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EAN : 9782812604751
208 pages
Editions du Rouergue (01/02/2013)
3.71/5   19 notes
Résumé :
Qui a tué Bernie Sainte-Croix, la jeune femme au profil de médaille qui s'entourait de roses bleues ? Comédie policière autour d'un lieutenant de police impossible à prendre au sérieux, Rosa mortalis nous emmêle dans un drôle d'imbroglio auquel concourent deux paires de jumelles, un gendarme maniaque et le sosie de Sharon Stone. Qui est qui ? Qui a tué qui ? Élisa Vix sème le trouble et le rire.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un polar d'Elisa Vix, avec le Commissaire Thierry Sauvage, c'est toujours un petit plaisir de lecture.
Ici plusieurs intrigues se mêlent ou se croisent.
La vie privée de Sauvage, et de son acolyte Joana ne sont pas simples, et interfèrent aussi sur la vie du commissariat.
Pour autant on n'est pas perdu, comme dans certains romans où plusieurs affaires convergent, mais où on ne sait pas trop de de quoi on parle tant qu'elles ne se rejoignent pas.
Ici on suit très bien, on sourit souvent, mais parfois ce n'est pas drôle du tout.
On peut se douter de certaines choses, d'autres arrivent plutôt de façon imprévisible et jusqu'à la fin on hésite et on est surpris.

J'avais déjà lu - et aimé - La Baba-Yaga. Celui-ci est un peu moins glauque, e la fin me paraît plus nette, mieux expliquée.
Thierry Sauvage est toujours aussi agaçant, du moins dans sa vie privée, on le battrait volontiers !!

Un petit bémol comme toujours dans les séries policières : les énigmes se lisent séparément, donc pas de tomes, on les prend au hasard.
Mais la vie privée des enquêteurs ayant ici une grande importance, c'est toujours dommage de ne pas les lire dans l'ordre.

Ça ne m'empêchera pas de lire dès que je peux me les procurer Bad Dog, et Andromicmac, qui doivent s'intercaler entre La Baba-Yaga et celui-ci.
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Thierry Sauvage est bien embêté. Comme d'habitude il est relégué aux procès verbaux peu intéressants. Consigner un vol de sac à main ? Quel intérêt ! Mais la chance va lui sourire avec la crise d'appendicite de l'un de ses collègues. Il récupère son affaire, mais il n'est pas au bout de ses surprises. le voici plongé dans une affaire aux nombreux rebondissements. Accompagné de sa fidèle collègue Joana ils vont devoir arrêter le meurtrier de Bernie Sainte-Croix retrouvée morte chez elle sans raison apparente. Alertée par la soeur de la victime, Thérèse, Thierry va devoir redoubler d'efforts pour découvrir la vérité. Bernie n'avait pas d'ennemis semble-t-il mais elle était proche d'un groupe d'altermondialistes qui sème le trouble dans Soissons. Une piste pour Sauvage ? Pas la seule ! Et cela va s'enchaîner. Entre jeu de pistes et fausses pistes, la vérité est peut-être là sous les yeux de l'enquêteur qui n'arrive pas à mettre le doigt sur l'indice indispensable à la résolution de cette affaire. Et la soeur de la victime qui a un trouble de la mémoire qui tombe plutôt mal, une coïncidence ? Et sa coéquipière qui se prend l'envie de suivre l'idée saugrenue d'un gendarme de résoudre une affaire vieille de 20 ans. Décidément Sauvage n'est pas aidé ! Et pourtant la vérité est la presque sous ses yeux. On se délecte avec cette enquête assez courte mais toujours pleine d'humour grinçant sur la vie dissolue de l'enquêteur principal. Sa vie est certes malmenée (il en est responsable pour beaucoup cela étant dit!) mais Sauvage est suffisamment malin pour avancer dans son enquête et le lecteur aussi. Beaucoup de rebondissements bienvenus et deux subtiles dénouements auxquels on ne s'attend pas pour les deux enquêtes du roman. L'important se trouve dans les détails, même les plus petits. L'auteure arrive à accorder parfaitement une double enquête prenante qu'on peine à arrêter si ce n'est en refermant le livre. 
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Cela fait plaisir de retrouver les personnages d'Elisa Vix. le lieutenant Sauvage est toujours égale à lui même, et son acolyte Joanna toujours prompt à le remettre en place.
C'est une enquête plaisante mais qui reste classique. Les 100 dernières pages se lisent d'une traite et avec plaisir.
Comme pour les précédents tome de la série, l'auteure ne se focalisent pas uniquement sur l'enquête, mais nous fait vivre aussi le quotidien de Sauvage, qui a vraiment beaucoup de mal avec ses enfants.
Joanna prend une place un peu plus importante au fil du roman, en menant sa propre enquête sur une affaire liée à son passé.
J'ai passé un bon moment, avec toujours quelques bons mots distillés par l'auteure.
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Sympa, que dire d'autre, rien de très original. Des personnages sans trop de saveur, une intrigue qui aurait gagné à être un peu plus développée.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il quitta l'ascenseur, son fils serré contre son flanc, jetant à sa voisine un regard suspicieux.
Il n'avait rien contre l'onanisme, pratique précieuse en période de vaches maigres, mais tout de même dix godemichés ! Et sur son lieu de travail en plus ! Une femme qui présentait si bien ...
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Joana avait un secret. Un secret douloureux qui n’en était pas un puisque presque tout son entourage était au courant, mais un secret tout de même qui avait marqué son enfance du sceau de l’infamie plus efficacement qu’un fer rouge. La honte de sa naissance avait inondé la petite fille de son poison et il avait fallu à Joana une force de caractère exceptionnelle pour grandir sur ce lit de purin, devenir l’adulte équilibrée et bien dans sa peau qu’elle était. Elle faisait partie de ces enfants résilients que le malheur rend plus fort, qui prouvent que rien n’est jamais joué, qu’on peut être heureux après l’enfer et que les bourreaux ne gagnent pas toujours.
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Lorsqu’un prisonnier entrait au bagne, on scellait autour de sa cheville un anneau prolongé d’une chaîne et d’un boulet. C’était à peu près l’image que se faisait Thierry Sauvage de la parentalité. L’enfant était un boulet, certes adorable (parce qu’il vous ressemblait), plein de répartie en grandissant (trop ?), susceptible de payer votre retraite (si vous y arriviez), mais tout de même un boulet qui vous bouffait votre temps et votre énergie, y compris sexuelle.
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Les églises évoquaient toujours pour lui son enfance, ces messes interminables auxquelles on le forçait à assister, où son esprit vagabondait, s’échappait, s’enflait de pensées licencieuses de plus en plus troublantes au fur et à mesure qu’il grandissait. Le prêtre récitait « aime ton prochain », il entendait « aime ta prochaine » en lorgnant l’omoplate de sa voisine de devant. Le curé glorifiait vertu et pénitence, il entendait hypocrisie et rêvait de luxure.
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Derrière les barreaux de leur lit, les nourrissons braquèrent sur lui un double regard étrangement opaque. La couleur de leurs yeux n’était pas encore fixée,évoquant celle d’un ciel orageux ou d’un lac de plomb, mais, d’après Sauvage, on n’y décelait aucune lueur d’humanité.
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"Qui voit son sang" d'Élisa Vix - Interview 1
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