Qui voit son sang

Son père n'est pas son père
mais, sa fille ne le sait pas...Ah la la..
Les sexa vont entendre "Shame and scandal"
en lisant le dernier Vix.
Une histoire à tiroirs
débordante d'ingrédients romanesques
L'amour bien sûr, la vengeance, l'abandon,
la maladie ,disparition et enlèvement..
Il ne manque rien au tableau
un peu trop riche de péripéties, mais..
on se laisse embarquer sur ce voilier avec plaisir.
Alexandre Dumas et la rafle du Vel d'hiv
sont aussi les invités de cette intrigue,
qui ne vous laisse pas sur place
malgré, quelques facilités et grosses ficelles.
Bien agréable lecture cependant

Dans le tote-bag polar de Sylviane
La couverture du livre avec la photo du phare et surtout son titre, « Qui voit son sang », nous rappelle le dicton et on part à L'île d'Ouessant. On partira donc au bout du Finistère, avant les Amériques et les Antilles.
Lorsque j'ai lu les premières lignes du livre et compris que l'on y était aux Antilles, sur une autre île, je n'ai pas pu m'empêcher de fredonner la chanson de Laurent Voulzy, Belle – île en mer, Marie Galante.
La douce mélodie, comme un air de vacances, nous emmène d'une île à l'autre à travers les mers et océans. Cependant, les paroles nous interpellent aussi sur l'isolement, le racisme, la solitude, l'enfance…ces thèmes sont également abordés dans le roman.
Lancelot, tel le chevalier parti chercher le graal devra retrouver le père de Rose, son amour, malade d'une leucémie. C'est avec une greffe de la moelle osseuse de son père, David Normand, qu'elle pourra être sauver. Finalement, celui que l'on croyait le père biologique de Rose, ne l'est pas. Il disparait laissant à Lancelot une carte géographique du Finistère, avec marquée d'une croix rouge, l'île d'Ouessant et un message : « là où tout a commencé ».
Lancelot quitte son île natale la Martinique pour une autre île Ouessant.
Et comme lui suggère Léa, la rédactrice en chef du journal pour lequel il travaille :
Là-bas, en Bretagne, ce sont des paysans ; des marins et ils ont une autre langue…sans parler du folklore » et à laquelle il répond : « un peu comme nous ».
Il espère y retrouver le père biologique de Rose.
On le suit dans ses recherches bretonnes mais on fait aussi un va et vient dans le temps. A chaque époque, un des personnages nous raconte son histoire où se mêlent secrets et tragédie, avec une escale sur une île de naufrageurs. de par leur personnalité et leur détermination, les femmes ont une place importante tout au long du récit.
Peu à peu, les rebondissements, même s'ils sont parfois un peu attendus, permettent de comprendre le dérouler de l'intrigue. C'est avec plaisir que je me suis laissée embarqué sur le bateau de cette aventure.
J'ai commencé avec une chanson, je termine avec une autre.
Les Innocents – L'Autre Finistère
Lien : https://collectifpolar.fr/20..

Martinique, 2019. Rose, née sur une petite île bretonne dans des circonstances inconnues, a vécu toute sa jeunesse avec ses parents sur un bateau qui faisait le tour du monde.
Adolescente, elle avait décidé de se fixer en Martinique et coulait maintenant des jours avec Lancelot, un gentil antillais. Brutalement atteinte de leucémie, elle ne peut compter que sur une greffe osseuse en provenance de son père, mais David, inconsolable depuis le décès de la femme de sa vie, a sombré dans l'alcool. de plus, un test de compatibilité montre que son géniteur n'est pas celui qui l'a reconnu.
Pour seul indice, David a laissé une carte de la Bretagne avec la petite île de naissance de Rose. Avec l'énergie du désespoir, Lancelot se lance sur les traces de ce père fantôme.
Au fil des investigations, Lancelot apprend la genèse des drames successifs qui ont conduit à une situation quasiment inextricable.
Entre passé et présent, l'intrigue est bien imaginée et son dénouement tout à fait inattendu.

« Qui voit son sang » ou quand les secrets de famille refont surface…
Rose atteinte de leucémie attend de toute urgence une greffe de moelle osseuse.
Son père,David, papa aimant et dévoué accepte pourtant un peu malgré lui de se soumettre à un test de compatibilité.
Le verdict tombe aussitôt.
David n'est pas le père biologique de Rose.
L'espoir s'effondre mais c'est sans compter sur la persévérance de Lancelot, compagnon de Rose qui décide coûte que coûte de se lancer à la recherche de son géniteur.
Pour cela, il va entreprendre un voyage qui le mènera jusqu'à Ouessant où il va faire des découvertes inattendues concernant la naissance de Rose.
Encore une fois, Elisa Vix confirme son talent de conteuse.
J'avais découvert cette auteure avec l'excellent « Elle le gibier »
et ce dernier, bien que très différent m'a volé quelques heures de sommeil.
Une fois commencé, il m'a été impossible de le lâcher.
Un roman addictif, une construction captivante et rythmée qui pousse le lecteur à ouvrir un nouveau chapitre aussitôt le précédent terminé.
J'ai adoré également le décor tellement bien décrit, la mer, le vent, les embruns …bref, tout y est.
Un livre dans lequel on ne s'ennuie jamais avec peut-être un seul petit bémol, une fin un peu trop abrupte que je n'avais pas venir si vite.
Une chose est certaine ceci dit, je relirais encore et encore Elisa Vix.

Intrigue familiale, histoire familiale tragique celle de Rose qui pensait n'avoir que ses parents et qui découvre que son père n'était pas son père, et que son enfance sur un voilier était une fuite continue. Malade, Rose doit bénéficier d'une greffe d'un parent sinon elle va mourir; Lancelot, son ami, décide de partir vers la lointaine Ouessant pour découvrir qui est son père. Il va tomber sur un journal qui lui fera remonter à la génése de cette histoire qui commence avec David et Hannah, et se poursuivera avec Christine et Richard, et finalement David et Christine. On alterne les recherches de Lancelot, les narrations de Christine, d'Hannah et de David. Beaucoup de victimes dans cette histoire, un drame qui débouchera sur une vengeance apre et sur une histoire d'amour inattendue...Rose sera t'elle sauvée?
Une histoire d'une rédemption mais le destin finira par rattraper les amants tragiques ...Un roman court et ramassé. Bien fait.