Tokyo Revengers, tome 11

Quel tome de malade ! Un nouveau tome quasi 100% baston mais où l'auteur parvient encore à se renouveler grâce à un duel fratricide qui envoie du lourd !

La narration est archi classique avec ses montées en puissance et ses retournements ma foi assez prévisibles, mais c'est ultra maîtrisé. Cela rend la lecture totalement fluide et vraiment prenante.

Takemichi est toujours ultra naïf et c'est ce qui le rend attachant. L'ouverture du tome sur le devenir de sa relation avec Hina est mignon tout plein. C'est sympa de revenir sur l'origine des sentiments de cette dernière qui montre qu'elle a bien cerné le héros. Cependant, ça fait un peu léger de traiter de ça à ce moment-là de l'histoire, je dois dire. du coup, on l'évacue plutôt rapidement pour se concentrer sur le gros morceau.

Ce gros morceau, c'est le Black Dragon et les problèmes de famille de Hakkai. Forcément le plan de Takemichi part en cacahouète comme on pouvait s'en douter. La trahison vient de ceux qu'on attendait évidemment, mais ce n'est pas grave, parce que cela reste bien intense. Taiju est complète givré. C'est le méchant rêvé ici même si l'auteur en joue trop et pousse à l'extrême certains traits comme sa force ou sa colère... Cependant la mise en scène du combat envoie du lourd avec un Takemichi au top dans le rôle de l'ange gardien, des rebondissements qui tombent à pic, et des beaux sentiments qui relèvent le tout.

J'ai adoré les deux interventions finales. La première me pousse à m'interroger sur ce que cache vraiment cette famille au fond. Et la seconde permet de revenir aux sources de la saga avec cette valeur d'entraide toute puissante des potes de la bande. Je suis fan de celui qui intervient en dernier, de son courage, son abnégation et ses valeurs. J'espère qu'il s'en sortira mais je tremble pour lui et pour les autres face au diable Taiju.

Alors certes, on oublie un peu la trame de fond ou du moins celle-ci est un peu trouble et emberlificotée, mais malgré l'absence des têtes de proue que son Mickey et Kenny, le titre reste passionnant car l'auteur reste dans la droite ligne de ce qu'il souhaite proposer à savoir une histoire de voyous où la défense de ses amis passe avant tout. Et ça, j'adore !
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J'adore mon réseau de médiathèque. Plaine commune est bien plus riche en document que les différentes bibliothèques de villages et même que celles de Montpellier. le seul hic peut-être c'est quand on décide de lire les grosses séries de mangas. Les réservations en plus de mettre trois plombes à arriver sortent avec autant d'aléas que les numéros de loto...
J'en deviens chèvre.
Si vous croisez une biquette le tome 11 de Tokyo Revengers et le tome 4 d'Evangélion dans la gueule en train de ruminer parce qu'elle n'a ni les précedents ni les suivant cherchez pas plus loin : c'est moi @_@

Alors que la série ne m'avait pas forcément convaincue d'un premier abord, je suis maintenant à l'affût de chaque volume disponible... le méchant en couverture qu'est Taiju est vraiment très très méchant : le plus fort, le plus violent, le plus fou que nous ayons rencontré depuis le tome 1. le duel fratricide entre Taiju et Hakkai ne fait que commencer et les interventions et entraides sont plus qu'attendues pour se tirer de ce bazar sans qu'il n'y ait de morts. Des interventions insoupçonnées qui vont évidemment nous perturber.