Balthus, amant de la pureté et de l'ambiguïté, fit plier l'apparence et la transcendance. Après Masaccio et Piero della Francesca qu'il aimait entre tous -, il devint le peintre de l'âme.
Je crois qu'au bout des existences humaines,on atteint â quelque chose de nu et d essentiel,â une forme de simplicité qui se passe de toutes les questions torturantes et intellectuelles.Le romantisme et les affres qu il suscite sont le propre de la jeunesse,tout se résout net se simplifie avec l âge,tout se rassemble comme dans les idéogrammes des caractères chinois.Un jour désormais appelle un autre jour,qu il faut donner à la peinture,â la poursuite du travail jusqu â ce que Dieu ait enfin le désir de vous rappeler à lui.C est aussi simple que cela.Dieu pourvoit pour vous,il ne faut pas se soucier du lendemain.Continuer à goûter la douceur du soir qui tombe sur Rossinière,entendre le petit sifflement du Mob qui serpente dans la montagne et boire à la source de Mozart.