Format inédit pour moi que ces micronouvelles, avec l'impression de ne pas trop maitriser le mode d'emploi… En lire une vingtaine d'affilée et n'avoir aucun souvenir de la plupart, ou bien faire une pause entre chaque minuscule récit (tenant sur une page, rarement deux). J'ai opté pour l'enchainement des histoires, avec la sensation de ne pas garder grand-chose de cette lecture au final, si ce n'est un petit sentiment de complicité avec l'auteur. Comme quand on envoie un clin d'oeil à un ami qui fait un bon mot.
Car il est bien question d'amusement ici,
Michel Voiturier prenant plaisir à éclairer des fragments d'existence quelconques avec une lumière inattendue, teintée d'ironie et de malice. Cet exercice a fini par devenir lassant malheureusement, avec la répétition intensive des histoires. Comme quand l'ami évoqué ci-dessus fait un énième trait d'humour dans la soirée…
Je suggère donc de lire ce recueil en tant que livre secondaire, que l'on picore sur la durée en l'alternant avec une lecture principale de laquelle on souhaite se divertir ponctuellement.
Merci à Babelio et aux éditions Traverse pour cette étonnante découverte lors d'une opération masse critique.