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I.R.$. tome 2 sur 24
EAN : 9782803614110
48 pages
Le Lombard (27/03/2000)
3.6/5   75 notes
Résumé :
Los Angeles. Sur l'ordre d'un proche du milliardaire juif Moshe Geldhof, un ex-employé de l'Union des banques est assassiné. Moshe Geldhof est un magnat de la finance, un homme respectable engagé dans la croisade pour récupérer les biens juifs confisqués par les nazis. Pour enquêter sur l'origine de sa fortune, l'I.R.S. (le fisc américain) convoque l'un de ses meilleurs éléments :Larry B. Max. Pour cet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le programme de la stratégie Hagen avait été annoncé par La voie fiscale : le secret bancaire suisse et la spoliation de comptes bancaires de victimes des camps. le sujet est désormais bien implanté et Larry B. Max va devoir mouiller la chemise et faire fonctionner ses méninges.

Le scénario est bien plus riche que dans l'album précédent. L'on nous offre des ouvertures sur le passé, via des flash-backs. Ces épisodes surgis de l'histoire sont inquiétants, même si le style du dessinateur laisse quelque peu à désirer. L'effet de peur est bien présent, mais il manque un petit quelque chose de plus… travaillé ? D'ailleurs cette partie de l'intrigue est la moins aboutie, des raccourcis plutôt gênant sont pris. L'impression d'avoir affaire à une diversion illustrative est manifeste ; bien que simpliste celle-ci reste la bienvenue.

Les quelques épisodes consacrés à la traque des nazis sont aussi pertinents que bien vus, mais assez peu travaillés. le format en quarante-huit pages contraint les auteurs à des choix difficiles. C'est dommage car le scénario aurait pu gagner en profondeur.

Fort heureusement, la partie contemporaine de l'intrigue est tout à la fois plus dynamique et plus scénarisée. le changement d'univers, l'arrivée de nouvelles têtes, une approche radicalement différente évitent l'ennui. le ton est d'ailleurs donné dès les premières pages. le dessinateur semble également plus à son aise, bien que certaines formes restent encore trop massives.

Voici donc un deuxième tome qui achève avec panache une première histoire en deux parties. Larry B. Max clôt donc ici sa première enquête, nous n'en savons pas plus sur son passé mais découvrons une série originale qui s'étoffe très progressivement…
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La stratégie Hagen est la suite de la voie fiscale (et clôt ce diptyque), mais le scénario est plus étoffé autour de la question de la spoliation des biens juifs par les banquiers suisses après la seconde guerre mondiale. Il y a toujours des scènes d'action, mais aussi des flash-backs se déroulant pendant la guerre. Cela donne une intrigue vraiment intéressante, que Larry B. Max va réussir à dénouer.
J'ai cependant toujours un petit bémol sur le style du dessinateur .
Néanmoins, cela ne diminue en rien mon envie de connaître la suite de cette série et de suivre Larry B. Max dans ses prochaines enquêtes fiscales, car le personnage reste encore bien mystérieux.

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La suite logique du tome 1, où tout était posé, ou presque. Deux rebondissements attendent le lecteur. Il sait à propos descomptes suisses, de la spoliation des biens juifs... mais qui sont alors les personnes qui ont eu accès à certains comptes. Car certaines personnes venant des camps ont pu faire main basse sur les avoirs stockés.

Le penchant des banquiers suisses pour le troisième Reich n'est plus un secret ni un tabou. Peut-être à la sortie de la BD était-ce moins connu. C'est ce que les auteurs appellent la Stratégie Hagen, ce bon vieux truc de nazi qui a consisté à se faire passer pour une victime des camps. C'est bien vu.

Ensuite, les auteurs nous font le coup des vieux nazis qui e s'y font pas, qui ont gardé intactes les vieilles rancoeurs... et là, je n'acroche pas. C'est factice, style éléphant dans un magasin de porcelaine.

En fait, oserais-je dire en tant que modeste lecteur lambda, Stephen Desberg, scénariste prolifique, possède trop de matériel pour un seul tome, mais pas assez pour deux. Comme dans la série Miss Octobre traînée sur 4 tomes au lieu de 3, ou dans Golden Dogs... Alors il ajoute un peu de bois de rallonge et "cela ne le fait pas", pour moi en tout cas.

Plus largement, le personnage de Larry Max m'a un peu saoulé, style "je sais tout faire et j'invite même le Mossad". C'est un peu too much. C'est le cadre posé par les auteurs. Et je ne suis pas fan. J'aime les héros humains.

Côté dessin, on repère pas mal d'insuffisances, mais le scénario avait placé la barre haut, avec cascades, accidents, etc.
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Suite et fin de "La Voie fiscale" et de la première aventure de Larry B. Max, sorte de Largo Winch de l'I.R.$. (Internal Revenue Service), au sein de la collection troisième Vague du Lombard.

En dénonçant le détournement des fonds placés en Suisse par les juifs juste avant la guerre, Desberg a choisi de voguer sur un thème délicat pour cette première aventure, mais il s'en sort plutôt bien. Construisant son récit sur une alternance entre scènes du présent et des passages dans les camps d'extermination, il parvient à produire un récit distrayant, malgré le phénomène de la Shoah en arrière-plan.

Le héros principal, qui faisait déjà très fort dans le tome précédent, manque cependant encore un peu plus de crédibilité dans cette suite. Etant donné la tournure des événements, ses activités ont un peu tendance à sortir du domaine d'activité de l'I.R.S., et auraient plus leur place au sein de la C.I.A.. de plus, l'intrigue vire un peu vers le n'importe quoi en fin de tome et cela donne l'impression que Desberg a voulu en faire un peu trop.

Au niveau du dessin, on sent une légère amélioration au niveau de la colorisation moins criarde, mais, malgré une grande lisibilité, cela reste tout de même un peu statique et non dépourvus de défauts.
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Bande-dessinée relue plusieurs dizaines d'années après.
Cette critique vaut pour les deux premiers tomes qui forment une histoire complète.

Un inspecteur des impôts américain qui joue à l'agent secret dans un style typique de la fin des années 90. Aucune surprise, notre James Bond fiscaliste est autant beau gosse que intelligent, sportif et tireur d'élite. Sans oublier sa parfaite maitrise des mathématiques et des montages financiers obscurs.
Le thème de l'argent nazi aurait pu être intéressant à travailler mais les auteurs choisissent forcément la facilité et les éléments les plus impardonnables. Aucune vraie profondeur à attendre. L'histoire est claire et simple à comprendre: il faut bien identifier les gentils et les méchants. Les adolescents devraient adorer, enfin ceux qui ne veulent pas trop réfléchir.

De la bonne Junk-lecture de divertissement qui remplit complètement son rôle. Pour ma part, je crois que je vais m'arrêter là pour la série.
Avis aux amateurs.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
__Tous les Juifs qui se sont présentés après la guerre avec des numéros de compte de parents perdus ont été repoussées par les banquiers suisses, n'est-ce pas ? P.27 dixit Larry)

__Les banques se sont effectivement amusées à demander des certificats de décès pour solder les comptes comme s'il n'y avait qu'à les obtenir des camps de concentration! Il en allait de la réputation du secret suisse....
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Frau Geldhof était blessée ; ils l'ont abattue sur place. Les autres...
Tous les autres....
Ils ont été envoyés à Auschwitz.
Moshe est le seul à en être revenu !
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Mais l'argent n'était pas dans les camps de concentration. Pour beaucoup il dormait à Bâle, à Zurich, dans les banques!
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Vous savez depuis le première du "Crépuscule des dieux" en 1876, il y a dû y avoir des milliers de représentations et malgré toutes les versions possibles, chacune s'achève toujours sur la mort de Hagen.
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Combien de gens se sont-ils nourris de la guerre en Europe? Combien d'industriels de receleurs, de délateurs ! p.17

Les règles sont toujours les mêmes, parce que la paix n'est qu'une guerre sur un autre champ de bataille.Les généraux n'ont jamais les mains propres.
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