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Donjon antipodes tome 3 sur 5

Joann Sfar (Autre) Vince (Autre)
EAN : 9782413016861
48 pages
Delcourt (02/09/2020)
3.34/5   28 notes
Résumé :
Pour lutter contre l'invasion des démons géants surgis des entrailles de Terra Amata, l'oncle de Robert a créé une usine de robots géants prêts à les affronter.
Robert, lui, est gardien de nuit dans cette usine. Un travail plutôt tranquille jusqu'au jour où il est accusé de sabotage. Mais le jeune homme est bien décidé à faire la lumière sur son innocence.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
On quitte le Fantasy Médiéval pour un récit de science-fiction entre dystopie et urban fantasy. Donjon Antipodes nous envoie dans un futur très éloigné de la période du Donjon. On sort des canons de la série, j'avoue avoir été un peu décontenancé par ce grand saut qui ne m'avait déstabilisé autant dans l'autre sens (L'armée du crâne).


Rubeus Khan est un descendant des Vaucanson, il est rouge comme Marvin Rouge, et comme son caractère impétueux et violent. Il travaille pour un oncle éloigné, autre membre de la famille Vaucanson, propriétaire d'une usine de robots. Un soir de garde, Rubeus Khan va contrecarrer une attaque de l'entreprise, et il parvient à éviter le sabotage de son centre de recherche. Son acte d'héroïsme va malheureusement se retourner contre lui.


Cet épisode propose beaucoup de violence, dans un univers faisant penser aux films d'action, genre Stallone ou Schwarzenegger, avec une pointe de Fantasy, une flopée de combats en tout genre, MMA, bagarre de rue, combat entre robot et dragons, et aussi magouilles et corruption, bercé par une pointe de cynisme et d'humour noir, tout en offrant un nouveau panel intéressant de personnages écorchés ou en marge. Mis en valeur par un dessin pêchu, cet épisode déborde d'énergie, encore plus sauvage que ceux de la série classique, avec toujours cette ironie si particulière, en utilisant des personnages aux silhouettes disneyennes dans un récit ultra-violent et outrageusement cynique.


Putain, Donald, qu'est-ce qu'il leur met dans la gueule !


Malgré tout, je regrette qu'il y ait un peu moins d'inventivité, de magie loufoque. Ça reste une lecture très plaisante, super dynamique, pleine de vie (et de mort), mais on n'est pas au sommet du génie créatif de ses auteurs.
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• Donjon Antipodes, Tome +10001
Sfar & Trondheim (Scénario) & Vince (Dessin)
• Delcourt

Ce tome de Donjon Antipode est le 39éme tome de la franchise Donjon, tout confondu. Et il est le deuxième d'une nouvelle ère, l'ère antipode qui comprendra des tomes numérotés "-" se passant 10000 ans avant l'ère Zénith et des tomes numérotés "+" se passant 10000 ans après l'ère Zénith.

Donjon étant une série se basant énormément sur le principe des différentes temporalités, en ajouter deux nouvelles parait bien alléchant.
Enfin... Peut-être...

Peut-être, mais peut-être pas...
Si ajouter deux nouvelles ères peut être intriguant, une fois la lecture faites, on est en droit de se poser des questions.

Pour ce tome, comme pour le premier tome Antipode -, les liens avec le reste de l'univers sont assez faibles et on ne comprends pas trop l'intérêt de nous servir une nouvelle ère.

Fini le monde médiéval, nous sommes désormais dans un monde futuriste ressemblant assez au notre pour l'architecture mais avec des robots, un truc classique de SF.
On va suivre un canard rouge, descendant Vaucanson.
Et vu son nom et ses caractéristiques physiques, on peut assez facilement faire des suppositions sur ses ancêtres.
Mais à part cela, aucun lien dans l'histoire entre ce tome et les autres ères.

Ce qui me fait dire tout comme pour Antipodes -, que ce tome n'est pas particulièrement intéressant si on le sort de la série Donjon, et qu'en tant que partie de l'univers Donjon, il ne sert pour l'instant pas à grand chose.

Les auteurs agrandissent un peu plus leur univers, mais à quel prix ?
Pour le moment, je suis assez perplexe et j'en attend beaucoup plus des prochains tomes.
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Nouvel étage du Donjon proliférant. C'est clair , la clique de Donjon (Sfar ,Trondheim et Cie ) a décidé de dynamiter les codes et de mixer tous les genres de la pop culture .La dynastie Vaucanson ,toujours palmipède, passe de la fantasy à la SF dans un monde largement robotisé (référence Pacific Rim, Goldorak, Robocop…Avec son nom Vaucanson est à sa place chez les automates ) , une ambiance de polar noir (truands contre establishment industriel bien pourri) . le Vaucanson de cette époque est rouge (Rubeus Khan(ard) ),bodybuildé et assez vindicatif , ses acolytes sont des crocos et une ourse sexy et tueuse . le tout est très agréable et appelle une suite …
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Hmmm. Je reste un peu sur ma faim pour être honnête. Avec une couverture si prometteuse, je m'attendais à quelque chose de plus futuriste globalement.

Il s'agit pour ce nouveau tome d'une nouvelle époque (Antipodes +, niveau 10 000) de présenter une belle palette de personnages dont l'impulsif protagoniste : un canard rouge qui n'est pas sans rappeler un certain "Marvin Rouge".
Dans un mélange un peu bigarré de Kaiju, d'esthétique vintage et d'ambiance « semi-post-apo » dopée à la violence gratuite, on suit l'histoire d'un descendant de Vaucansson qui, pour retrouver son fils;devra s'allier à la pègre, rôle pour lequel il choisira le nom de Rubéus Khan.

J'attendais impatiemment ce nouvel opus avec peut-être un peu trop de ferveur d'où une légère déception, cependant je suis curieux de découvrir la suite.
Si on ne sort pas du concept quête + bagarre + humour qui est un peu la marque de fabrique de Donjon, l'atmosphère de ce tome est bien différente tant on est loin des tonalités plutôt médiévistes des autres titres de la série.

A suivre donc, par curiosité, mais pas tout à fait convaincu pour le moment.
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Veilleur de nuit dans une usine de fabrication de robots qui appartient à son oncle, Robert de Vaucanson est accusé à tort de sabotage et condamné à trente ans de réclusion. Parvenu à s'évader de prison, il apprend qu'entre-temps son fils Tommy a été enlevé. Il décide alors de s'engager dans la pègre locale pour se venger de son oncle, responsable de sa condamnation et de l'enlèvement de son fils …


Ce premier tome du versant « futur » de la série "Donjon Antipodes" peine malheureusement à convaincre. Les personnages sont génériques, les péripéties prévisibles et l'univers, à mi-chemin entre le cyberpunk et le polar noir, est traité sans grande originalité par les auteurs, qui ne parviennent jamais à transcender leurs influences. Quant au dessin de Vince, sans être déplaisant, il est malheureusement d'une triste banalité et paraît très standardisé.

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critiques presse (1)
BoDoi
25 septembre 2020
L’histoire se met en place de façon efficace grâce à un rythme soutenu et au dessin nerveux de Vince.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
-Tu sais ,parfois les hommes , ils disent "non" et ça veut dire oui...
-Non
-Et si on se drogue à mort avant?
-Non!
-Eh ben ...je sens qu'on va bien s'amuser...
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- Et toi, c'est quoi ton souvenir le plus triste ?
- Ecoute ... Tes techniques de drague en me prenant par les sentiments, ça va pas marcher ...
- Tu ne comprends pas : j'agissais avec tact, je t'ai raconté mon histoire pour que tu te confies, parce que je vois bien que tu n'es pas dans ton assiette ... Ca fait 4 heures qu'on cogne des gens, et j'ai bien senti que tu n'y prenais aucun plaisir !
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- Un robot en ruine court vers le démon... Son conducteur émet un signal non conventionnel sur haut-parleur...
- C'est-à-dire ?
- Il hurle "Viens te battre, conard"
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- Bon, voilà. Tu veux un dessert ?
- Il est où, le monsieur ?
- Il va bien, il a du rentrer travailler.
- C'est quoi, sur tes mains ?
- C'est de la confiture ... Reviens ! C'est juste du sang menstruel !
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Si je ne te connais pas, tu ne bosseras pas pour moi. J'ai besoin de savoir qui j'emploie pour briser sa famille en cas de trahison.
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Videos de Joann Sfar (179) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joann Sfar
FESTIVAL OH LES BEAUX JOURS ! 8e édition Avec Hervé le Tellier et Kerwin Spire Lecture par Emmanuel Noblet
Depuis l'an dernier, les grands entretiens du festival rendent aussi hommage à des écrivains disparus. Ainsi, Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, né en 1914 à Vilnius, en Lituanie, décédé en 1980 à Paris, dont l'oeuvre immense continue de susciter l'admiration, et de faire l'objet de nombreuses adaptations et études.
La vie de Gary est en soi un roman : arrivé en France avec sa mère en 1928, il passe son adolescence à Nice, étudie le droit à Aix-en-Provence et s'engage dans l'Armée de l'air. Entré en résistance dès 1940, pilote de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait compagnon de la Libération et s'engage dans une carrière diplomatique, qui le mènera notamment à New York, puis à Los Angeles. Écrivain prolifique, ses romans seront marqués par les épisodes de sa vie, par un engagement humaniste contre les barbaries modernes, les injustices et les violences, entretenant une tension entre espoir et désespoir de voir l'homme céder à ses pulsions médiocres. Romain Gary est aussi à l'origine d'une des controverses les plus fascinantes de l'histoire de la littérature française, puisqu'il fut le double lauréat du Prix Goncourt, d'abord en 1956 pour "Les Racines du ciel" et ensuite en 1975, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour "La Vie devant soi", révélant ainsi la dualité et le conflit identitaire qui le hantaient.
Pour évoquer cette figure, l'écrivain Hervé le Tellier, fervent admirateur de Gary, et Kerwin Spire, qui lui a consacré deux romans biographiques, sont réunis pour un exercice d'admiration. Images d'archives, extrait de film et interview réalisée pour l'occasion ponctuent cet entretien, au cours duquel on entend Romain Gary lui-même, avec sa voix charismatique, mais aussi Joann Sfar, autre grand admirateur, qui étudia à Nice dans le même lycée que Gary et l'a maintes fois dessiné.
Un grand entretien posthume pour découvrir ou redécouvrir l'oeuvre et la vie d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.
À lire - L'oeuvre de Romain Gary est disponible dans La Pléiade (deux tomes) et chez Folio/Gallimard. - Kerwin Spire, "Monsieur Romain Gary. Consul général de France – 1919 Outpost Drive – Los Angeles 28, California", Folio, Gallimard, 2022. - Kerwin Spire, "Monsieur Romain Gary, Écrivain-réalisateur – 108, rue du Bac – Paris, VII – Babylone 32-93", Gallimard, 2022. - Hervé le Tellier, "Le Nom sur le mur", Gallimard, 2024.
Un grand entretien posthume animé par Alexandre Alajbegovic et enregistré en public le 23 mai 2024 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 8e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2024
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