Il s'agirait d'un roman si on en croit la couverture. En fait, le lecteur qui connait un peu l'histoire des coups fourrés et autres facéties des “moustachesˮ s'amusera à retrouver les noms des personnages “en vraiˮ et les pays où se déroulent les différents épisodes. Sourire et ironie, parfois macabre, sont au rendez-vous de ces clins d'oeil.
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Il est cinq heures passées, largement passées, et je ne vois pas un visage connu. Un hasard ? Peut-être. Cela arrivait quelquefois. C'est tout de même angoissant. Je n'aime pas les usages qui se perdent.
Certains prétendent que celui du Berkeley à cinq heures date de l'ancien Berkeley, cossu et rembourré, où des producteurs de cinéma et des gangsters en feutres mous, accompagnés de leurs hétaïres, assuraient les revenues d'une noble famille du Périgord. Possible. A cette époque là, je n'avais pas les moyens de fréquenter le Berkeley, et d'ailleurs je n'étais pas initié au rite des cinq heures. Je n'ai jamais connu que l'actuelle brasserie de luxe au personnel extraordinairement complaisant : une fois, j'ai vu toutes les vestes noires et blanches, sans compter la dame du vestiaire, abandonner momentanément leur service pour chercher un cardigan qu'une amie d'un mien cousin avait égaré.
Incipit
À l'occasion de la parution du premier tome des "Aventuriers de l'étrange", Bertrand Puard revient pour Hachette.fr sur cette toute nouvelle création de la Bibliothèque Verte. Une série notamment inspirée par les livres de cette mythique collection, d'Agathe Christie à Alfred Hitchcock en passant par Vladimir Volkoff, et dont le doublement primé à Cognac fut lui-même lecteur.