En novembre à Paris, la photo est à l'honneur, entre Paris Photo et les dizaines d'événements satellites organisés dans la ville. de notre côté, nous vous proposons de découvrir la scène bouillonnante de la photographie à Paris durant l'entre-deux-guerre, à travers le portrait de la photographe allemande Ilse Bing.
Margaux Brugvin est au Musée Carnavalet - Histoire de Paris pour ce septième épisode d'Exceptionnelles, notre série de vidéos dédiée aux artistes femmes. le décor est grandiose... mais résonne aussi beaucoup. Nous sommes désolées pour la qualité du son, nous espérons que cela ne gênera pas votre lecture.
Quelques sources pour aller plus loin
· au sujet des années parisiennes d'Ilse Bing : le catalogue de l'exposition de 1987 au musée Carnavalet, « Ilse Bing, Paris 1931 - 1952 »
· au sujet de la place des femmes dans la photographie : le catalogue de l'exposition « Qui a peur des femmes photographes » à l'Orangerie, dirigé par Marie Robert et « Une Histoire mondiale des femmes photographes » , dirigé par Marie Robert et Luce Lebart, ainsi que le catalogue de l'exposition « The New Woman Behind the Camera » au Met Museum de New York.
· au sujet des photographes étrangers à Paris : l'article « Les photographes étrangers dans la France de l'entre-deux-guerres » d'Annie-Laure Wanaverbecq, disponible sur Persée.fr
Habillage graphique : @la_guittonnerie
Annie-Laure Wanaverbecq/5
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Izis, reporter de Paris-Match, c'est la simplicité et la poésie. Il rend compte, mais comme s'il n'était pas là. Je veux dire qu'il n'impose pas une image et à travers elle, sa pensée ou sa vision.
Les choses sont telles qu'il les immortalise. Il nous fait partager ces moments de vie, sans plus. le plus qu'on y voit est l'émotion que chacun ressent, différente selon chacun.
Les choses sont telles qu'il les immortalise. Il nous fait partager ces moments de vie, sans plus. le plus qu'on y voit est l'émotion que chacun ressent, différente selon chacun.
Citations et extraits (1)
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Pas plus dans ses reportages que dans toutes ses autres images Izis ne cherche les effets spectaculaires, les mises en scène ou la facilité de la séduction. La photographie serait pour lui comme une flânerie au cœur du monde, mais à juste distance de la réalité, en esquivant violence, agitation stérile et tumulte.
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