqué dans le roman. Mais il a une particularité, les membres du DKB, ont deux pages, l'une est publique, et l'autre est privée, il s'agit de MyDarkPlace. Cette page personnelle est une sorte de journal intime, ou les membres postent leur rêve et leur cauchemars.

Ce roman est très moderne, il met en évidence, les dangers d'étaler sa vie face aux monde entier dans les Réseaux sociaux. Bien sur, ici, tout est poussé à l'extrême. Il parle également de la théorie du complot. Sixie est embarquée bien malgré elle, dans une course poursuite, entre les forces de l'ordre de nombreux pays européen, et l'ennemie public numéro un, Cesar Diaz.

J'ai vraiment apprécié le personnage complexe de César Diaz, alias Nada#1. Ce dernier est une sorte d'anarchiste, qui sème la zizanie dans les différents pays d'Europe, en rassemblant des joueurs pour jouer des sortes de parties de jeux vidéos dans la vraie vie. Ce personnage a une double personnalité, et plusieurs fois, je me suis dit qu'il était en train de sombrer dans la folie, mais il faut se méfier des faux semblants. Les nouvelles technologies sont vraiment au coeur de ce thriller moderne qui mêle habilement, meurtres, attentats, flics ripoux, enlèvement, et courses poursuites…

Vincent Villeminot nous fait croire tout un tas de chose, puis habilement il retourne complètement la situation. Cette lecture fut intense, l'écriture de l'auteur est dense, les chapitres parfois très courts, et les changements fréquents de points de vue donnent une excellente dynamique à l'ensemble. Ce livre aurait presque pu être un coup de coeur, et pourtant ce n'était pas très bien parti. Je ne regrette absolument pas d'avoir persévéré dans ma lecture.

En bref, un roman que je vous conseille vivement, pour l'originalité de son intrigue, le rythme intense des rebondissements, et pour la réflexion qu'il amène sur le futur des réseaux sociaux et des nouvelles technologies.

Ce roman a été publié en septembre 2013, aux Editions Nathan.

Ce livre compte pour le challenge 1%de la rentrée littéraire, (8/12).
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Un roman que j'ai trouvé très spécial, par sa forme, et par son histoire que je trouve assez flippante. Déjà qu'en ce moment la vie n'est pas très drôle, le monde ne va pas bien, et notre moral à tous s'en ressent alors ce n'est pas en lisant ce livre que ça va s'améliorer. Je pense que ce roman séduira plus les adolescents hyperconnectés.
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Après sa saga Instinct, Vincent Villeminot nous propose le diptyque Réseau(x), un thriller sur fond de guérilla numérique.



Sixtine van de Gogh , alias Sixie, se plait, comme tous les jeunes, à se connecter sur le nouveau réseau social en vogue : DKB ou DreamKatcherBook. Une partie diurne du site reprend les codes de Facebook mais son succès tient surtout de sa partie nocturne, MyDarkPlaces, dans laquelle ce sont ses cauchemars que l'on partage. Sixie découvre alors que ses rêves sont repris par d'autres utilisateurs pour en tourner une version vidéo, rêves auxquels un groupe d'internautes semble prêter un caractère prémonitoire.

En parallèle, la tension monte dans les rues de Paris et sur Internet : des étudiants organisent une grève pour protester contre la hausse des frais d'inscription, un attentat se produit, lui aussi "prédit" en songes par un utilisateur du réseau DKB, et le troublant Nada#1 fait de plus en plus d'émules pour ses reconstitution grandeur nature de batailles inspirées des jeux vidéos.



Je suis ressortie de cette lecture un peu groggy par le rythme que nous impose le découpage des chapitres, très courts, intégrant extraits de posts Internet, mails, descriptions de rêves et de vidéos, et surtout la complexité de l'écriture. En fait, ce n'est pas tant l'intrigue qui est complexe, même si elle riche, mais la multitude de personnages, qui ont aussi leur pseudo sur Internet, les liens qui les unissent et tout le vocabulaire, sous forme d'acronymes, qu'il faut intégrer dès les premières pages. le moins qu'on puisse dire c'est qu'il faut s'accrocher pour ne pas se perdre et que cette lecture demande un minimum de concentration !

Malgré mes efforts, j'avoue ne pas avoir réussi à tout suivre et me suis retrouvée souvent perdue dans la galerie de personnages aux profils travaillés, et donc dans les différentes histoires qui s'imbriquent, mais j'ai pourtant eu envie de poursuivre le livre jusqu'au bout. Vincent Villeminot a su créer un univers original et sombre qui nous invite à une réflexion sur une révolte imminente de la jeunesse et une utilisation assez terrifiante des réseaux sociaux. En lisant Réseau(x), on pense aussi forcément à des références comme les Anonymous ou V pour Vendetta.

Un cyber-thriller à l'écriture et aux personnages complexes qui me laisse le sentiment frustrant d'être passée à côté d'une partie de l'histoire. Classé en littérature jeunesse, je ne le conseille pas avant 15 ans !

Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Un roman atypique, qui raconte l'histoire et la révolution de toute une génération, qui pourrait très bien être la nôtre. J'ai aimé m'y plonger et voir l'intrigue se dénouer au fil des pages. Si vous acceptez le côté décousu de ce livre et que vous avez aimé V for Vendetta, vous ne pourrez pas être déçu.

Lien : http://imanbooks.blogspot.fr..
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Titre : Réseau(x) tome 1

Auteur : Vincent Villeminot

Editeur : Nathan

Date de parution : 12/09/2013

Résumé : Sur les réseaux, tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixies, 15 ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants...

Mon avis : Après un début lent et peu convaincant, l'histoire démarre enfin et s'avère vraiment bien.

Le suspense est tellement intense qu'on peut à peine s'arrêter. Cependant, l'histoire a mis trop longtemps à démarrer, ce qui est vraiment dommage, car une fois commencée elle nous happe immédiatement.

La complexité des personnages est un vrai plus et ajoute du piquant à une ambiance et une histoire accrocheuse.

J'ai beaucoup aimé Sixtine, qui se retrouve embarquée malgré elle par Cèsar Diaz dans une guerre qui la dépasse tout cela parce que le frère de celui-ci est amoureux d'elle et ne veut pas se joindre à lui.

Bref, un livre vraiment génial qui est très réaliste dans sa vision du web, des réseaux sociaux et de l'effet qu'ils peuvent avoir sur leurs utilisateurs.

Ma notation :

Histoire : 9/10 ; ambiance : 10/10 ; personnages : 10/10 ; suspense : 10/10

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Lien : http://les-lectures-de-rebec..
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