Je me suis longtemps demandé comment j'allais tourner cela. Je voulais que ce soit exhaustif et court à la fois. Je voulais parler d'un livre que j'ai aimé, et en même temps d'un blog, et puis aussi d'une personnalité. Trop pour un seul billet sans doute.
Et puis hier, j'ai pensé qu'il fallait simplement se lancer. Et évoquer le tout, avec mes mots, sans me poser plus de questions.
Alors voilà. Il s'appelle
Henry War. Il écrit. Et il m'a fascinée d'écriture. Dès le début.
Son livre, c'est un recueil de nouvelles fantastiques. «
Anomalies de l'espace et du temps ». Il serait trop long de les énumérer toutes. J'aurais en plus envie d'en faire des résumés-critiques, ce qui gâcherait le plaisir d'un éventuel futur lecteur.
Mais, enfin, rapidement, on peut y trouver, dans ce livre :
Deux nouvelles en vers. Alors, première chose : lisant peu de vers, il m'est quasiment impossible de tout à fait en juger. Je n'aime pas ça ne général, voilà. Quoique je commence un peu à m'y faire. Il n'empêche ! Il s'agit de vers fluides. Faciles à lire. Bon alors non seulement c'est en vers, mais c'est facile à lire. (
Henry War pourrait faire lire des vers à n'importe qui avec ce genre de performance). Ça tient la route sur la longueur (un marathon de vers !). Jamais une faille. Sans, semble-t-il, dénaturer l'histoire. Une maitrise incroyable. Pour un exercice hautement difficile. Ça c'est certain. J'imagine le travail harassant, et je suis admirative devant un écrit que je ne pourrais pas produire. Curieuse, aussi, de savoir combien d'heures il a fallu...
Il y a quelques nouvelles très courtes. Dans lesquelles on trouve de l'effrayant. La mort, la nuit, les cris. Des atmosphères de terreur. Un parc d'attractions vide, et ces cris de femme... surtout ces cris. On hésite entre la folie et ... l'épouvante. Délictueusement inquiétant.
Et enfin d'autres nouvelles plus longues. Des descriptions parfaites, précises. Des accroches. Des personnages psychologiquement cernés, par des détails de caractères, par leur justesse. Et des chutes terribles. Evidemment. Angoissants couperets.