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The Tower Chronicles - DreadStalker tome 1 sur 2

Simon Bisley (Illustrateur)
EAN : 9781937278366
144 pages
Legendary comics (17/02/2015)
3/5   1 notes
Résumé :
Supernatural bounty hunter John Tower returns in this thrilling new saga from writer Matt Wagner (Mage, Grendel) and artist Simon Bisley (Lobo).

For untold ages, Tower has spent his life eradicating the evil that lurks within the shadows of our world. Battling creatures and criminals of every shape and size, his true goals have remained a mystery… until now. Tower’s obsession to break free from a centuries-old curse has all but consumed him - but he m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Geisthawk. Il comprend les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2014, écrits par Matt Wagner, dessinés et encrés par Simon Bisley, avec une mise en couleurs de Ryan Brown. Ce tome commence avec un paragraphe résumant le premier tome.

Quelque part dans le nord de l'Ontario, un couple de jeunes gens amoureux se retrouve nez à nez avec un Wendigo pas commode. Heureusement cette grosse bébête était pourchassée par John Tower, secondé par Alicia Hardwicke (une agente du FBI). L'affaire est vite réglée.

Alicia Hardwicke est obsédée par les mystères entourant John Tower, au point d'en négliger son travail et de se faire rappeler à l'ordre par son chef. John Tower souhaite accélérer sa récupération d'artefacts magiques, pour une raison qui demeure inconnue. le responsable de la Confrérie de la Rose est passablement agacé par l'échec d'Anton Bel Geddes et Bridgette Mason.

Le premier tome (paru initialement sous la forme de 4 minces tomes, à commencer par The Tower chronicles: Geisthawk 1) avait laissé un goût de trop peu, au regard de la qualité des créateurs. Matt Wagner a marqué les esprits pour l'incroyable saga de Grendel (à commencer par Hunter Rose), pour sa création Mage, the hero discovered, et pour quelques histoires de Batman (par exemple Batman and the mad monk). Simon Bisley est entré dans le panthéon des dessinateurs de légende grâce à Slaine, the horned god et Lobo, portrait of a bastich. Pourtant "Geisthawk" était fade et plat, avec quelques rares scènes mémorables.

Ce deuxième tome commence et se déroule sur le même ton. Matt Wagner reconduit sa structure basée sur des combats contre des gros monstres qui s'en prennent à d'innocents humains (pas forcément futés). le Wendigo est assez classique, Matagot est plus original. Ces affrontements manquent cruellement de suspense car le lecteur a bien compris que John Tower occira chaque monstre, sans réelle difficulté. du coup le lecteur recherche d'autres éléments dans la narration pour capter son attention.

Le récit dévoile également une partie de l'histoire personnelle de John Tower (ou plutôt Jean La Tour). Ainsi le lecteur découvre son époque de naissance, l'amour de sa vie, et sa véritable motivation à occire des monstres. Matt Wagner a bien effectué ses recherches historiques sur les templiers, mais le lecteur reste à l'extérieur du récit. Il a du mal à éprouver les émotions du personnage principal, ou simplement à éprouver de la sympathie envers lui. Il voit Jean La Tour un peu fier et sûr de ses convictions, que la réalité finit par rattraper de manière dramatique.

Certes, Wagner raconte une situation historique compliquée, en parlant de religion, de mariage mixte, sans tomber dans les clichés ou les stéréotypes. Mais il le fait en restant à la surface, en privilégiant l'action et l'aventure, pour une histoire qui finit par être superficielle. Certes les dessins de Simon Bisley sont également personnels et évitent les stéréotypes visuels. Cet artiste représente es visages qui sortent de l'ordinaire sans être exagérés. Il porte une attention particulière aux vêtements, et aux arrières-plans.

Chose importante, Bisley donne sa propre version des monstres qui dépassent le ramassis de clichés, ou d'apparences prêtes à l'emploi. Pourtant, le lecteur a du mal à prendre ces représentations au sérieux. Par exemple la bébête pleine de dents (Matagot) qui sort de la bouche du chat est aussi dérangeante (du fait du regard empli de douleur du chat), que risible du fait de sa morphologie idiote. Pourtant, il s'agit bien d'un passage dramatique où se joue la vie d'une petite fille. Lorsque John Tower réalise l'ascension d'une paroi rocheuse, le lecteur peut contempler son équipement, conforme à la réalité. Mais quelques pages plus loin, le personnage a de nouveau revêtu son costume de pourfendeur de démons, avec hoodie et masque de superhéros inutiles.

Ainsi les dessins portent à la fois la marque d'une approche graphique adulte et personnelle, et à la fois la marque de clichés d'aventure, déplacés dans ce récit. Lorsque l'histoire effectue un retour dans le temps en 1119 à Jérusalem, les dessins de Bisley retrouvent leur originalité et perdent leur dimension parodique (plus ou moins consciente). Par contre, la narration de Matt Wagner replonge dans une tonalité factuelle, dépourvue d'affect, ne déclenchant aucune sympathie chez le lecteur.

Cette alternance de chaud et froid apparaît également dans le traitement des personnages secondaires. Dans l'aventure précédente, Anton Bel Geddes et Bridgette Mason servaient plus de respiration comique, que de véritables antagonistes. Dans la seule scène où ils apparaissent, ils sont traités au premier degré, alors même que les remontrances du chef de la Confrérie des Roses appartiendraient plus à un registre d'exagération comique un peu lourdaude.

D'un côté, il y a donc cette narration dépassionnée, détachée ; de l'autre il y a des séquences qui enrichissent le concept et les personnages. Ainsi le lecteur en apprend plus le passé de John de John Tower, et sur les liens qui l'unissent à Romulus Barnes (son représentant légal) et Rafael Takahashi (l'individu qui lui conçoit et fournit des armes uniques en leur genre). Il constate l'intérêt qu'Alicia Hardwicke lui porte, même si là encore la narration reste assez gauche. le lecteur voit une femme tomber amoureuse de ce beau héros viril, blanc et mystérieux, même si elle reste capable de se battre et même si elle cherche à en savoir plus sur lui.

Cette deuxième histoire (à suivre) consacrée à John Tower reste aussi frustrante que la première. le lecteur voit que le scénariste et le dessinateur disposent de capacités qui leur permettraient de raconter une histoire originale et passionnante. Dans le même temps, la narration assez plate empêche tout investissement émotionnel dans ces personnages et leurs péripéties.
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